S.W.A.T. unité d'élite

Résumé

Si Dan Harrelson (Samuel L. Jackson : Pulp fiction, Jackie Brown) revient dans l'unité d'élite S.W.A.T., c'est pour former une nouvelle équipe dont il aura la charge. Contre l'avis de sa hiérarchie, ce vétéran regroupe de jeunes agents déjà intégrés, mais également quelques éléments au caractère bien trempé. Chris Sanchez (Michelle Rodriguez : Fast'n'Furious, Resident Evil, Blue Crush), l'unique femme, Deacon Kaye (LL Cool J : L'enfer du dimanche, Rollerbal, Charly's angels) et surtout Jim Street (Colin Farrell : Daredevil, Phone Game, Minority Report) intègrent ainsi le programme d'entraînement intense.
Jim n'attendait que ça. Lui qui avait été mis à pied quelque temps plus tôt pour une bavure de son coéquipier d'alors, Brian Gamble (Jeremy Renner), trouve enfin l'occasion de saisir sa chance
Au même moment, Alex Montel (Olivier Martinez : Unfaithful, le hussard sur le toit), un redoutable trafiquant de drogue tout juste capturé, promet cent millions de dollars à celui qui le libérera par n'importe quel moyen. Cette énorme somme déclenche une surenchère de tentatives auxquelles les autorités ne peuvent plus faire face. L'équipe Harrelson est appelée en renfort...

 

critique

SWAT est le film d'action type et typé.

Comme l'Arme fatale, il offre un rebondissement toutes les 4 minutes; graphiquement, on se croirait dans Bad Boys avec cette image à la teinte jaune-orangée. Même l'intrigue rappelle la première demie-heure de 007-Permis de tuer: un terroriste offre publiquement une récompense délirante pour celui qui le fera sortir. Bien sûr un flic pourri accepte l'offre.

Les personnages sont manichéens et stéréotypés avec le filc gentil mais qui traîne une casserole (Cf. n'importe quel Buddy movie), le grand chef méchant mais juste (Cf. L'arme fatale, Starsky et Hutch), le sous-chef sympa (toutes les séries avec des flics), le flic ripou (90% des films d'action comme Shaft 2000), le méchant terroriste français (Bab boys), ...

SWAT est encore une adaptation libre d'une série télé diffusée en 1975-76, la réalisation est dévolue à Clark Johnson, spécialiste des réalisations des épisodes de divers séries et téléfilms.

Samuel Louis Jackson est un spécialiste de la reprise de série après Superfly 2, Shaft (bon mais pas excellent), ... nous le retrouvons à nouveau dans une reprise : SWAT. Cette série assez courte diffusée fin 70s, début 80s fait l'objet d'un bonus assez complet; je ne me rappelle pas d'une diffusion en France. La version 2003 reprend avant tout l'air du générique et l'idée d'une equipe de l'unité SWAT, tout le reste est remis au gout du jour: musique hip-hop et décors résolument années 2000.

Alors c'est franchement bon ou mauvais?

Si je m'acharne un peu sur les points noirs de ce film, c'est que malgré tous ces défauts, il reste très plaisant à voir. Sans rien proposer de neuf et malgré un scénario très convenu, force est de constater que l'on se laisse facilement capter par SWAT.

Les scènes d'actions sont particulièrement bien réussies comme cette scène finale avec l'avion qui transforme un pont en piste d'atterissage qui est excellente. Samuel L. Jackson joue toujours aussi bien, bien qu'un peu en retrait pour laisser la vedette au jeune Colin Farrell au jeu d'acteur bien plus lisse. Michelle Rodriguez donne une touche féminine au casting très masculin.

La réalisation est réussie (plus important que le jeu d'acteur dans ce type de film) et le rythme est soutenu (plus important que la réalisation!). A défaut d'innover, SWAT réussit là où de nombreux autres films d'action sont passés à côté.

 

verdict

Les fans de films d'action ne seront pas déçus, voici un top ten pour eux tandis que les autres trouveront dans SWAT un bon représentant de ce type de film.
Si vous aimez Bad Boys, vous aimerez SWAT!

Une grande partie du film présente des scènes sombres. les contrastes sont prononcés et la colorimétrie est saturée. Pour servir ce master sans trace mais aux caractéristiques difficiles, la compression est réalisée sans faille. C'est un sans faute.

Une mention spéciale pour la bande annonce du film qui place très, très haut la barre du mixage "bourrin" multicanal. La bande son du film ne pousse pas le bouchon aussi loin mais saura provoquer de nombreux conflits de voisinage et ce dès l'introduction de la prise d'otage dans la banque. Les hélipcotères envahissent le salon, les balles fusent, c'est impressionnant. Le caisson est également exploité lors des nombreuses explosions.
 
Aussi bien en français qu'en anglais les pistes Dolby Digital font référence en terme de dynamique et de spatialisation... C'est un nouveau sans faute (même si une piste DTS aurait été bienvenue).

Pour les fans, il est à noter la présence d'un nouveau trailer Dolby avant le film qui change un peu du senpiternel hélicoptère dans la ville.

Nombreux bonus avec un intérêt général correct.

Les commentaires audio du réalisateur et des acteurs sont assez inintéressants. Descriptif, il s'attarde sur des anecdotes dont on a peu à faire. Celui des scénaristes est guère mieux. Dans les deux cas, n'espérez pas une leçon de cinéma mais plutôt une compilation d'anecdotes.

Les trucages mis en oeuvre pour la scène de l'avion sur le pont : intéressant ce documentaire demontre les trucages mis en oeuvre. "Tournage d'une fusillade" et "le bruit et la fureur" est du même accabit.

La présentation de la série... pour mieux vendre le film est assez intéressante pour mettre les deux oeuvres en rapport. Attention c'est avant tout commercial.

8 scènes supplémentaires et le bétisier pour rigoler un coup.

La bande annonce qui est une tuerie pour vos enceintes : on se retrouve dans la tourbine d'un hélicoptère au ralenti, l'effet est impressionnant!

Globalement, il y a une dominante promotionnelle bien présente et l'intérêt certain de quelques bonus donne une section plutôt bien fournie.