Les maîtres de l'ombre

Titre Original
Shadow makers
Pays
USA (1989)
Date de sortie
jeudi 8 juillet 2004
Durée
121 Min
Réalisateur
Producteurs
Tony Garnett
Scénaristes
Bruce Robinso & Roland Joffé
Compositeur
Ennio Morricone
Format
Dvd 5
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Non
Non
Anglais
Oui
Non
Non
Allemand
Oui
Non
Non
Espagnol
Oui
Non
Non
Le Film
Critique de Geneviève Silva
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
121 min
Nb Dvd
1


L'histoire : 1942. La Seconde Guerre mondiale bat son plein, les Etats-Unis viennent de subir l'attaque de Pearl Harbor et, selon certaines sources, l'Allemagne serait sur le point de construire une nouvelle arme terrifiante : la bombe atomique. Le général Leslie R. Groves (Paul Newman) est alors chargé de mener à bien le très secret " Manhattan Project"pour prendre de vitesse le IIIème Reich. Il fait appel à l'un des plus grands physiciens du moment, J. Robert Oppenheimer (Dwight Schultz) qui va s'entourer des meilleurs savants et techniciens dont Michael Merriman (John Cusack).

La critique : "Les maîtres de l'ombre" (Shadow makers) est ce que l'on pourrait qualifier de bon film historique que Roland Joffé, réalisateur de "La déchirure" , "Mission", soigne comme à son habitude. Néanmoins, à cette reconstitution d'un volet de cette période, on peut reprocher à son créateur de ne pas avoir poussé plus loin les questions d'éthique que soulève cet engouement à posséder une arme aussi dévastatrice. En effet, très vite l'emporte le sentiment de "challenge" sur la raison. Il semble alors que c'est essentiellement dans une course de vitesse effrénée que se lancent les Etats-Unis et l'Allemagne en tentant de fabriquer en un temps record la première bombe atomique. 

 
C'est au Nouveau Mexique, sur la base secrète de Los Alamos, que l'ardent patriote, le général Groves, se charge de mettre en place la meilleure équipe de travail. Dès lors, la majeure partie du film tend à mettre en avant son tempérament autoritaire magnifiquement interprété par Paul Newman. Mais ce n'est pas sans compter sur la présence du grand physicien Oppenheimer (Dwight Schultz), sans qui ce caractère n'aurait pu s'affirmer entièrement. Tous deux vont en effet se livrer à une âpre lutte d'influence et d'autorité au point de rendre l'atmosphère du film émouvante. Aux difficultés professionnelles liées à la mission se greffent celles privées qui, malgré leur dureté, révèlent toute l'humanité de ces "machines de guerre" parties en campagne pour la victoire du "progrès". A ce brillant duo s'ajoutent d'autres acteurs tel John Cusack qui non seulement participe à l'ingéniosité et à l'émulation entre tous ces esprits supérieurs mais soulève aussi l'autre thèse du film visant à alerter les autorités sur les dangers du nucléaire.
Cependant, comme chacun le sait, rien ne pourra les détourner de leur objectif fatal, pas même un rapport des services d'espionnage qui aurait dû tout stopper. Oppenheimer et Groves voient leur essai réussir à Trinity, le 16 Juillet 1945 et, trois semaines plus tard, l'irréparable s'abattre sur Hiroshima et Nagasaki.

En conclusion : Ce film mérite d'être vu et apprécié pour sa valeur de témoignage historique même si la prise de conscience morale des effets dévastateurs de l'engin est reléguée au second plan. Mais après tout, le projet de Roland Joffé n'était sans doute pas de mener une oeuvre engagée alors à quoi bon vouloir le lui reprocher outre mesure.

 
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1
La restitution de l'image offre des couleurs très chaudes, très flatteuses, avec des paysages aux teintes riches (superbe rendu de la terre). En revanche, un grain relativement prononcé altère sensiblement la définition sur certains passages. L'ensemble reste supérieur à la moyenne.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Français
2.0


La VO bénéficie du Dolby Digital 5.1 alors que la VF doit se contenter du Dolby Digital Surround. Finalement, l'écart qualitatif entre ces deux choix n'est pas aussi important que ce que l'on aurait pu imaginer. Bien sûr, la VO offre un champ sonore plus vaste mais la VF suit juste derrière ... légèrement plus étriquée mais aussi un peu plus dynamique. 

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
0 min
Boitier
Amaray


Une image figée, semblable à celle de la jaquette sert de fond d'écran au menu général (dont on peut choisir la langue) qui nous offre les sections suivantes :

- Lecture : lancement du programme principal.
- Sélection audio : choix de l'une des cinq versions disponibles, sans le moindre rappel du format audio associé : une bien mauvaise habitude.
- Sous-titres : sélection de l'un des vingt quatre sous-titres disponibles.
- Accès aux scènes : chapitrage sous forme de vignettes fixes, avec numérotation et titrage des séquences.

En dehors d'une certaine tristesse des menus (ni animation, ni musique ou bruitage) c'est l'absence du moindre supplément qui pénalise l'interactivité de ce titre : c'est bien regrettable !
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage