La dechirure

Titre Original
The killing fields
Genre
Pays
Grande bretagne (1985)
Date de sortie
mardi 22 octobre 2002
Durée
136 Min
Réalisateur
Producteurs
David puttman
Scénaristes
Bruce robinson d'après " the death and life of dith pran"
Compositeur
Mike olfield
Format
Dvd 9
Informations
Complémentaires
Disponible depuis le 20 août 2002
coordinateur des cascades : terry forrestal
superviseur des effets spéciaux : fred cramer
le film est sorti à paris le 13 février 1985.
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Anglais
Oui
Non
Oui
Français
Oui
Non
Non
Le Film
Critique de Lionel Baunot
Editeur
Edition
Collector
Label
Zone
2
Durée Film
136 min
Nb Dvd
2
Pour un premier film, Roland JOFFE (réalisateur de l'excellent "Vatel" entre autre), nous propose une puissante histoire d’amitié, d’honneur et de fuite vers la liberté sur les champs de bataille du Cambodge. Film admirable, vécu plus que joué, à mon goût il fait parti des 10 meilleurs film de ce siècle.



La déchirure est une entreprise due à la volonté d’un producteur : l’anglais David PUTTMAN, l’un des principaux artisans du renouveau du cinéma britannique des années 70/80. On lui doit notamment MALHER (1973), LISZTOMANIA (1976) de Ken RUSSEL, BUGSY MALONE (1975) et MIDNIGHT EXPRESS (1978) d’Alan PARKER, DUELLISTES (1976) de Ridley SCHOTT, LES CHARIOTS DE FEU (1981) de Hugh HUDSON, LOCAL HERO (1983) de Bill FORSYTH, CAL (1984) de Pat O’CONNOR ? THE MISSION (1986) de Roland JOFFE.

LA DECHIRURE à été tourné en Thaïlande.



L'Histoire : En 1972, Sydney Schanberg, correspondant de presse du "New York Times" arrive au Cambodge pour couvrir les premiers affrontements des Khmers rouges avec les forces du gouvernement de Lon Nol. Il se lie d'une profonde amitié avec Dith Pran, son assistant d'origine cambodgienne qui lui sert à la fois de guide et d'interprète. A la chute de phnom Penh, le 17 avril 1975, Dith Pran dont la famille a pu être évacuée à temps, sauve la vie de plusieurs correspondants étrangers prisonniers des nouveaux maitres de la ville. Tout le monde se réfugie dans l'ambassade de France, mais les Khmers rouges ordonnent l départ immédiat des ressortissants cambodgiens. Schanberg et ses amis ne parviennent pas à sauver Dith Pran qui prends le chemin de la captivité. Rapatrié, Schanberg ne cessera au cours des années suivantes de multiplier les démarches pour tenter de retrouver la trace de son ami disparu. Pendant ce temps, Dith Pran survit tant bien que mal dans son pays en proie au génocide, cachant soigneusement sa condition d'intellectuel. Il finira par traverser la frontière et se réfugier en Thaïlande où Schanberg le retrouvera après quatre années de recherches.



"Ceci est l'histoire d'une guerre et le récit d'une amitié; la tragédie d'un pays dévasté et l'aventure d'un homme qui lutte pour survivre" : c'est en ces termes que Sydney Schanberg présenta le film qui s'attache à retranscrire des faits authentiques. Schanberg a obtenu le prix Pulitzer 1976 pour la série de reportages qu'il publia concernant le Cambodge à l'époque du triomphe des Khmers rouges.

Né au Cambodge, Dith Pran fut attaché comme interprète au Groupe d'assistance militaire américain dès 1960. Il a perdu son père, ses quatres frères et une soeur au cours des événements dramatiques dont son pays a été le théatre.

Il travaille aujourd'hui au "New York Times" en qualité de photographe.

Le docteur Haing S.Ngor qui lui prêta vie à l'écran connut un destin à peu près similaire: chirurgien à l'hôpital de Phnom Penh, il cacha durant des années sa véritable activité pour échapper au massacre des intellectuels régulièrement pratiqué par les Khmers rouges. Tandis que sa famille entière à été décimée, il parvint à se réfugier lui aussi en Thaïlande en 1978, et gagna Los Angeles en 1980. Son diplôme n'étant pas reconnu aux Etats-Unis, il devint superviseur à l'Agence indochinoise pour l'emploi. Le rôle de Dith Pran lui valut l'Oscar du meilleur second rôle masculin. Nommé aussi pour ceux des meilleurs films, acteurs et adaptation, LA DECHIRURE reçut en outre ceux des meilleurs montage et photographie. Quant à Haing S.Ngor, il réapparut dans trois film, dont ENTRE CIEL ET TERRE d'Oliver Stone (1993). Il fut assassiné à Los Angeles le 25 Février 1996.

Un film grandiose, servi par des acteurs magnifiques, la musique d'un maître....voilà pourquoi après ce film, vous ne serez plus comme avant.

Le réçit de cette histoire vraie parait si réel, que l'on à l'impression de vivre un reportage en direct, les acteurs sont d'un réalisme poignant...les Khmers rouges sont plus vrais que nature, et l'on se rend compte à quel point la vie d'un homme n'avait pas d'importance.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1


 Le film étant de 1985, on regardera ce film avec un oeil moins critique que les productions actuelles. Malgré tout, je n'ai noté aucun défaut de compression, et l'image dans l'ensemble est très satisfaisante.

Les couleurs sont bien équilibrées, il n'y a aucun "drops" et les contours sont corrects.

On notera toutefois un léger flou sur les arrières plans, mais la caméra bouge parfois si vite, que cela ne se remarque pas.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1
Français
5.1
Anglais
5.1
Anglais
5.1

Le film bénéficie de 4 pistes audio (que l’on peut modifier en cours de lecture).
Le son est enveloppant et bien remixé, pour restituer l' ambiance oppréssente de cette période.
La musique de Mike Olfield sert superbement cette éloge à l'amitié.
Je préfère la VO qui est plus présente, plus dynamique, et qui fait mieux ressortir la musique (effets arrières intérréssants). Malgré tout les différences entres les différentes pistes sont assez minces.
On notera toutefois une très légère désynchro sur la piste VO DTS (rien à signaler en DD 5.1 VO)

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
169 min
Boitier
Digipack

Nous avons ici une interactivité axées sur les témoignages des victimes de ce génocide.
Tous les commentaires sont en français. Ils sont très émouvants, et décrivent bien l'énorme traumatisme de cette période.

  • Témoignages et informations sur le génocide cambodgien: de sihanouck aux Khmers rouges par le journaliste Bernard HAMEL (72')

  • Témoignages des réfugiés (78')

  • Interview du président du comité des victimes des Khmers rouges (19')

  • Lexique : les hommes et les organisations

  • Documents
Bonus
Livret
Bande annonce
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Interviews
Com. audio
Scènes sup
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