Embrasse moi vampire

Titre Original
Vampire's kiss
Genre
Pays
Usa (1989)
Date de sortie
mardi 7 septembre 2004
Durée
103 Min
Réalisateur
Producteurs
John Daly
Scénaristes
Joseph Minion
Compositeur
Colin Towns
Format
Dvd 9
Informations
Complémentaires

EMBRASSE-MOI VAMPIRE vaudra à Nicolas Cage d'être nominé au titre de meilleur acteur par l'Independant Feature Project West.
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Anglais
Non
Non
Non
Français
Oui
Non
Non
Le Film
Critique de José Evrard
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
103 min
Nb Dvd
1


Synopsis

Peter Leow est un directeur éditorial à la recherche de l'amour. Au cours de sa quête obsessive, il montre de plus en plus d'intolérance et de persécution envers ses proches jusqu'à se prendre pour un vampire, après avoir visionné Nosferatu et reçu la visite d'une chauve-souris...

Critique Subjective

Le stress des années Yuppie.

Ce n’est pas pour rien que le film démarre par une visite chez le Psy où le héros, un Yuppie stressé et overbooké des années 80, confie son traumatisme et sa rencontre avec un……vampire. Et même si nous voyons la scène de morsure lors d’une nuit amoureuse, la mise en scène et l’accent porté montre que Leow est en train de péter les plombs victime du stress. De même que le réalisateur nous montre clairement que la thérapie entreprise par Cage est elle aussi inventée pathologiquement.

Le vampire c’est l’autre

Vampire réel ou métaphore de l’étranger, de l’autre qui fait peur. La femme que Leow drague et qui est présente au moment de l’intrusion de la chauve souris à l’origine du trouble est noire et donc renvoie directement à cette notion d’autre. L’employée que Leow harcèle est d’origine latino, gentille et vivant encore chez ses parents. La vampire qui le domine est elle aussi noire et n’est qu’une version sublimée de la femme de ses rêves. La soi disante transformation en Vampire est l’occasion pour Leow de cristalliser un mal être sous-jacent. Le vampire étant un prédateur, il est le symbole parfait des années Reagan, des années « Fric et égoïste ». Le film devient alors une métaphore intelligente de ce qu’on peut appeler une prégnance : le fan de film de vampire sera plus sensible à des indices étranges (chauve souris, sparadrap dans le cou, phobie de la lumière) qu’un autre, la copie du Nosferatu de Murnau par Cage dans la scène de discothèque est assez drôle et pathétique.. Nicolas Cage exprime son talent immense et borderline dans ce rôle difficile et subtil. De là à se transformer en vampire ?

Un dernier mot

Serions-nous tous le vampire de quelqu’un ?
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1


L’image souffre d’un grain très important. De plus le master est plein de taches noires et de griffures. L’image manque de définition, surtout dans les plans larges, les arrières palsn grouillent un peu  et le tout trahit le manque de restauration et son transfert brut de décoffrage en DVD.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
2.0
Anglais
2.0


Deux pistes Dolby Digital 2.0 nous sont proposées en Vf et en Vo. Le son est clair et dynamique mais il faut absolument regarder ce film en Vo pour capter la formidable interprétation de Nicolas Cage et tout le travail d’acteur autour du stress et de la transformation psychologique. De même en Vo les voix sont moins étouffées.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
0 min
Boitier
Amaray


Menu

Un menu assez étrange sous forme d’icônes, on avait pas vu ça depuis fort longtemps.

Bonus

Rien.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
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Filmographies
Clips vidéo
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Bonus Cachés
Court Metrage