Chaud les vamps

Les Vamps

Le duo de sexagénaires est formé par les Dominique Lacoste et Nicole Avezard en 1988. Leur premier spectacle, « les Vamps » a rempli le Palais de Glaces d’octobre 1988 à juillet 1989 et fut suivit d’une tournée dans toute la France. Les deux actrices jouent Gisèle Rouleau et Lucienne Beaujeon, deux petites vieilles qui médisent sur tout et ne se gênent pour rien. Elles se disputent souvent, mais restent toujours très attachées l’une à l’autre. Gisèle mène généralement la danse et profite de la naïveté de sa complice pour diriger le duo. 

En 1990, les Vamps présentent leur nouveau spectacle, «Autant en emportent les Vamps» à Paris et dans toute la France. Le spectacle sera même présenté en Belgique et en Suisse. En 1992 les deux comique présentent un best of de leur spectacles avec « Adieu les Vamps ». Mais contrairement au titre de ce spectacle, les Vamps n’ont pas décidé d’arrêter, surtout avec le succès phénoménal que connaissent leurs personnages. En 1995 elles reviennent avec « Lâcher de Vamps » qui sera présenté entre septembre 1995 et la fin 1997 !

Entre-temps, les Vamps ont même eu droit à leur show télévisé avec « Chaud les Vamps » qui est présenté dans ce DVD et qui est passé sur France 2 en 1996. Après cette période de succès et d’activité ininterrompue, les deux comédiennes décident de se séparer et de faire une pause dans leur carrière. Elles ne se retrouveront qu’en 2003 pour le spectacle « Ah be, les r'voilà » qui est toujours en tournée et qui reviendra en janvier 2005 au Casino de Paris.

Chaud les Vamps

Devant la médiocrité des programmes télévisés, Gisèle Rouleau et Lucienne Beaujeon décident qu’il faut « monter à Paris » pour dire aux vedettes ce que les femmes de leur âge attendent comme spectacle à la télévision. Après avoir rencontré plusieurs vedettes et leur avoir proposé leurs services, les Vamps se voient systématiquement renvoyés. Leur dernier espoir est de parvenir à convaincre Arthur.

Elles se rendent donc à l’enregistrement de l’émission de celui-ci. Malheureusement, Arthur est en retard et le public commence à s’échauffer. Les Vamps en profitent pour lui voler son émission et pour prendre la présentation en main. Maintenant que l’antenne est tout à elles, elles nous présentent plusieurs scènes de leur vie quotidienne…

Critique subjective

 

Pour cette émission comique, les Vamps ont su s’entourer avec de très nombreuses vedettes comiques : Dany Boon, Philippe Chevallier, Régis Laspalès, Elie Semoun, Marcel Amont… les sketchs s’enchaînent à un bon rythme et le spectateur n’a pas le temps de s’ennuyer. Malheureusement, l’humour n’est pas toujours du meilleur goût et sombre parfois dans le vulgaire. On finit même par avoir l’impression que les Vamps cherchent à « faire du TF1 » en y mettant les ingrédients indispensables : une femme nue, des gros mots, des gestes déplacées… C’est assez désolant, d’autant que certains sketches sont assez truculents, avec une mention spéciale pour l’enterrement avec Chevallier et Laspalès. Finalement, le spectacle est amusant, mais on est loin du sommet de l’art des Vamps. On reprochera également au DVD la très courte durée du spectacle (à peine une heure) et l’absence de réels suppléments.

Présenté à la télévision, ce spectacle a été formaté pour le petit écran standard de 1996 : image en 4/3 et en couleur. La définition est correcte, sans plus. Cela passe bien sur une télévision, mais l’image montre rapidement des limites de qualité lorsqu’on passe sur un grand diffuseur. Les couleurs ne sont pas toujours très précises, mais au moins ne remarque-t-on pas de problèmes de compressions.

Sans éclat particulier, la piste sonore en Dolby Digital 2.0 permet d’apprécier le programme de façon convenable. Les voix sont claires et toujours bien compréhensibles. La spatialisation n’est pas très poussée, mais reste adapté au contenu. On regrette juste les chansons de la fin de l’émission qui sont assez pénibles, en particulier le rap de Vamps qui ressemble au trop à une certain « Bidet » !

Pour cette édition, l’éditeur Universal fait le minimum. Le menu unique est certes sonorisé, mais à part le chapitrage nous n’avons réellement droit à aucun supplément digne de ce nom. La jaquette affiche bien « inédits + coulisses + bêtisier », mais ces éléments sont en fait intégrés dans l’émission elle-même et on ne peut y accéder séparément qu’en passant par le chapitrage. Il s’agit sans doute d’humour de la part de l’éditeur !