Norman Granzí Jazz In Montreux : Milt Jackson & Ray Brown

Genre
Pays
Suisse (1977)
Date de sortie
mardi 28 septembre 2004
Durée
52 Min
Réalisateur
Producteurs
Jean-Marc Bel
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Anglais
Non
Non
Non
Français
Oui
Non
Non
Le Film
Critique de Jean-Luc Richter
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
52 min
Nb Dvd
1


Norman Granz et le festival de Montreux

Norman Granz n’est pas un musicien de Jazz, mais un amoureux de cette musique à laquelle il s’intéresse dés 1937. En 1942 il supervise une séance d’enregistrement avec Nat King Cole, Lester Young et Red Callender et contribue dés 1944 à la popularisation de cette musique en fondant les concerts « Jazz at the Philharmonic », qui favorise l’improvisation.

Il cherchera toujours à confronter les talents en réunissant les plus grands musiciens de jazz sur la même scène et fera publier en disque ces concerts exceptionnels. En 1946 il crée la marque Clef, puis Verve, Norgran et enfin Pablo (1973-1986). Norman Granz jouera également un rôle dans la fin de la ségrégation des noirs aux Etats-Unis en bannissant toute barrière raciale dans ses concerts. Il participe enfin à l’exportation du jazz en organisant de nombreuses tournées dans le monde entier. Cela lui permettra de rencontrer des artistes étrangers et de devenir l’impresario d’Yves Montant aux Etats-Unis.

Sur la fin de sa vie il se retire en Suisse où il participe à l’organisation du festival de jazz de Montreux, sur les bords du lac Léman. Ce sont les concerts de cette époque que l’éditeur Eagle Vision nous propose désormais en DVD.

Milt Jackson et Ray Brown

Milt Jackson chante dans un chœur de gospel dès sa petite enfance et se met très tôt au jazz. En 1944 il fonde son propre quartet , les Four Sharps et sera « découvert » par Dizzy Gillespie qui l’engage pour remplacer Charlie Parker. En 1952 il fonde le Modern Jazz Quartet qui aura un très grand succès jusqu’en 1974 (année ou il sera dissout). Au sein de son groupe, Milt Jackson se met au vibraphone dont il deviendra très vite un véritable artiste, inventant de nouvelles façons de jouer de cet instrument et l’intégrant complètement dans la formation de jazz. Il reste, encore aujourd’hui, considéré comme le plus grand vibraphoniste de l’histoire du jazz.

Raymond Matthews Brown est né en 1926 à Pittburgh, en Pennsylvanie. D’abord pianiste, il vient à la basse un peu par hasard en utilisant la troisième, contrebasse, inoccupée de son école. Très vite, il se perfectionne avec cet instrument et joue dans de nombreux clubs de jazz du pays. A 20 ans il quitte sa ville natale pour New York ou il rencontre immédiatement Dizzy Gillespie qui l’engage dans son big band. C’est au cours de cette période qu’il fait la connaissance de Norman Granz qui l’invite régulièrement au « Jazz at the Philharmonic ». En 1948, Ray Brown monte son propre trio qui accompagne Ella Fitzgerald.

Dans les années 50, Le bassiste enregistre avec le Milt Jackson Quartet. En 1952 il fait la connaissance d’un jeune trompettiste : Quincy Jones, avec lequel il jouera dix ans plus tard. Dans les années 1960, Ray Brown compose de nombreuses musiques pour la télévision et le cinéma, collaborant notamment avec Michel Legrand. Dans les années 1970 il monte de nouveaux orchestres de jazz et participe à l’organisation de plusieurs manifestations de jazz, comme le Montery Jazz Festival dont il sera le directeur pendant deux ans.

Les morceaux

Ce concert laisse libre court à l’improvisation des jazzmen et ne comporte que cinq longs morceaux :

- Slippery
- Beautiful Friendship
- Red Top
- Mean To Me
- You are my sunshine

Critique subjective

 

Ce concert est un vrai régal. Les musiciens y donnent le meilleur d’eux-mêmes et chacun d’entre eux excelle dans son domaine. Milt Jackson et Ray Brown nous font des démonstrations éblouissantes de leurs talents, mais ils y sont aidés par des accompagnateurs prestigieux que sont Eddy Davis (saxophone Ténor), Clark Terry (trompette) et surtout Monty Alexander au piano. Ce dernier nous livre d’ailleurs l’un des introductions de virtuoses dont il a le secret sur « Beautiful Firenship » ! Si vous aimez le jazz varié et dynamique joué par des musiciens de grands talents, ne manquez pas ce concert unique dont on ne peut que regretter la courte durée.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.33:1


Pour ce genre de spectacle, l’image est sans doute un petit plus sympathique mais reste assez accessoire. Le Jazz est une musique qui s’écoute plus qu’on ne regarde les musiciens. L’image est de qualité assez médiocre, avec des couleurs qui bavent un peu, quelques tâches et rayures et un certain manque de définition. On ne note toutefois pas de problème de compression. Il est toutefois regrettable que les cameramen se soient un peu trop souvent placés de façon à filmer les spots de la scène plutôt que les musiciens !

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
2.0
Anglais
5.1
Anglais
5.1


Le DVD nous propose trois pistes sonores : PCM stéréo, DTS 5.1 et Dolby Digital 5.1.

La piste en PCM, avec un débit de 1500 kbs donne une excellente définition à la musique, avec une précision supérieure à ce qu’on pourrait obtenir avec un CD-Audio. L’équilibre tonal y est parfait et la spatialisation très bien restituée. La piste DTS plein débit conserve cette très bonne dynamique en y ajoutant un soupçon de volume qui permet de donner vraiment l’impression qu’on est dans la salle de spectacle. L’éditeur a choisi de ne pas forcer sur le remixage et les enceintes surround sont donc très peu sollicitées. Le résultat est remarquable, mais ne vous attendez pas à être « sur » la scène comme dans le DVD du concert de Diana Krall, qui reste une référence en concert de jazz sur DVD.

En dolby Digital 5.1, le manque de définition dans les hautes fréquences va parfois jusqu’à masquer la danse des balais sur la batterie. Les basses sont plus présentes que les hautes fréquences, ce qui nuit grandement aux voix et à la plupart des instruments. Cette piste est à éviter et il vaut mieux choisir la piste en PCM si vous n’avez pas de décodeur DTS sur votre amplificateur.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
10 min
Boitier
Amaray


En plus d’un chapitrage des musiques et de menus animés et sonorisés, l’éditeur Eagle Vision nous propose une présentation de Norman Granz par Nat Hentoff  (en VOST), une galerie de portraits peints par David Stone Martin et des photographies de musiciens à Montreux prises par George Brunschweig. Le concert est également introduit par Nat Hentoff (en VOST) qui nous présente les musiciens.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage