Bob Marley and the Wailers : Live at the Raimbow

Bob Marley

Bob Marley (Robert Nesta Marley) est né le 6 février 1945. Son père, officier de la marine anglaise quitta le domicile conjugal après la naissance de Bob. En Jamaïque, où la musique permet de s'échapper de la triste réalité, Bob n'échappe pas à l'attrait du rythme.
Jimmy Cliff, qui avait déjà enregistré quelques singles demanda à son producteur Leslie Kong de produire Bob; il avait alors 16 ans. Les 2 singles " Judge Not " en 1961 et "One More Cup Of Coffee" en 1962 ne trouvent pas leur public.

En 1964 Bob Marley intègre le groupe " The Wailers " et y prend rapidement la tête. Dès 1965 the Wailers produisent plusieurs tubes : Simmer Down, It Hurts To Be Alone, Rule Them Rudie.

En 1971, Bob qui s'est marié et est devenu père de famille signe avec Island Records. Enfin le groupe possède des moyens financiers solides mais aussi l'accès à une technologie d'enregistrement moins système "D". Ainsi sortit "Catch a Fire" puis "Burning" incluant "Get Up Stand Up" et "I Shot The Sheriff" (repris par Eric Clapton avec le succès monstre que l'on connaît).

En 1976, le Rolling Stone magazine éleva "Bob Marley et les Wailers" (le nom du groupe changea l'année précédente) au statut de " groupe de l'année ". L'année suivante, "Exodus" asseoit définitivement le statut du groupe.

La suite de l'histoire de Bob Marley se répartit entre militantisme acharné en faveur de la paix en Afrique, concerts et lutte contre plusieurs cancers qui auront raison de lui. En 1981, il fût enterré en Jamaïque avec un statut d'un guide spirituel qui lègue un héritage certain et durable à son pays, à la paix et à la musique.
Le concert

La vidéographie de Bob Marley est constituée de nombreux reportages mais, en fin de compte, de peu de concerts. "Live at the rainbow" est le concert incontournable issu de la tournée Exodus en 1977. On y retrouve les Wailers en formation restreinte et Bob en grande forme. Il a été diffusé à plusieurs reprises à la télévision (lors des hommages) et distillé sous forme d'extraits dans la plupart des documentaires.

Quoiqu'il en soit, ce concert est un "must have", un peu plus d'une heure de musique cool qui vaut les meilleurs best of de l'artiste réunis. la présence de Bob Marley est forte; il maîtrisait parfaitement à la fois sa musique et la scène. Pour ne rien gâcher, la mise en image est d'un bon niveau avec de nombreux plans mixés et un montage à la fois "énergique" et "posé" qui contraste singulièrement avec les montages psychédéliques des stars actuelles (les substances illicites d'hier étaient-elles meilleures?). On a le temps de voir, de profiter des plans et de l'ensemble de la scène. Les différents cadrages sont également bien pensés, on sent que les cameramen avaient des consignes particulières dans les plans qui devaient être obtenus.

Si l'image est bonne, la musique l'est encore plus avec un tracklist de rêve :

1. Trenchtown Rock
2. Them Belly Full (But We Hungry)
3. I Shot The Sheriff
4. Rebel Music (3 O'Clock Roadblock)
5. Lively up Yourself
6. Crazy Baldhead
7. War / No More Trouble
8. The Heathen
9. No Woman, No Cry
10. Jamming
11. Get Up, Stand Up
12. Exodus

 

Verdict

Un incontournable, mais dont l'âge et les termes techniques sur la jaquette ne doivent pas vous induire en erreur sur la qualité du DVD; aussi regardez bien l'analyse technique.

Filmé en vidéo il y a 27 ans, l'éditeur ne pourra pas nous faire croire à une remasterisation en HD. L'image est granuleuse, la définition est comparable à celle d'une cassette SVHS c'est à dire bien en dessous de ce que peut faire un DVD.
Par contre, la tenue des couleurs et la saturation sont au top. Bien entendu, on ne peut pas comparer ce concert au dernier live des Rolling Stones et, globalement, l'image est bonne malgré son âge.

Longuement disponible en VHS MONO, voici un ré-édition DVD qui "assure grave" avec stéréo, DD5.1 et DTS. Jean Michel Jarre peut avoir peur, même Bob Marley s'y met!
Bon, sérieusement, même avec le logo DTS qui est fièrement affiché sur votre ampli, le concert reste bien sagement sur les enceintes avant et la spatialisation des sons est ... quasiment inexistante. Quelques effets pour spatialiser sur l'avant et un petit réverb pour justifier l'usage des enceintes arrière, ce n'est pas terrible.
La piste stéréo compressée en Dolby s'en tire d'une façon plus honorable et aurait peut être méritée un encodage PCM en lieu et place de ses consoeurs DD et DTS.

Menus animés et sonorisé pour l'habillage et un bonus unique constitué par un reportage de 20 minutes dans la maison de Bob (transformée en musée) sur l'artiste et ses combats. Un mini-film intéressant et documenté qui évite de tomber dans le culte de la personnalité et sait en rester à l'essentiel. Les fans acharnés resteront sur leur faim tandis que ceux qui découvrent Bob Marley y trouveront beaucoup d'informations intéressantes.