Ghoulies 1 et 2

Titre Original
Ghoulies
Genre
Pays
Etats-Unis (1985)
Date de sortie
mardi 7 décembre 2004
Durée
167 Min
Réalisateur
Producteurs
Charles Band, Debra Dion, Jefery Levy, Albert Band, Frank Hildebrand
Scénaristes
Luca Bercovici, Jefery Levy, Charlie Dolan, Dennis Paoli
Compositeur
Richard Band, Shirley Walker, Fuzzbee Morse, Paul Sabu
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Non
Non
Anglais
Oui
Non
Non
Le Film
Critique de Julien Sabatier
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
167 min
Nb Dvd
1


Ghoulies 1 :

L'histoire :

Un couple d’étudiants (Rebecca et Jonathan) s’installe dans une étrange maison ayant appartenu au père de Jonathan, un homme qui, de son vivant, pratiquait la démonologie. Comme inspiré par sa nouvelle demeure, Jonathan commence lui-même à pratiquer des rituels magiques et invoque de petits démons : les ghoulies.

Critique subjective :

Puisant abondamment dans le folklore populaire des légendes urbaines, Gremlins sort sur les écrans en 1984. Film fantastique malin dont le statut d’oeuvre culte, conforté par de multiples diffusions TV qui marqueront toute une génération de jeunes cinéphiles, est loin d’être galvaudé, le film de Joe Dante rencontre un beau succès lors de sa sortie. Espérant obtenir une réussite équivalente, quelques dérivés filmiques pour le moins opportunistes sortent rapidement dans le sillage de Gremlins. Parmi ceux-ci, on relève des titres assez connus (Critters et ses suites) et d’autres moins, à l’image d’un Ghoulies qui squatte les salles dès 1985 pour un résultat peu heureux.

Ghoulies nous narre les (més)aventures de Rebecca et Jonathan, un jeune couple qui s’installe dans une demeure ayant appartenu au feu père de Jonathan, un père qu’il n’a jamais connu et qui pratiquait la magie noire. Etrange, la bâtisse renferme des livres ésotériques fort singuliers, des statues intrigantes et une tombe dans le jardin ... autant d’éléments qui donneront sans doute à Jonathan l’idée d’organiser un rituel avec ses amis au terme d’une soirée bien arrosée. Si le rituel se solde par un vibrant échec, Jonathan persistera plus tard, seul. Il faut dire que le jeune homme a le temps depuis qu’il a pris la décision d’arrêter ses études pour nettoyer son nouveau foyer ( !), une maison qui semble avoir une certaine emprise sur lui ...

Basique au mauvais sens du terme et complètement décousue, l’intrigue de Ghoulies s’avère quasi-inexistante, à l’instar des personnages du film qui, durée de 78 minutes oblige, n’ont même pas le temps d’être présentés un tant soit peu convenablement.  Au sein d’un casting de sinistres inconnus, seul le « lynchien » Jack Nance (Eraserhead, Dune, Blue velvet, Sailor et Lula, Lost highway) se détache quelque peu du lot lors de ses très brèves apparitions à l’écran.

Mais quid des créatures-titre dans tout cela ? Rarement présentes (un comble !), les ghoulies sont en réalité de petits être maléfiques évoquant des familiers puisqu’ils obéissent aux ordres de celui qui les invoque. Leur apparence est variable mais se rapproche de certains animaux comme le chat, le rat ou le crapaud ; à noter aussi que deux ghoulies possèdent un visage humain (et sont conséquemment incarnées par ... des nains). Dotés d’un design assez sympathique, les petits monstres pâtissent néanmoins d’une animation très rudimentaire (leurs mouvements, peu fluides, sont extrêmement limités et l’on déplore un manque total d’expressivité de leurs visages).

Côté réalisation, Luca Bercovici signe une mise en scène sans relief et à tendance à enchaîner les séquences d’un ridicule fini (cf. le repas avec les lunettes de soleil), le tout sur une bande originale (Shirley Walker et Richard Band) assez mauvaise si l’on excepte un générique qui, lui, se défend bien.

Verdict :

C’est donc un brin agacé et l’oeil mi-clos que l’on suit Ghoulies, un film qui rate le coche étant donné que son pitch aurait pu accoucher sans peine d’une série B horrifique fréquentable et non de ce qui exhale de forts relents de série Z de bas étage.

Ghoulies 2 :

L'histoire :

Trouvant refuge dans l’antre de Satan, une attraction dont la fréquentation bas sérieusement de l’aile, des ghoulies vont faire du grabuge dans une fête foraine.

Critique subjective :

Deux années après un premier opus de sinistre mémoire, les ghoulies reprenaient du service dans  Ghoulies 2, le second volet d’une franchise qui comptera quand même quatre titres.
Réalisateur du film précédent, Luca Bercovici passe ici la main à Albert Band pour un résultat un peu plus heureux, grâce surtout à un scénario un tantinet plus étoffé.

L’action de Ghoulies 2 prend place dans le monde des forains, une communauté troublée depuis qu’un financier sans coeur menace de fermer les attractions ne répondant pas à un critère simple : la rentabilité économique. L’une des attractions phare, l’antre de Satan, semble ainsi vouée à mettre la clé sous la porte jusqu’au jour ou des ghoulies l’investissent. A partir de là, les spectateurs, croyant avoir à faire à d’étonnants automates, affluent en masse mais problème : certains ne reparaissent jamais. Chassées de l’attraction, les ghoulies vont alors semer une sacrée pagaille dans la fête foraine avec la gremlins’ attitude.

Bon point : dans Ghoulies 2, les créatures (dont certaines, comme la « chauve-souris » ou la « über ghouly », sont nouvelles) sont nettement plus présentes à l’écran et se révèlent plus convaincantes que naguère (sans pour autant atteindre des sommets en matière d’animation, cela va sans dire).

Verdict :

Jouant souvent la carte de l’humour, Ghoulies 2 relève donc le niveau de son triste prédécesseur mais ne parvient jamais à transcender son statut de série B horrifique sans panache, dommage.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
Au vu de l’âge des deux films (une petite vingtaine d’années au compteur), de l’éditeur (peu réputé pour proposer des qualités d’image décentes) et du prix de l’objet (une poignée d’euros), c’est une bonne surprise qui est ici au rendez-vous étant donné que l’image de Ghoulies 1 et 2 s’avère tout à fait correcte avec une définition largement acceptable, des couleurs bien saturées, des défauts de pellicule relativement mineurs et une compression qui sait se faire discrète.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
1.0
Une qualité sonore fort honnête même si, mono oblige, l’ensemble manque sacrément de vigueur et fait preuve d’une amplitude logiquement réduite. N’en demeure que les différentes pistes proposées sont « propres » et présentent un dosage relativement habile entre les différents éléments sonores (dialogues, effets sonores et musique). On notera que les versions françaises bénéficient de doublages datés et assez ridicules qui se remarquent d’autant plus que les voix sont, comme trop souvent, surdosées dans la langue de Molière.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
0 min
Boitier
Amaray
Le désert de Gobi autrement dit ... strictement rien !
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
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Com. audio
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