Half Life 2

Genre
Pays
USA (2004)
Date de sortie
mardi 16 novembre 2004
Durée
800 Min
Plateforme
PC
Informations
Complémentaires
Configuration conseillé: AMD ou INTEL 1.6 Ghz, 768 Mo RAM, carte graphique Direct X9 comportant 128 Mo RAM, 4.5 Go sur le Disque Dur, Lecteur DVD-ROM et une connexion Internet est INDISPENSABLE
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Non
Non
Le Jeu
Critique de Pierre Dubarry
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
800 min
Nb Dvd
1


Ça fait sept années que je me prépare à cette suite, autant psychologiquement que physiquement. Je me suis laissé pousser la barbe, teint en roux, j’ai dupé mon ophtalmologiste pour porter des lunettes, et je viens de passer ma licence en ingénierie et je pense être prêt. Toutes les nuits je refais ce même cauchemar ou le G-Man me harcèle... je m’imagine encore dans les roches graniteuses de Black Mesa, et de cette horrible catastrophe. Je n’en peux plus seule une nouvelle aventure digne de ce nom pourrai me sortir de cette mauvaise passe !

 

 

Levons le voile...

Après cinq longues années Half-Life 2 arrive enfin sur nos PC ; et pourtant bon nombre de soucis l’on retardé, entre le fameux vol du code-source, les procès et les retards consécutifs on se demandait encore si ce jeu allait encore pouvoir nous émerveiller. Et ça commence plutôt mal, en effet pour pouvoir se délecter de cette aventure il faut disposer d’une connexion Internet. Ce qui laisse une catégorie de joueurs sur le côté et ceci est assez injuste. Quand aux autres, ils doivent patienter de 1 à 2 heures pendant les périodes d’affluence pour pouvoir enregistrer le titre via la plateforme Steam, seulement le comble est qu’il faut se connecter à chaque utilisation du jeu. Cela résulte du climat de pression et de paranoïa lors du développement ; mais mis à part cette procédure très énervante, le jeu est un véritable sans-faute !

 

Votre terrain de jeu

L’aventure débute dans la Cité 17 en métro. Le joueur est totalement libre de ses mouvements, un petit air de nostalgie s’empare de moi... et ce n’est pas fini ! La balade continue en ville, absolument monumentale au passage, ou on entends par-ci et là le chant des oiseaux mais surtout les messages de propagandes du « Maire mégalomane »et ce, ou que l’on soit. Puis quelques instants après, on retrouve deux vieilles connaissances que sont Barney (personnage attachant dans le premier opus, dont un add-on a été entièrement consacré) et le fameux professeur Alex Kleiner de Black Mesa, mais aussi Elie Vance qui à désormais une fille, charmante mais surtout d’une aide indispensable. Après un briefing sur Cité 17, grande mégalopole futuriste, au pouvoir d’un mégalomane, largement inspiré de 1984 (G. Orwell). On récupère la fameuse combinaison orange de Gordon, c’est alors qu’une petite musique vient nous rappeler subitement le complexe de recherche Black Mesa et ses rochers en granit roses. Ça y est nous sommes enfin prêt pour reprendre du service et ce par la force des armes !

 

 

Freeman Personn Shooter

La lourde tâche pour le jeu consistait à reprendre les qualités du premier en tant que bases, tout en y apportant une évolution significative ; et bien notre première crainte s’estompe bien vite puisque le pari est relevé de façon magistrale. C’est le véritable catalyseur de l’immense plaisir que l’on ressent en prenant le jeu en main, et c’est bien le seul jeu du genre à nous proposer cela. Dans son déroulement le jeu se veut classique, toujours ponctué par des chargements intempestifs, et des scripts totalement immersifs. Exemple, lorsqu’on un groupe d’ennemi situé sur une plateforme bancale nous tire dessus, le choix s’offre à nous de tous les éliminer en vidant son chargeur, ou bien de tirer quelques balles sur la base de cette plateforme pour que celle-ci s’effondre et emporte vos ennemis de ce fait ; l’idée est simple mais le fait est que personne n’avait jamais pensé à une telle interaction directe auparavant ! Ceci est possible grâce au génial moteur physique Havok, dont on pensait absolument tout connaître. Absolument tous les éléments des décors sont utilisables donnant un sens très logique face à certaines situations. Le challenge n’est pas corsé mais s’avère néanmoins très astucieux.

 

Des ennemis cauchemardesques

Dans cet épisode nos assaillants sont nombreux, que ce soit les Metrocops qui représentent les forces les plus répandues, les zombies, les Strider, les Hélicoptères combinés et bien d’autres encore, donnent beaucoup de fil à retordre tout au long de l’aventure. Les Metrocops sont sans aucun doute possible, nos ennemis vidéo ludiques les plus redoutables ; ces derniers ont l’énorme avantage et la capacité de s’adapter à l’environnement dans lequel ils se trouvent ; alors éviter de se cacher trop longtemps au même point est une nécessité vu qu’ils pourront organiser un plan d’attaque pour vous cerner ! De plus les Scanners combiné viendront signaler notre position instantanément pour que les ennemis puissent connaître l’endroit précis où l’on se cache; comme quoi il faut toujours accorder de l’importance à ce qui n’en a pas aux premiers abords.

N’oubliez pas le fait que vous incarnez Gordon Freeman ! Vous disposerez ainsi d’un arsenal à faire pâlir John Rambo lui-même. Nous avons le choix entre un revolver de base, mitraillettes, le fameux magnum 357, fusil à pompe, fusil laser, RPG, Canon Glauss et le légendaire pied-de-biche. L’arme la plus jouissive et innovante est le Gravity Gun qui à la capacité de prendre n’importe quel objet du décor de poids raisonnable et de l’envoyer sur nos ennemis ! Autant vous dire qu’en jetant un radiateur en fonte sur un assaillant fait beaucoup de dégât. Puis vers la fin du jeu (une quinzaine d’heures environ) on peut soulever un ennemi et le balancer sur ses partenaires ! Le moteur Havok excelle une fois de plus et montre l’étendue de ses capacités.

 

 

Half-Life 2 met tout le monde d’accord

Dire que ce titre est une révolution du FPS serai mentir, il s’inscrit plutôt dans une évolution significative du genre, plaçant pour ses futurs concurrents la barre très haute. Gordon n’a rien perdu de son talent, et frappe encore très fort, de par son aventure ou l’ennui n’apparaît jamais, pour laisser place au plaisir que l’on a put ressentir lors de ses premières aventures. Passé les quelques soucis de Steam, Half-Life 2 est une épopée dépaysante qui doit figurer sur la logithèque de tous joueur qui se respecte.

 
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
4/3 couleur
Format Cinéma
Sans objet


Half-Life 2 est un véritable enchantement pour la rétine. La Qualité des graphismes est supérieure à un « Far Cry » et en deçà d’un « Doom 3 » mais là où il enterre ses concurrents directs c’est grâce à son sens du détail absolument ahurissant. Jamais un tel jeu n’avait poussé la minutie jusqu’à un pareil niveau, même les détails auxquels vous ne ferez attention sont modélisés avec la même maestria. Mais là n’est pas sa seul qualité bien au contraire, la modélisation des personnages est en soi une mini révolution. Notamment les expressions faciales criantes de vérité ; on peut sentir la crainte, le dégoût ou la joie dans un simple regard ou même sur les lèvres du personnage, et jamais cela n’avait été accompli sur une production vidéo ludique. Valve frappe fort, très fort et impose un nouveau standard graphique absolument impressionnant.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1


La bande-originale est vraiment efficace, sans jamais trop en rajouter elle sait se faire attendre même lors des scènes d’actions soutenues. Niveau ambiance sonore c’est absolument gigantesque, du moindre coup de feu, au chant paisible des oiseaux ou du vent c’est vraiment un pur régal, et un enchantement pour nos enceintes. Pour ce qui est du doublage les voix sont bien définis par rapport au physique et au mental des personnages, notion spéciale à Gordon qui comme à son habitude ne parle jamais ou rarement, un timide probablement.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
999 min
Boitier
Amaray


Half-Life avait marqué l’histoire du jeu en réseau, et bien sa suite en fait tout autant avec Counter Strike Source (fourni avec le jeu) qui bénéficie de modes nombreux et extrêmement diversifiés, mais rassurez-vous seul la qualité graphique change, le gameplay est identique à CS 1.6. Permettant des parties à 32 joueurs, des centaines de milliers de gamers vont fragger jours et nuits sur ces modes et ce pendant quelques années !
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage