Medecine Man

L’histoire

Le Dr. Rae Crane (Lorraine Bracco) est une éminente biochimiste, employé par une puissante société pharmaceutique. Elle est envoyée dans la jungle amazonienne pour y retrouver le Dr. Robert Campbell (Sean Connery), qui y travaille depuis de nombreuses années sans indiquer l’état d’avancement de ses recherches. Après un périple à travers la jungle, elle parvient au village où s’est installé Campbell, que les autochtones considèrent comme leur sorcier.

Dés l’arrivée de sa consoeur, Campbell, assez rustre, se déclare déçu de ne pas avoir reçu un assistant masculin comme il l’avait demandé. Voyant que la poursuite de ses recherches est en jeu, il fait part au Docteur Crane de sa découverte incroyable : un vaccin contre le cancer. Devant l’incrédulité de celle-ci, Campbell lui fait une démonstration sur des rongeurs avant d’avouer qu’il a perdu la recette du médicament miracle…

 

Critique subjective

Medicin Man a été réalisé en 1992 par John McTiernan, plus connu pour ses nombreux films d’actions comme « Die Hard » (Piège de Cristal) ou « Hunt for Red October » (A la poursuite d’Octobre Rouge) où jouait déjà Sean Connery. Il signe ici un film « d’aventure » romantique où l’acteur principal partage son rôle avec la jungle amazonienne. On a connu le scénariste, Tom Schulman, plus inspiré lorsqu’il écrivait « Le cercle des Poètes Disparus ». Ici, l’intrigue (si on peut parler d’intrigue) tient sur la demi face d’un ‘post it’ et le spectateur assiste, en baillant, à l’histoire d’amour qui se noue entre les deux acteurs principaux.

Le film utilise un ressort classique depuis « Out Of Africa » : une femme blanche inexpérimenté se retrouve en milieu hostile (ici la jungle) avec un homme blanc, mur et séducteur, qui va l’initier à la nature qui l’entoure. La femme doit, évidemment, tomber amoureuse de l’homme blanc (et inversement) et tout deux vivront le grand amour après avoir traversé des épreuves ensemble. Dans « Medicine Man », McTiernan a tenté de pimenter l’histoire avec quelques pointes d’humour bienvenues, mais celle-ci sont bien minces et ne parviennent pas vraiment à accrocher le spectateur.

Restent les très beaux décors de ces lieux pratiquement inviolés par l’homme, renforcés par une belle image et une bonne bande sonore. Le film se veut d’ailleurs une sorte de plaidoyer pour la sauvegarde de cette nature sauvage, mais l’excès de mièvrerie occulte en grande partie ce message. Un film qui reste donc parfaitement dispensable, sauf à vouloir absolument voir le meilleur acteur des « James Bond » avec une queue de cheval !

L’image d’ensemble est globalement assez belle. On note bien un léger manque de définition, un grain assez présent et des fourmillements sur les arrières plans unis, mais les couleurs sont assez belles et l’atmosphère humide et luxuriante de la jungle est bien retranscrite. Le film ne présente aucun problème de compression.

Deux pistes sonores nous sont proposées, en Dolby Surround Française et Anglaise. Les deux pistes sont pratiquement équivalentes au niveau des sons d’ambiances et de la musique, avec une ampleur très légèrement supérieure sur la piste anglaise (mais c’est subtile). Le doublage français est satisfaisant dans l’ensemble. Les effets surround sont très présents dans le film pour nous faire partager les bruits de la natures : chant des oiseaux, bruit de la pluie… Cela rajoute beaucoup à l’ambiance générale pour le spectateur. Le caisson de basse sera également à la fête lors du gros orage (à 30 minutes environ) : attention aux voisins !

Pour ce DVD, l’éditeur GCTHV nous propose un chapitrage du film et trois malheureuses bandes annonces : « A la rencontre de Forrester », « Lancelot » et « La Rose et la Flèche ».