Catwoman

Titre Original
Catwoman
Genre
Pays
Usa (2004)
Date de sortie
mercredi 16 mars 2005
Durée
97 Min
Réalisateur
Producteurs
Denise Di Novi et Edward McDonnell
Scénaristes
John Rogers, Mike Ferris et John Brancato
Compositeur
Klaus Badelt
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Anglais
Non
Non
Non
Français
Oui
Oui
Non
Le Film
Critique de José Evrard
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
97 min
Nb Dvd
2


Synopsis

Patience Philips est une artiste douée, mais maladivement timide, qui se contente d'un modeste emploi de dessinatrice publicitaire au sein du conglomérat Hedare Beauty que dirigent le tyrannique George Hedare et sa femme, le légendaire top modèle Laurel. Hedare Beauty, qui affiche pour slogan "Jouvence et Beauté… à tout prix", se prépare à lancer LE cosmétique miracle censé procurer aux femmes un visage et un corps à jamais immaculés. Patience découvre que le produit ne possède aucune de ces vertus, mais est froidement tuée par ses patrons avant d'avoir pu dénoncer l'imposture. Tout n'est pas perdu, cependant, car Patience ressuscite sous l'empire d'une force mystérieuse. Elle se réincarne, magnifiée, en une femme féline, sensuelle, d'une agilité et d'une force surhumaines : Catwoman…

Critique Subjective

Scénario à châtier

Le problème de ce film est qu'il n'est pas aussi pitoyable que le laissait entendre les critiques lors de sa sortie en salle mais on n'en est pas loin. Nous sommes ici en plein choc entre les anciens et les modernes. Le scénario est digne d'un film de super-héros d'il y a 10 ans, avant Blade et Spiderman. En effet, ce type de film est balisé et structuré à l'avance: découverte du personnage, de l'acquisition de son super pouvoir, premières épreuves et victoire à la fin. Ici, le scénario hésite toujours entre la description de la timidité de Patience et la félinité exubérance de Catwoman. De plus l'attirail Sado maso dont elle est clairement affublé ( et qui met en avant les formes généreuses de Halle Berry) n'aide pas à rendre l'héroïne sympathique ni attachante mais plutôt ridicule. De plus de nombreuses incohérences viennent chatouiller la sensibilité du spectateur attentif

La réalisation chatoyante de Pitof

Donc coincé entre une histoire à l'ancienne et une réalisation moderne, Catwoman a du mal à évoluer loin de la litière dans la quelle elle se vautre. En effet, si la réalisation de Sam Raimi se concentre sur Peter Parker en tant qu'être humain faillible et empli de doute, puis sur Spiderman quasiment immobile en évoluant au bout de sa toile dans un cadre parfaitement lisible par le spectateur  la caméra de Pitof n'arrive pas à suivre les chatteries de Catwoman sautant d'un immeuble à un autre et les combats manquent de lisibilité. De même la transformation de Patience en Catwoman est trop brutale pour être crédible  et là le scénario ronronne un peu trop,il lui suffit de changer de coupe de cheveux pour changer de personnalité. (Par exemple, libérée de ses complexes, Catwoman commence par régler quelques comptes et s'offrir certains plaisirs trop longtemps négligés. Ces exploits ne tardent pas à compliquer les relations qui s'ébauchaient entre la douce et timide Patience et l'honnête inspecteur Tom Lone, qui ne peut s'empêcher d'être fasciné par les frasques de la "féline fatale", accusée par la rumeur publique d'une série de crimes.)

Pitof, le chat piteux

Pourtant certains mouvements de caméra sont brillants et la technicité de la mise en oeuvre de ce film est à souligner (qualité de l'image, des décors même si leur provenance numérique est parfois un peu trop flagrante : la scène de résurrection de Catwoman par exemple). De même le châtiment de la méchante à la fin du film est brutale (sa peau est comme du diamant mais elle subit les traces d'ongles de Catwoman ). Pour résumer le scénario est bancal, à force d’hésiter entre introspection chatterton et action à tout crin, on s’ennuie ferme puisque les scènes d’actions arrivent trop tard pour réveiller l’intérêt

Un dernier mot

Pitof n' a pas été châtré par Hollywood mais il est simplement desservi par un scénario trop pale et convenu pour transformer une histoire de chatte en  bon film. Qui a dit que ça ressemblait au syndrome Vidocq ?
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.40:1


Par contre du point de vue technique , ce DVD est au top. La définition de l’image est abyssale, les contrastes sont au top et la profondeur d’image est incroyable. Les textures des peaux et le décor sombre sont merveilleux et chatoyants.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1
Anglais
1.0


Idem au niveau du son, la circulation frontale est exemplaire, les dialogues sont intelligibles quoique un peu en retrait (mais sur la Vo c’est nickel) et les surrounds sont à la fête. Le caisson n’est pas en reste puisqu’il ronronne et vrombit dès que Catwoman met la pâtée à ses adversaires. La Vo est un cran au dessus de la Vf qui cartonne déjà.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
50 min
Boitier
Amaray avec fourreau cartonné


• Les Multiples visages de CATWOMAN (29’44) : Eartha Kitt nous raconte l’historie de Catwoman. Elle a d’ailleurs joué Catwoman dans la vieille série Batman, légèrement parodique. En démarrant avec la Bd et l’évolution du personnage, le documentaire s’intéresse et interview toutes les actrices qui ont interprétée la féline sensuelle. Mais où est Pitof ?
• Scènes inédites (6’25) : Des scènes finalisées enlevés sans doute pour une raison de rythme et de durée de film à ne pas dépasser. C’est dommage car les personnages prennent plus de densité, notamment la méchante jouée par Sharon stone piégée elle aussi par le cycle infernal de la beauté et des apparences. Mais où est Pitof ?
• Les Coulisses (13’23) : C’est la featurette par excellence qui mélange les images du film et els interviews des acteurs à des fins de promotion. On a même le droit au dresseur de chat. Mais où est Pitof ?
• Bande-annonce originale (56)

Un dernier mot sur les bonus

Une double édition collector bien artificiel car les bonus auraient largement pu tenir sur le premier DVD contenant le film. De plus l’absence totale de Pitof parait étrange. Volonté de ne pas soutenir un film raté ou écarté par les producteurs pour cause de ratage ?
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
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