Namu, l'orque sauvage

L’histoire

Hank Donner (Robert Lansing) est un océanographe qui étudie différentes sortes de poissons sur les côtes nord américaines. Un jour, alors qu’il observe des baleines grises, il est surpris par des coups de feu. Ce sont des pécheurs qui tirent sur des orques et viennent d’en blesser un. Immédiatement, Hank se rend sur les lieux et parvient, de justesse, à les empêcher de tirer sur un mâle qui accompagne sa femelle échoué sur la plage. Malgré la mort de sa compagne, l’orque reste prés de la plage.

Hank décide alors de rester dans la crique pour étudier l’orque, mais les habitants du village voisin, essentiellement des pécheurs, refusent que cette ‘baleine tueuse’ reste dans les parages. Hank va avoir fort à faire pour éduquer les habitants et pour protéger l’orque pour qui il se prend rapidement d’affection…

 

Critique subjective

Le scénariste de « Namu, l’orque sauvage », Arthur Weiss, est à l’origine de plusieurs épisodes de la série télévisée « Flipper le dauphin » et de deux films sur Flipper. Il connaît donc son affaire en ce qui concerne la gestion des animaux.

« Namu, l’orque sauvage » est un film familiale, très proche du documentaire dans son intention d’éduquer le spectateur afin qu’il ne considère pas les orques comme des monstres. Réalisé en 1966, ce film s’inscrit dans un mouvement ‘écologiste’ naissant qui fait contrepoids aux nombreux films catastrophes faisant intervenir des animaux ‘mutants’ sortis dans les années 50. Plein de bons sentiments, ce film contient beaucoup de longueurs (sauf si on aime regarder des orques) et son aspect ‘pédagogique’ fait maintenant pâle figure par rapports aux nombreux documentaires réalisés sur ces animaux. Il reste un frisson (très léger) d’aventure qui plaira peut-être aux jeunes enfants qui seront rassurés par le ‘happy end’ très américain.

La qualité d’image est assez variable au cours du film. Les scènes sous-marines et les images d’archives au début du film sont d’une qualité assez médiocre, avec des tâches et des bandes sur l’image. Les images avec les acteurs sont de meilleure facture, avec une définition satisfaisante et des couleurs assez belles.

Plusieurs pistes sonores en Dolby Digital 2.0 sont proposées, dont une piste française et une piste anglaise. La dynamique est assez mauvaise dans les deux cas et il faudra pousser le volume pour comprendre les dialogues. La spatialisation est également assez limitée, laissant penser que peu d’efforts ont étés fournis pour améliorer la piste mono d’origine.

Pour ce DVD, l’éditeur Warner se contente du stricte minimum en proposant des menus fixes assez laids et un simple chapitrage en guise de supplément.