Ridge Racer

Titre Original
Ridge Racer
Genre
Pays
France (2005)
Date de sortie
jeudi 1 septembre 2005
Durée
999 Min
Plateforme
PSP
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Non
Non
Non
Le Jeu
Critique de Frédéric Beaufrere
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
all
Durée Film
999 min
Nb Dvd
1


La sortie de la PSP française le 1er septembre dernier ne pouvait se faire sans la présence d’un Ridge Racer à son catalogue. Le jeu de course automobile culte de Namco a déjà marqué des générations de joueurs depuis les salles d’arcades jusque dans nos consoles de salon, pour maintenant investir la console portable de Sony. Qu’en est-il exactement du résultat ? Les développeurs de Namco ont-ils su mettre à profit hardware de la PSP ? Quelles surprises réserve cette version mobile ? Toute la vérité vous est révélée ici.

Une interface soignée

L’interface est aussi soignée que la présentation du titre. Les menus de Ridge Racer sont accompagnés d’une voix off féminine qui vous confirme les choix effectués d’un ton suave et rassurant. La navigation est rapide, ponctuée de très rares et très courts temps de chargement.

Quatre modes de jeu sont accessibles : la « bataille sans fil » permet de créer ou de rejoindre une partie wireless via la connexion Wifi de la console (jusqu'à 8 joueurs simultanément) tandis que le mode « contre la montre » permet d’améliorer ses chronos sans être gêné par le moindre concurrent. Le mode « course simple » est destiné à entrer rapidement dans l’action le temps d’un circuit mais c’est sans aucun doute le mode « coupes » qui revêt le plus grand intérêt.

Ce mode est en fait un hommage à la série. Il vous propose de revivre toute l’épopée Ridge Racer en parcourant la totalité des 24 circuits (4 originaux) présents dans les épisodes de la série depuis le premier opus de 1993 jusqu’à nos jours. Une mission qui vous imposera de vous qualifier correctement à chaque course pour remporter la coupe et débloquer une récompense, un circuit, un véhicule, une épreuve.

Contrôlé à 330 km/h

Chaque course est constituée de 12 participants (votre position est la dernière) et lors de chaque départ, l’objectif de qualification est imposé pour pouvoir passer à la course suivante. Pour vous épauler dans cette tâche, 58 bolides sportifs répartis en 6 classes sont proposés. Bien évidemment, c'est au joueur de débloquer les véhicules les plus puissants ou les kits d'amélioration. Si les premières voitures disponibles plafonnent à 220 Km/h, les plus véloces atteignent 330 km/h sans souci, vitesse à laquelle la PSP délivre toute sa puissance sans broncher.

Le modèle physique de comportement des véhicules est volontairement fantaisiste car la part belle est donnée à la glisse. Le principe est le même sur les différents opus de la série : partir en dérapage à haute vitesse permet de recharger jusque trois réserves de nitro, qui peuvent être déclenchées à tout moment pour fondre sur les concurrents qui vous précèdent.

Les concurrents, au nombre de 12, sont clairsemés sur le circuit. Leur comportement prévisible permet de s’en débarrasser sans trop de problèmes une fois le tracé du circuit maîtrisé, ceci au prix de quelques essais infructueux au fur à mesure que la difficulté augmente.

Le gameplay se résume à relâcher légèrement puis actionner à nouveau l’accélérateur dans des virages bien choisis, ce qui permet de partir en dérapage jusqu’à ce que vous décidiez de contrebraquer ou reprendre un peu de vitesse en alignant à nouveau votre bolide avec le sens de la chaussée. Le moment venu, une poussée de nitro permet de gagner des places pour atteindre les objectifs fixés à chaque course. Les pilotes émérites n’auront que très rarement recours au frein pour ne pas nuire à leur chrono. On ne peut faire plus simple et plus arcade.

La durée de vie

La difficulté progressive et le déblocage de nouvelles classes de véhicules permettent d’évoluer au sein de coupes de plus en plus coriaces. Une fois les coupes « débutant » et « pro » achevées, des coupes « expert » imposent de recourir au passage des vitesses de façon manuelle pour espérer sortir vainqueur de ce nouveau challenge. Au total, 39 coupes constituées de 2 à 6 courses (choisies parmi les 24 circuits disponibles) devront être maîtrisées. De quoi assurer quelques heures de jeux et avaler de nombreux kilomètres de tarmac. Fort heureusement, les menus de Ridge Racer permettent à tout instant d’abandonner une coupe en cours pour la reprendre plus tard, la sauvegarde de votre progression étant gérée automatiquement.

Au détour des menus, on découvre qu’il est aussi possible de créer ses propres coupes grâce à un assistant. Sélectionnez la durée de votre coupe (jusqu’à 60 minutes) puis la classe de véhicule désirée et Ridge Racer générera automatiquement une coupe personnalisée constituée de courses choisie aléatoirement. Une facilité qui étend encore la durée de vie du jeu et renouvèle le challenge.

En conclusion

Ridge Racer est le hit d’arcade par excellence. Le joueur ne peut qu’être aspiré par le bien être visuel qui se dégage des écrans qui s’enchainent. Outre le choix du circuit dont seul le tracé est révélé dans le menu, les véhicules proposés sont personnalisables, la touche « select » de la console permettant d’en retoucher le coloris.

Les graphismes saisissants de finesse, la fluidité et l’impression de vitesse en disent long sur les capacités de la console. Le crissement de la gomme sur le tarmac fait grimper votre taux d’adrénaline au rythme des musiques qui plongent le joueur dans l’univers si particulier qu’à su créer Namco avec sa série des Ridge Racer. Les amateurs d’arcade apprécieront de s’immerger dans cette version portable qui renoue avec la qualité des meilleurs opus de la série.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
Sans objet


Sur les pavés, ma gomme

A peine lancé, Ridge Racer affiche une longue introduction cinématique en 3D dans laquelle Reiko Nagase, la muse de Namco, s’affiche en robe courte allongée sur le capot d’une voiture de sport au design des plus agressifs. Un chronomètre à la main elle attend son rendez-vous : une autre voiture de sport qui avale le bitume à vitesse lumière dans les rues d’une mégapole, marquant généreusement le sol de sa gomme.

Les superbes images s’enchainent et le ton est donné : un très gros travail a été nécessaire pour la réalisation de cette seule introduction qui suffit à scotcher le joueur à l’écran de sa PSP. On retrouve là tout le savoir faire des japonais qui brillent souvent dans ce domaine sur les salons console les plus prisés de la planète, Ridge Racer n’en est pas exempt.

Un monde parfait

Ridge Racer rime avec bonheur. Soleil, palmiers, plage, crépuscule, mégapoles lumineuses, pont grandioses, tunnels fluorescents, feu d’artifices, tous les décors traversés ont un parfum de liberté, tout y est propre et lissé. Ne comptez pas courir sous la pluie ou dans la boue, ambiance édulcorée et paisible oblige. Sites splendides et bolides de rêves, tel est le maître mot.

Le tout est servi par des textures soignées, des effets de lumières très bien choisis et une modélisation du décor somptueuse pour une machine portable. Le paysage défile à haute vitesse et l’horizon visible est à bonne distance, sans qu’aucun effet de clipping ne soit décelable.

Un émerveillement pour les yeux et les oreilles, qui ferait parfois oublier la course tant on peu se laisser distraire par telle rangée de palmier au bord de l’eau, telle chute d’eau au détour d’un virage, tel hélicoptère ou tel avion de ligne en train d’atterrir au ras de la piste pendant que l’on bataille pour gagner une place.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
2.0


Plein les feuilles

La partie audio de Ridge Racer est à la mesure de ses graphismes. Outre les bruitages environnementaux très arcade, le départ est aussi le moment de choisir votre bande son stéréo parmi les 5 disques virtuels constitués des musiques des différents opus de Ridge Racer.

Tous les styles y sont présents : disco, groove, house, techno, on y trouve par exemple l’excellent « Eat Me », une piste percutante directement inspirée de Pac Man et agrémentée des bruitages de l’ancêtre des jeux vidéo. Les 30 pistes sonores sont variées, de qualité et toujours adaptées à l’ambiance High Tech de Ridge Racer.

En course, un DJ commente votre pilotage, vous encourage ou se permet parfois des remarques selon la situation, tandis que la musique bat la mesure au rythme de votre pouls au bord de la rupture. L’action est immédiate et l’on se surprend parfois à jouer en apnée lorsque l’on négocie certaines courbes audacieuses dans les niveaux les plus élevés.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
20 min
Boitier
Amaray


Les surprises

Namco a agrémenté son titre de quelques surprises. Non content de proposer des cinématiques d’introduction et de générique de fin de toute beauté, l’éditeur propose aussi en bonus les vidéos d'introduction des précédents opus de la série. Vidéos débloquées dans les tous derniers niveaux du jeu. 

Parmi les goodies, on peut également profiter pendant le chargement principal de Rally X, jeu d’arcade qui animait les soirées dans les salles dédiées au tout début des années 80.

Autre cadeau de Namco, après avoir remporté tout ce qui peut l’être en mode « Pro », la superbe cinématique de conclusion de Ridge Racer s’achève en livrant quelques secrets pour disposer de Nitro à la demande ou pour explorer les circuits en mode miroir.

Enfin, un mode exclusif est à débloquer et rallonge encore la durée de vie du titre, mais je n'en dit pas plus. Une surprise finale bienvenue qui récompense le joueur, comme tout bon titre de course qui se respecte.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Codes spéciaux