Le Jeu
Critique de Pierre Dubarry
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
999 min
Nb Dvd
1
Dragon Ball et les jeux de combats, c’est une longue histoire d’amour, parfois teintée d’amertume. En marge de la série Xenoverse apparue en 2015, et qui mélange habilement combats et certains mécanismes directement empruntés au genre RPG, la licence fait un retour aux sources avec un énième jeu de combat. Dire que Dragon Ball Fighter Z était attendu tient de l’euphémisme, voyons de plus près si les promesses sont réellement tenues.
Depuis l’apparition du légendaire manga adapté à la télévision en 1989, avant de le voir arriver en France un an plus tard dans le Club Dorothée, l’univers créé par Akira Toriyama est certainement l’un des plus prolifiques en matière d’adaptations jeux vidéo. De Dragon Ball : le Secret du Dragon sur NES, jusqu’aux multiples titres sur GameBoy, SNES, Megadrive, PS One, PS2, etc., la licence s’est systématiquement invitée sur chaque nouvelle génération de consoles (ou presque). Altérant le chaud et le froid, bien que certains titres restent dans les mémoires, à l’instar des séries Budokai et Budokai Tenkaichi, d’autres laissent davantage un goût amer, par exemple Super Dragon Ball Z , Dragon Ball Z Burst Limit, sans parler de l’énorme sortie de route Dragon Ball Z : Sagas qui détient probablement la palme de la pire adaptation vidéoludique. Quel chemin suivra Dragon Ball Fighter Z ?
Fan service à plein tube
En matière de choix des personnages, le jeu met certainement les petits plats dans les grands. Dès le départ, le joueur accède à une vingtaine de personnages, parmi lesquels nous retrouvons Sangoku Super Saiyan 1, Krilin, Yamcha, Tenshinhan, Sangohan, Trunks, Vegeta, Buu, Piccolo, et bien d’autres encore. Certains personnages se débloqueront par l’intermédiaire du mode Histoire, tandis que l’on peut imaginer (malheureusement), voir la liste étoffée via de futurs DLC payants.
Malgré la multiplicité des protagonistes, chaque personnage dispose de sa propre panoplie de coups et d’attaques spéciales, et un maniement très différent en fonction de la morphologie de chacun ; la faible mobilité d’un Buu ou Nappa est compensée par une énorme force de frappe lors des joutes en corps à corps, tandis qu’un Sangoku s’appuie davantage sur une très grande vitesse d'exécution et la capacité d'enchaîner rapidement les combos et autres kamehameha.
Le titre propose également 13 stages très variés, et partiellement destructibles. Certains pouvoirs spéciaux ou combos auront pour impact d’altérer l’environnement, voire de détruire certains éléments en arrière-plan (montagnes, tours, etc.) lors d’un finish « destruction », mais cela ne va plus loin. Mention spéciale à la bande-son, sympathique certes, mais qui a tendance à quelque peu agacer sur la longueur, elles ont d’ailleurs la fâcheuse habitude de couvrir les dialogues, ce qui nécessite de passer par la case options pour calmer ses ardeurs. On aurait d’ailleurs préféré retrouver la bande-son de l’animé original…
Mais l’une des principales forces de ce nouvel opus de DBZ tient résolument dans habillage graphique ; le travail réalisé par les équipes d’Arcs System Works est monumental. Une vraie fracture de la rétine, le mélange 2D/3D est somptueux, jamais nous n’avions jusque-là autant eu l’impression de nous retrouver face à un jeu aussi ressemblant à l’animé. Chapeau bas. D’autant plus que les fans sont ici gratifiés des savoureuses voix !
Un mélange des genres réussi
Mais plus que cet habillage graphique de toute beauté, le principal atout de Dragon Ball Fighter Z tient dans un gameplay soigneusement équilibré. Une prise en main résolument accessible pour les joueurs peu habitués aux jeux de combats, permettant d’exécuter facilement des combos et des attaques spéciales sans avoir à mémoriser une tonne d’enchaînements de touches, mais qui d’un autre côté s’avère à même de parler tout autant aux joueurs expérimentés, qui peuvent s’appuyer sur un large panel de coups pour contrer au bon moment, trouver la faille, et prendre l’avantage sur leur assaillant. Malgré son accessibilité fort plaisante, il faudra néanmoins se montrer patient et apprendre les fondamentaux, et saisir toute la profondeur du gameplay.
Le mode Histoire, regrettablement inintéressant tout au possible, présente au moins l’avantage de faire office de tutoriel. Avant de s’attaquer aux modes combats en ligne, dont le niveau s’avère très généralement relevé en mode Combat Classé, mieux vaudra se montrer patient en enchaînant les combats dans les modes Entraînement et Arcade, le tout saupoudré de quelques combats amicaux.
Conclusion
Rarement un jeu Dragon Ball aura suscité une telle attente, mais au vu du résultat, Dragon Ball Fighter Z est très certainement l’une des meilleures adaptations vidéoludiques de la saga. Un jeu à la fois dynamique, technique et résolument accessible, qui promet de nombreuses, très nombreuses heures de plaisir aux fans et adeptes de jeux de combats.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
Ultra HD 2160p
Format Cinéma
1.33:1
Jamais un jeu n'aura été si proche dans son habillage graphique de l'animé original; et probablement l'un des plus beaux jeu de combat jamais vu à date. Le travail opéré par Arcs System Works décroche littéralement la mâchoire, tant par la qualité de modélisation des personnages de l'univers d'Akira Toriyama, mais alors que dire des somptueuses animations, du rendu des explosions et des furieuses cut-scenes enclenchées lors des Super Kamehameha et autres supers attaques.
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Japonais
5.1
Anglais
5.1
Les nostalgiques du Club Dorothée auraient sûrement préféré retrouver les voix françaises, c’est un fait, mais le plaisir que nous fait ici l’éditeur avec les excellentes voix japonaises est largement appréciable. On ne peut pas en dire autant de la bande-son, malgré quelques musiques pas déplaisantes, la plupart des morceaux sont agaçants sur la durée, et font pâle figure face à l'OST original de l'animé et des ses diverses déclinaisons.
Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
999 min
Boitier
Amaray
Malgré un mode Histoire inintéressant au possible, Dragon Ball Fighter Z trouve bien plus son intérêt dans le mode Arcade, qui permet de remporter de nombreux zenis (monnaie du jeu), que l'on pourra dépenser dans des lootbox (une mode décidément...), mais également le mode Tournoi et Local, et les incontournables modes de combats en ligne, classés ou amicaux.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage