Ashita no Joe

Titre Original
Ashita no Joe
Genre
Pays
Japon (1980)
Date de sortie
dimanche 30 octobre 2005
Durée
384 Min
Réalisateur
Avec
Producteurs
Shunzo Kato
Scénaristes
Yoshimi Shinozaki
Compositeur
Ichiro Araki
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Non
Non
Japonais
Non
Non
Non
Le Film
Critique de Julien Sabatier
Editeur
Edition
Asian Premiums
Label
Zone
2
Durée Film
384 min
Nb Dvd
3


Avant-propos :

Signalons avant toute chose que le présent coffret renferme 16 épisodes de la série Ashita no Joe. Chaque segment durant 24 minutes (génériques de début et de fin inclus), la durée totale s’élève à près de six heures trente. Les titres français des épisodes, hautement évocateurs s’il en est, sont les suivants.

- 01 Le retour
- 02 Un boxeur solitaire ... et son come-back
- 03 L’émissaire de l’enfer ... Joe Yabuki
- 04 10 ... et le gong retentit
- 05 Le coup fatal à la tempe
- 06 Enragé ! Chien de combat !
- 07 Il erre ... comme un animal sauvage
- 08 Un boxeur passionné ... Carlos
- 09 Et ainsi ressuscita ... l’animal sauvage
- 10 Le réveillon ... quel est le cadeau ?
- 11 Et le gong retentit ... Carlos contre Joe
- 12 Nuit de neige ... et combat sans fin
- 13 Le club Tange ... éternel
- 14 Où est la jeunesse de Joe ?
- 15 Qui honorer ... avec ces coups infernaux ?
- 16 La longue route ... vers le titre mondial

L’histoire :

Boxeur catégorie poids coq, Joe Yabuki remonte sur le ring après six longs mois d’absence. Si le come-back est très ardu dans les premiers temps, le jeune boxeur retrouve progressivement ses capacités.

Critique subjective :

Si l’assertion est somme toute assez banale, on peut dire que la boxe est sans nul doute la discipline sportive la plus fréquemment abordée par le septième art. Elle a, en effet, inspiré une ribambelle de longs-métrages parmi lesquels surnagent des titres comme Nous avons gagné ce soir, Raging bull, Rocky, Tokyo fist, Girlfight, Ali ou Million dollar baby. Ce que l’on sait moins, en revanche, c’est que le noble art a également donné naissance à quelques séries d’animation dont celle qui nous occupe aujourd’hui : Ashita no Joe. Adaptation d’un manga de Tetsuya Chiba et Asao Takamori, la série apparaît en 1970 et rencontre un franc succès à la diffusion de chacun de ses 79 épisodes. C’est en 1980, soit une décennie plus tard, qu’elle bénéficiera d’une cinquantaine de nouveaux épisodes signés Osamu Tezuka et Akio Sugino.

Ashita no Joe, c’est l’histoire de Joe Yabuki, un personnage habilement caractérisé, mais jugez plutôt. Ancien délinquant devenu boxeur émérite, Joe amorce son come-back après six mois d’absence, six longs mois d’errance physique et psychologique. Et pour cause : sur le ring, Joe Yabuki a tué son dernier adversaire, Torû Rikiishi, un grand champion qu’il connaissait depuis l’enfance. Traumatisé, Yabuki passe par une phase transitoire au cours de laquelle il ne frappe ses adversaires qu’au ventre, habité par une culpabilité liée à son acte et la crainte de tuer à nouveau (il a terrassé Rikiishi avec un puissant coup à la tête, et plus précisément à la tempe). Par la suite, le poids coq retrouvera l’intégralité de ses moyens, notamment cette extrême persévérance teintée d’insolence qui le caractérise tant.

Parfois grave et désespérée (rappelons qu’elle s’ouvre sur un flash-back assez dur dans lequel Rikiishi meurt d’hémorragie cérébrale sur le ring), la série évite consciencieusement tout manichéisme déplacé et brasse plusieurs thématiques d’intérêt. Hanté par le fantôme de l’homme qu’il a tué (il va sans dire que le personnage possède des aspects kafkaïens), Joe alterne entre gloire et humiliation, prenant le temps de réfléchir à son animalité dans les moments les plus sombres. Si Ashita no Joe nous montre que la boxe n’est pas forcément un milieu très fréquentable (les coups bas sont nombreux sur le ring comme dans les coulisses), la série n’oublie pas que le noble art peut aussi être un formidable ascenseur social, comme en témoignent les personnages « jumeaux » de Joe Yabuki (ancien petit délinquant japonais) et Carlos Rivera (grand boxeur issu des bidonvilles vénézuéliens).

Venons-en maintenant à l’un des principaux attraits de la série : ses combats de boxe. Avec une issue et une durée toujours incertaine, chaque affrontement ménage une indéniable part de suspense. Une chose est sûre : les combats sont d’autant plus violents (les coups font très mal) qu’une réjouissante exagération est de mise avec des boxeurs rapidement couverts de sueur et de sang ainsi que des visages horriblement déformés aux yeux exorbités dès lors qu’un coup particulièrement violent est assené. On atteint des sommets lorsqu’un uppercut surpuissant va jusqu’à éjecter l’un des deux adversaires par-dessus les cordes ! A ce niveau, Ashita no Joe capitalise tout particulièrement sur sa mise en scène énergique, Osamu Dezaki lui insufflant son sens aigu du mouvement et l’ensemble étant soutenu par une excellente bande originale (Ichiro Araki).

Verdict :

Non dénuée de certains défauts (quelques répétitions narratives et une petite poignée d’épisodes un peu longuets), la série Ashita no Joe parvient à trouver une personnalité qui lui est propre, ce n’est déjà pas rien.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
4/3 couleur
Format Cinéma
1.33:1
Une qualité d’image de très bonne facture. L’ensemble fait preuve de précision et les couleurs sont bien retranscrites à l’écran malgré un léger manque d’éclat (mais rien de bien fâcheux, que l’on se rassure). La qualité est toujours au rendez-vous avec une compression qui survole l’intégralité de la série en mode furtif.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Japonais
2.0
Français
2.0
Un son très satisfaisant, du moins en version originale. En effet, on ne saurait que trop conseiller de choisir la piste en version originale (japonais en Dolby Digital 2.0). Prévenons clairement les réfractaires aux versions originales : la version française est des plus plates et présente des doublages mollassons qui réussissent le triste exploit d’ôter tout relief aux personnages. A bon entendeur.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
10 min
Boitier
Coffret


 

- Galeries : galerie croquis, galerie personnages, galerie décors, galerie véhicules et galerie poses clef.

- Bandes-annonces (10 minutes) : les bandes-annonces des séries animées L’île au trésor, Lady Oscar, Cat’s eye, Touch, Edgar de la cambriole et Sakon.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage