Spartan - Total Warrior

Titre Original
Spartan - Total Warrior
Genre
Pays
France (2005)
Date de sortie
vendredi 7 octobre 2005
Durée
420 Min
Plateforme
PS2
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Non
Non
Non
Le Jeu
Critique de Christophe Butelet
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
420 min
Nb Dvd
1


Le beat’em all est un genre difficile. Rares sont les bons jeux de ce genre alors qu’on ne compte plus les ratés. Spartan a de nombreux atouts qui semblent le faire pencher vers la première catégorie. A commencer par l’histoire basée sur des faits réels à laquelle on a ajouté quelques éléments de la mythologie grecque. On débute ainsi le jeu en plein champ de bataille. L’empire romain a envahit toute la Grèce. Toute la Grèce ? Non, un village gaulois résiste encore et toujours à l’envahisseur... Pardon, ce n’est pas un village gaulois mais bien une cité grecque, à savoir Sparte, qui continue de s’opposer à l’empire romain. Vous dirigez donc un spartiate, enrôlé de force par l’armée grecque, qui ne connaît ni son passé, ni sa famille. Sa volonté de connaître son histoire mais aussi sa destinée servira de fil conducteur pour l’histoire.

Vous voilà à peine dans la peau de ce spartiate que déjà Arès vous harangue et vous propose son aide. Ca ne vous rappelle pas quelque chose ? Oui, à moi aussi. L’ombre de God of War plane sur Spartan à chaque instant. S’il est difficile d’envisager un plagiat (le beat’em all édité par Sony America n’est sorti qu’en juin dernier en France), la ressemblance entre les deux jeux est troublante. Une ressemblance toute relative malheureusement pour Spartan. L’influence mythologique est la même certes (même si on préfèrera l’histoire de God of War), mais le jeu en lui-même est totalement différent. God of War a été une véritable claque graphique avec des décors prodigieux et une profondeur de champ rarement atteinte dans un jeu vidéo. Bref, la PS2 crachait ses tripes et le résultat impressionnait (et encore maintenant où seul le prochain Shadow of Colossus propose un environnement aussi vertigineux). Spartan, c’est un peu un retour en arrière. Si on lui pardonne aisément de ne pas atteindre l’excellence de son rival, il ne fait clairement pas honneur aux capacités de la PS2. Les textures sont assez grossières et le tout manque de finesse. Revers de la médaille, Spartan propose un nombre incroyable de personnages présents simultanément à l’écran. Ceci expliquerait cela ? Difficile à dire...

God of War représente à peu de choses près l’apogée du beat’em all. Un gameplay parfait incluant des QTE (Quick Time Events) judicieusement placés et une petite dose de jeu de rôles grâce à l’expérience engrangée par le héros. Et force est de reconnaître que Spartan ne fait pas le poids. Pourtant, il s’en sort vraiment très bien en variant très souvent les missions à accomplir : protection d’une marmite rempli d’huile brûlante, libérer des prisonniers dans le camp adverse avec un tout petit (et dorénavant inévitable) passage d’infiltration, contaminer l’eau de l’ennemi... Quand on sait que l’un des plus gros points faibles d’un beat’em all vient de sa répétition, on ne peut que saluer ce genre de choses. Mais ce serait trop rapidement oublier que la réussite d’un beat’em all tient en grande partie aux affrontements, soit 99% du temps de jeu. C’est là où Spartan se met hors jeu. Les combats manquent de punch et sont très rapidement lassants. Les combos n’ont rien d’exceptionnel, il suffit de frapper le maximum d’assaillants possibles sans se soucier d’une quelconque combinaison de touches. C’est bourrin, parfois jubilatoire, mais rapidement répétitif. On ne peut une fois de plus s’empêcher de comparer avec God of War qui justement proposait des combats d’une fulgurance inouïe. Chaque affrontement était un ballet magnifiquement chorégraphié (spécialement face aux boss), d’une parfaite technicité qui le rendait à chaque fois unique tout en gardant un souffle destructeur propre au genre. Spartan se contente de dérouler sagement les phases d’action, sans talent ou pire, en recopiant ses aînés avec notamment des passages au ralenti pas vraiment réussis. Enfin, il est impossible de choisir ses armes entre chaque niveau ce qui aurait eu pour effet de rallonger non seulement le potentiel de rejouabilité (déjà très, très faible) ainsi que de rendre moins répétitif les combats. Il est ainsi très rageant de voir l’ordinateur nous attribuer automatiquement les armes acquises au cours du jeu. Soulignons tout de même la présence de jauges de compétence à remplir entre chaque niveau à l’aide de points bonus obtenus selon votre réussite à accomplir les missions. Maigre consolation pour un jeu qui aurait déjà beaucoup de mal à faire parler de lui si God of War n’existait pas. En l’état actuel, il risque fort de passer totalement inaperçu malgré ses indéniables qualités.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
4/3 couleur
Format Cinéma
1.33:1
Spartan se situe en-dessous de la moyenne générale sur PlayStation 2. Les personnages sont grossièrement modélisés, les textures employées manquent clairement de finesse et l'ensemble fait vraiment daté. Reste que le jeu se rattrappe par un nombre assez impressionnant de personnage à l'écran, et tout ça sans ralentissements.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
2.0
A dire vrai, je ne me souviens pas de la musique du jeu, ce qui est incontestablement un mauvais point. Si les bruitages et l'environnement sonore nous immergent dans le feu de l'action, il manque tout de même une musique orchestrale digne de ce nom.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
0 min
Boitier
Amaray
Un mode Arène défoulant mais rapidement lassant. Rien de bien croustillant en somme.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
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