American Pie 4 : No Limit

Synopsis
Matt Stifler vit ses années de lycée dans l'ombre de son frère le steeve maister Stifler. A la suite d'une farce ayant mal tournée, il se retrouve contraint et forcé de se rendre au band camp et de changer de comportement vis à vis des victimes de sa sinistre farce.

Critique subjective : On prend des personnages différents et on essaye de faire le même
Autant briser le suspens tout de suite vous ne trouverez pas les personnages de Jim, Steeve Stifler, Michelle, Pause caca et consort dans ce film, il semblerait que ces acteurs n'aient pas voulu se compromettre dans cette suite. Cependant, on retrouve le père de Jim Eugene Levy toujours en train d'essayer de donner des conseils ou encore le Sherminator Chris Owen en conseiller d'orientation pour une apparition plus que brève. Venons donc au petit nouveau Matt Stifler, Tad Hilgendbrink dont c'est la première apparition au cinéma, qui bénéficie d'une ressemblance assez troublante avec Sean William Scott dont il est censé être le frère dans le film. Il faut avouer que la ressemblance physique n'est pas la seule, ainsi le personnage est autant si ce n'est plus vulgaire et insolent que l'original. Adoptant les mêmes mimiques avec un langage tout aussi cru et des expressions telles que "frappe-moi les fesses et appelles- moi cow boy". Côté féminin, on découvre Elyse Ariel Kebel une jeune chef d'orchestre adorable bien loin de l'extravagante Michelle des premiers films. A noter une apparition de Ginger Lynn Allen, toute droite reconvertie des films de charme pour ne pas dire plus.

Plus que du réchauffé
Attention les yeux et les oreilles car American pie 4 va encore plus loin dans la grossièreté et le vulgaire, inutile de préciser également que tout se situe au-dessous de la ceinture et que si le niveau monte un peu c'est pour s'arrêter sur quelques poitrines opulentes. Au menu des festivités on retrouve une canette de soda remplie de bave bue à pleine gorgée et donnant aussi bien des hauts le cœur à Matt qu'au spectateur ou encore une crème solaire plus que spéciale. Bref vous l'aurez compris, American pie 4 joue dans le graveleux et ne recule devant rien. Le plus étrange dans tout cela c'est que l'on s’y attend et qu'on se surprend même à en redemander, vous l'aurez donc bien compris inutile de chercher quelque degré que ce soit dans ce film, c'est un teen movie de plus et cependant un bon divertissement.

Rated R for sexual content/nudity, crude humor and language
Ce n'est pas moi qui le dis mais la MPAA, le CSA américain et effectivement il y a une bonne dose de nudité dans le film mais ce sont les fesses de Tad Hilgendbrink qui sont le plus à l'honneur avec pas moins de 3 passages plus ou moins longs. Bien entendu les garçons auront le droit de voir le bienfait du silicone sur le corps de ces belles blondes évoluant dans le camp. Mais alors quelle est la scène ou le "héros" est surpris dans une position embarrassante ? Souvenez-vous la tarte aux pommes ou encore la super glue, eh bien dans ce quatrième épisode c'est sur un hautbois que Matt a jeté son dévolu, le tout affublé de lunettes ded vision nocturne cela vaut son pesant de cacahuètes.

Le mot de la fin
Vous avez aimé les précédents opus de la série ? Vous aimez les soirées entre copains ? Vous aimez pouvoir laisser vos neurones inactifs quelques temps? Précipitez-vous sur ce film vous ne serez pas déçus du voyage. Côté technique l'image est le son sont de bonnes qualités mais les suppléments sont assez moyens.

Destinée à la télévision et non au cinéma, le master est au format 16/9 1.78:1, l'image est de bonne qualité même si sur un très grand écran (2 mètres 10 de base)  les arrières plans sont parfois bruités notamment sur des fonds unis (16 minutes 29 bruits présents sur la fenêtre). Pour le reste les couleurs sont bien rendues et le spectacle est des plus agréable.

Trois pistes audios sont proposées sur le DVD. La piste originale en Anglais DD 5.1 et deux pistes en français 5.1 DD et DTS. Bien entendu ici on ne parlera pas d'explosions d'effets surround ou encore de spatialisation démente et d'immersion totale dans une ambiance sonore mais tout simplement d'un travail honnête de restitution sonore. Les deux pistes DD 5.1 offrent une bonne dynamique donnant l'occasion de bénéficier autant des dialogues que de la bande originale. La spatialisation et les effets surround sont discrets mais efficaces notamment sur des scènes d'extérieurs. La piste DTS apporte bien peu de chose aux autres pistes si ce n'est une dynamique un peu plus péchue sur les passages musicaux, pour les personnes non équipées d'un système compatible DTS, rassurez vous les pistes 5.1 sont tout à fait honnêtes.

Menu et interactivité
Des menus plus que simple sont proposés au spectateur.

Bêtisier (4 minutes 17 secondes)
Les acteurs semblent s'amuser plus que nous tout au long de ce bêtisier sans grand intérêt.

Scènes inédites (11 minutes et 51 secondes)
Pas mal de scènes coupées sont proposées ici, bien entendu bien peu apportent un réel plus à "l'histoire" mais elles restent cependant agréables à regarder. De plus pour l'édition DVD ces scènes bénéficient d'un traitement de post production soigné permettant d'obtenir une qualité d'image du même niveau que le film.

Le journal cochon du camp (17 minutes et 24 secondes)
Dans ce pseudo making of vous découvrirez comment les jeunes acteurs se préparent pour les différentes scènes ainsi que leurs impressions, car munis d'un caméscope DV ce sont ces mêmes acteurs qui se filment pendant le tournage. Revenant sur les "grosses scènes" du film, tout l'intérêt de ce documentaire est de cueillir les impressions à chaud de ces jeunes acteurs.

Le secret cochon du camp (5 minutes et 36 secondes)
Deux charmantes hôtesses nous montrent l'envers du décor du camp de vacances si l'on passe outre les commentaires involontairement gnangnan, ce petit tour dans les décors du camp est assez intéressant. Les amoureux de Rachel Vetri et d’Angela Little seront ravis de ce bonus.

Les séquences secrètes de la caméra cachée (14 minutes et 40 secondes)
Une série de mini sketches filmés avec le robot voyeur de Dr robot, certaines scènes sont drôles, d'autres coquines mais globalement cela semble un peu long au final.

Clip (1 minute et 32 secondes)
Si vos hormones vous jouent des tours ne regarder pas ce petit clip, en effet les pom pom girls du camp se trémoussent à qui mieux mieux pendant une minute et demie sur une musique totalement quelconque.

En conclusion
Une impression de remplissage ressort de la visualisation de ces bonus, même si le premier documentaire est assez intéressant à regarder et que les scènes coupées proposées le soient aussi, le reste des bonus n'est pas du même niveau et a tendance à lasser un peu.