Le village des damnés

Titre Original
Village of the damned
Pays
Etats-Unis (1960)
Date de sortie
mercredi 25 janvier 2006
Durée
74 Min
Réalisateur
Producteurs
Ronald Kinoch
Scénaristes
John Wyndham, Wolf Rilla
Compositeur
Ron Goodwin
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Non
Non
Anglais
Oui
Non
Non
Le Film
Critique de Julien Sabatier
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
74 min
Nb Dvd
1


L’histoire :

Quelques mois après un étrange incident durant lequel tous les habitants du village furent plongés dans une profonde torpeur, plusieurs femmes de Midwich donnent naissance à des enfants quasi-identiques dont les capacités intellectuelles sont stupéfiantes.

Critique subjective :

Véritable miroir des angoisses de son époque, le film de science-fiction s’est, entre autres, nourri des possibles dérives de la science et de la peur de l’atome. Plus encore, le spectre du communisme a été, aux Etats-Unis, un formidable terreau sur lequel a pu germer une SF paranoïaque. Considéré comme un mini-classique, Le village des damnés de Wolf Rilla (1960) est une parfaite illustration de cette période cinématographique, au même titre que La guerre des mondes ou L’invasion des profanateurs de sépultures (le Body snatchers version Don Siegel).

Victimes d’un phénomène inexpliqué, les habitants d’un petit village de carte postale (Midwich) sombrent dans l’inconscience plusieurs heures durant. Déjà étrange en soi, l’incident prend une toute autre ampleur lorsque toutes les femmes du village en état de procréer se retrouvent enceintes quelques mois plus tard. C’est ainsi que naîtrons des enfants quasiment identiques qui se révèleront physiquement parfaits et intellectuellement au-dessus de la moyenne. Surdoués, les étranges bambins possèdent de puissantes facultés de télépathie : ils parviennent à lire dans les pensées et même à tordre la volonté d’autrui comme bon leur semble (ils peuvent, par exemple, contraindre une personne à accomplir un acte qui lui coûtera la vie).

Le village des damnés (Village of the damned) est l’adaptation d’un roman de John Wyndham dont le titre, The Midwich cuckoos (littéralement « les coucous de Midwich »), est plus qu’éloquent pour peu que l’on se souvienne que le coucou est un volatile qui pond ses oeufs dans les nids des autres oiseaux afin que ceux-ci les lui couvent. Dans le film, l’invasion passe donc par la maternité et investit le sacro-saint cocon familial sous l’apparence trompeuse d’enfants aux visages angéliques. Avec la peur du « rouge » en toile de fond, il est donc question d’une jeunesse corrompue via cette progéniture d’outre espace dépourvue de tout sentiment et focalisée sur son unique objectif : préparer la colonisation.

Le village des damnés est le seul titre de gloire de Wolf Rilla, ce réalisateur d’origine germanique qui arrêta le cinéma en 1975 pour tenir un restaurant dans le Sud de la France, ceci jusqu’à sa mort en 2005. Rilla opte ici pour une mise en scène classique, sans éclat particulier mais efficace et adaptée au propos. Minimaliste au niveau visuel, le métrage n’en comporte pas moins quelques plans marquants comme ceux du village plongé dans sa profonde torpeur ou cette image fixe, et hautement symbolique, d’un mur de briques qui empêche tant bien que mal toute intrusion mentale de la part des enfants.

Verdict :

S’il accuse quelques longueurs en dépit de sa durée resserrée (74 minutes), Le village des damnés est une série B occupant le haut du panier des productions de l’époque. On lui préfèrera toutefois son remake, réalisé en 1995 par le grand John Carpenter.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique n&b
Format Cinéma
1.85:1
Une image de bonne qualité pour un film qui va sur la cinquantaine. Si l’ensemble n’a pas la tenue visuelle d’un titre récent, le master présenté ici est propre et bien contrasté. La photographie (en noir et blanc) est bien retranscrite à l’image et la compression sait se montrer discrète tout du long.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
1.0
Français
1.0
Un son de facture moyenne. Sans être scandaleuses, les pistes présentées (version originale anglaise et version française) sont quelque peu étouffées et ont tendance à manquer de tonus. Le mixage laisse également quelque peu à désirer mais l’ensemble demeure toutefois décent pour un film de cet âge.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
2 min
Boitier
Amaray


 

La bande-annonce de la collection James Dean (2 minutes).
Bonus
Livret
Bande annonce
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