Seal : One night to remember

Genre
Pays
Allemagne (2005)
Date de sortie
mardi 28 mars 2006
Durée
90 Min
Réalisateur
Producteurs
Christoph Brüssel et Thomas Schmidt
Compositeur
Seal, Mark Batson, Isidore + divers
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Anglais
Non
Non
Non
Français
Oui
Oui
Non
Le Film
Critique de Jean-Luc Richter
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
90 min
Nb Dvd
1


Seal

Seal, de son vrai nom Sealhenry Samuel, naît le 19 février 1963 à Londres en Angleterre. Né de parents nigériens et brésiliens, il poursuit des études en architecture et fait plusieurs petits boulots dans la capitale britannique. Il se décide finalement à chanter dans les clubs et les bars puis rejoint le groupe funk Push. Il fait une tournée au Japon au milieu des années 80.

De retour en Angleterre, il rencontre Adamski, producteur de house et de techno, avec qui il enregistre le titre Killer qui devient un hit en 1990. L'année suivante, Seal signe en solo son premier album « SEAL ». Le single Crazy est un immense succès et l'album se vend à plus de trois millions d'exemplaires dans le monde. Seal entame une grande tournée européenne dont sera tiré un DVD, sorti en 2004 : « Seal : Live at the Point Dublin » (Critique sur DVDcritiques.com).

En 1994, son deuxième album « SEAL » (2) sort précédé du single « Prayer for the dying ». Ce disque décolle vraiment avec le titre « Kiss forme a rose » présent sur la musique du film « Batman forever ». Rien qu'aux États-Unis, Seal se vend à plus de quatre millions d'exemplaires. Suit le troisième album de l'artiste intitulé « Human being » en 1998.

Cet album aura beaucoup moins de succès que les précédents, même si les titres « Human Beings » et « Colour » passent sur les grandes radios. Dans cet album, Seal a davantage orienté sa musique vers des sonorités douces et des rythmes plus calmes. La sortie de son dernier album « IV » en 2003 va relancer la carrière de l’artiste. La chanson « Love’ s Devine », single disque d’or en France, est arrivée en tête des charts dans toute l’Europe et aux États-Unis. En 2004, alors qu’il effectuait une tournée mondiale pour son nouvel album, une édition spéciale en DVD-Audio de l’album « IV » (critique sur DVDCritiques.com) a été brièvement proposée à la vente, mais est déjà presque introuvable ! La tournée qui va suivre la sortie de cet album voit son apothéose dans le spectacle à lOlympia, donné en juillet 2004 et sorti en DVD en 2005 sous le titre « SEAL : Live in Paris » (Critique sur DVDcritiques.com).

One Night to Remember

En juin 2005 le chanteur se produit à la Kesselhaus de Düsseldorf en compagnie de l’orchestre philharmonique Vox Artis, dirigé par Mike Duke et composé d’une soixantaine de musiciens. Cette collaboration vient en partie de l’attachement que Seal porte à l’Allemagne depuis son mariage avec Heidi Klum en mai 2005. Pour le chanteur, ce concert est d’ailleurs une sorte d’hommage au pays de sa nouvelle épouse, ce qu’il traduit en faisant l’effort de chanter la première partie de Lullaby en allemand.

Au cours du concert, Seal interprète les chansons suivantes :

- Ouverture (orchestre seul)
- The Beginning
- Killer
- Colour
- Prayer for the dying
- Don’ t let it bringé you Down (de Neil Young)
- State of grace
- Violet
- Love’ s devine
- Let me sleep beside you (de David Bowie)
- Crazy
- Everything will be alright (du groupe The Killers)
- Still love remains
- Kiss forme a rose
- Lullaby (de Johannes Brahms chanté en allemand et anglais)
- Get it together

Critique subjective

Ce concert est exceptionnel à plusieurs points de vue. Par l’interprétation des musiciens, tout d’abord, qui parviennent à transformer certaines chansons de Seal en purs moments d’extase . À eux seuls ils justifient l’achat de ce DVD. Mais s’y ajoute une atmosphère très intimiste : il y a presque plus de musiciens que de spectateurs dans la salle ! Le fait que Seal faisse de nombreux commentaires sur ses chansons et sur sa vie privée, ce qui donne au concert une atmosphère proche de celle de l’excellente émission VH1 Storytellers. Petit à petit on se sent de plus en plus proche du chanteur et on a presque l’impression d’assister à un concert privé. Le seul regret vient du public allemand qui n’est pas toujours aussi enthousiaste que le souhaiterait un véritable fan de Seal. Mais ne boudons pas notre plaisir : avec ce DVD le concert ne sera que pour vous et vous profiterez ici du meilleur de Seal, à tous les points de vue ! Un DVD totalement indispensable si vous aimez cet artiste.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1


Les prises de vues du concert ont été réalisées avec douze caméras haute définition. Il en résulte une très bonne qualité d’image, parfaitement restituée sur ce DVD. La définition est excellente, permettant de voir perler chaque goutte de sueur sur le visage de l’artiste ! Les couleurs sont chaudes et précises, mais on regrette un peu que la forte intensité des spots dirigés vers les spectateurs amène souvent des saturations de la luminosité. L’éclairage général du spectacle est d’ailleurs assez décevant. Malgré la présence de l’orchestre philharmonique, le metteur en scène a conservé une mise en lumière de concert rock qui ne met pas les musiciens en valeur. Dans le même registre, on critiquera aussi le choix de faire de très nombreux gros plans sur le visage de Seal, mais de ne pratiquement jamais le voir jouer de la guitare (sauf à une seule occasion !) et de très peu montrer les musiciens, sauf en plans larges qui ne donnent pas beaucoup d’idée de leur jeu. C’est d’autant plus dommage que le réalisateur passe ainsi à côté de ce qui faisait justement l’originalité du concert.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
2.0
Anglais
5.1
Anglais
5.1


Trois pistes sonores sont proposées sur le DVD : PCM stéréo (1500 kbs), Dolby Digital 5.1 (380 kbs) et DTS 5.1 (750 kbs). La simple lecture des débits proposés donne une idée de la qualité de la piste Dolby Digital par rapport aux deux autres : elle semble littéralement castrée ! La restitution de la grande plage de fréquence que propose la présence d’un orchestre symphonique met la compression au supplice et entraîne une perte de qualité perceptible. L’amateur de bonne musique se reportera donc sur les deux autres pistes qui ont chacune leur avantage et inconvénient.

La piste DTS propose une belle spatialisation assortie d’un spectre sonore très enveloppant qui donne réellement l’impression de se trouver au premier rang de la salle (à côté d’Heidi Klum !). En revanche, la restitution des instruments n’est pas toujours totalement satisfaisante, notamment avec des basses un peu faibles (ce qui se compense aisément sur l’amplificateur) et des cuivres de l’orchestre qui ont parfois du mal à faire ressortir leurs sonorités. Du point de vue de la stricte restitution des instruments, la piste PCM stéréo donne de légèrement meilleurs résultats, mais on perd alors en spatialisation (même avec les effets Dolby Surround d’un amplificateur Home Cinéma). Le choix entre ces deux pistes est donc davantage une affaire de goûts personnels, même si on aurait préféré une piste DTS plein débit qui aurait pu combiner les avantages des deux. Pour ces deux pistes, la qualité sonore est tout de même excellente et la voix de Seal, toujours chaude et chaleureuse, ressort à la perfection !

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
30 min
Boitier
Amaray


L’éditeur Warner Vision propose ce DVD accompagné d’un CD audio (que nous n’avons pas eu en test) qui contient toutes les chansons du spectacle sauf « Let me sleep beside you » et « Still love remains ». Sur le DVD, les menus sont un exemple de clarté et d’efficacité (au détriment de la fantaisie, mais, à l’usage, il vaut mieux un menu lisible et simple). En dehors du classique chapitrage, un making of du spectacle est offert en bonus.

Ce documentaire de trente minutes retrace toute la préparation du spectacle, entrecoupé d’une interview de Seal qui ne tarit pas d’éloge sur l’orchestre symphonique qui l’accompagne. Même si ce film sera surtout destiné aux fans du chanteur, il n’est pas inintéressant de voir les énormes moyens techniques et humains qui sont nécessaires à la mise en place d’un tel spectacle. On verra aussi des moments uniques des répétitions et même la façon de composer les arrangements du chef d’orchestre Mike Duke.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage