Joe Cocker : mad dogs & englismen

Genre
Pays
USA (2006)
Date de sortie
mercredi 26 octobre 2005
Durée
118 Min
Réalisateur
Producteurs
Pierre Adidge, Harry Marks & Robert Abel
Scénaristes
Joe Cocker
Compositeur
Joe Cocer
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Anglais
Non
Non
Non
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
118 min
Nb Dvd
1


Durant les années 70, en plein cœur de la révolution sexuelle, des communautés entières se formaient au nom de l’amour, de la tolérance et de la musique. Associées à des substances plus ou moins autorisées, cette décennie donna naissance à des personnages hors du commun, encore maintenant inégalés. Des Who en passant par Janis Joplin, ou encore de Donovan jusqu’à Simon et Garfunkel, mais surtout de Mick Jagger à Joe Cocker. « Mad dogs & englishmen » résume en 118 minutes l’intégralité de cette décennie. Un chanteur accompagné d’une communauté de 42 personnes femmes et enfants compris, le tout évoluant dans un capharnaüm constant évoluant au rythme de chansons prônant l’amour et la tolérance, tout en consommant alcool et autres substances illicites.

Personnage marquant des années Woodstock, Joe Cocker envoûta de sa voix rocailleuse toute une génération et imposa un style inimitable dans ses performances scéniques. « Mad Dogs & Englishmen », nous permet de le (re)découvrir à cette époque où tous les excès étaient permis. Filmé sur le vif sans effets supplémentaires, l’ensemble surprend par la simplicité des séquences, les situations qui devinrent des clichés au fil du temps, comme ces groupies qui attendent de parler à Joe et qui en profitent pour se faire inviter dans la tribu. Les musiciens dans la chambre d’hôtel en train de préparer certaines décoctions. Toutes ces scènes d’une tournée hors du commun d’artistes hors du commun.

Dirigés par un Leon Russel, plus proche du gourou que du chef de groupe, la communauté évolue tout naturellement devant l’œil de caméra  de Pierre Adidge. Celui-ci, réalisera plus tard « Elvis on tour » en 1972, ne rate rien, nous égare parfois pour mieux nous éloigner des repères spatio-temporels et ainsi nous plonger dans l’intimité de ce groupe qui nous apparaît maintenant complètement sorti d’une autre planète.

Seulement voilà, en choisissant l’absence, quasi totale de post synchronisation, le réalisateur nous présente une œuvre bruyante et brouillonne, les scènes en avion sont pratiquement inaudibles, certaines images sont à la limite de l’amateurisme, peut-être est ce simplement un stratagème pour rendre encore plus naturel la trame de film, il devient néanmoins vite fatigant, et à l’image des séquences de concert ( projeté en trois images ) qui empêche finalement de comprendre l’ampleur qu’une telle communauté  pouvait prendre sur scène et le charisme de Joe Cocker est limité à un étrange déhanché. L’ensemble perdant ainsi toute la magie du performer exceptionnellement particulier que peut être cet artiste.

Pourtant, et c’est peut-être d’ailleurs la grande force de ce reportage, on reste accroché à la voix du chanteur, on découvre avec étonnement la façon de travailler, comment il pose sa voix, comment il organise les chœurs, et on fini par regarder avec un étonnement certain les discours psychédéliques de l’ensemble.

Finalement, c’est une plongée dans une époque dont on a gardé que quelques clichés en éludant tout ce qu’elle nous avait apporté, la liberté de penser, d’aimer, le refus total de l’intolérance et j’en passe encore bien d’autre. Si Joe Cocker, ne reste pas dans nos esprits comme une icône des années psychédéliques, il est assurément la voix la plus marquante du R&B (telle qu’il était à l’époque). Ce film nous permet de pénétrer l’univers de cet artiste hors du commun et de (re)découvrir l’un de ses plus gros succès, la reprise des Beatles « With a Little Help from my friends ».

Une petite anecdote néanmoins : Sur la jaquette du Dvd on peut lire « Toutes les Paroles et Musiques signé Joe Cocker Excepté 15 chansons sur 19. » Je me demandais juste l’intérêt de cette petite annotation.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
4/3 couleur
Format Cinéma
1.85:1
Une image d’origine assez médiocre, mais qui suit l’idée du réalisateur, à savoir être au plus près de la réalité en filmant sans aucun artifice. De ce point de vue là, c’est une réussite. D’un point de vue qualitatif c’est une catastrophe.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Anglais
2.0


De même que l’image, le son suit le même cheminement. Que ce soit en 2.0 ou en 5.1, on a donc un son très médiocre, pour ne pas dire pire, quand la troupe est en voyage. Seules les séquences de concert, restent à peu près appréciable. Nous sommes quand même loin d’un travail soigné.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
0 min
Boitier
Amaray
Un press book tout en anglais pour mieux comprendre les enjeux de cette tournée, instructif, mais réservé aux bilingues.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
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