Le Film
    Critique de Julien  Sabatier
    
    
    
        
            Editeur
            
            Edition
            
                Standard
            
            Label
            
                
            
            Zone
            
                2
            
            Durée Film
            
                84 min
            
            Nb Dvd
            
                1
            
         
     
    
 
                            
	
L’histoire
Dans la petite station balnéaire de South bay, un énorme requin vient semer la terreur lors d’une compétition de planche à voile.
Critique subjective
Période faste du cinéma bis transalpin. Dès lors qu’un film devient un succès international, il est systématiquement « décalqué » en Italie, c’est aussi simple. En 1981, Les dents de la mer, gros succès datant de 1975, est passé à la moulinette du bis, autrement dit copié sans vergogne. Résultat : La mort au large, L’ultimo squalo en version originale. Faisant l’objet d’une promotion tapageuse, ce métrage sous influence s’attirera les foudres du studio Universal qui remportera sans peine un procès pour plagiat.
South bay, une petite ville côtière des Etats-Unis, se prépare à accueillir un championnat de planche à voile. Mike, bellâtre musculeux et favori de la compétition, se pavane sur sa planche avant de finir entre les mâchoires d’un carcharodon carcharias, animal plus connu sous son nom courant de grand requin blanc. Le politicard du coin (brushing et fine moustache ridicules sont de rigueur) refuse d’annuler la compétition mais prend néanmoins des dispositions, précautions qui n’empêcheront pas le monstre à nageoires, bien décidé à casser la croûte, de s’inviter à la course. Ce sera ensuite la même rengaine : des personnes convaincues d’avoir trouvé le moyen de terrasser la bête en auront pour leurs frais. S’il reprend peu ou prou le script des Dents de la mer (le personnage de vieux loup de mer que jouait Robert Shaw est repris presque tel quel et le requin est tué de la même façon), La mort au large fait dans la surenchère : le squale, gigantesque, va jusqu’à entraîner un hélicoptère sous les eaux ou arracher un ponton. Loin des montées de tension de Jaws (dans lesquelles la réalisation de Spielberg, le montage et la partition de John Williams ne faisaient qu’un), La mort au large ne possède guère d’intérêt sur le plan formel. On attendait mieux de la part de Enzo G. Castellari, réalisateur de Keoma et Une poignée de salopards (« matière première » du futur Inglorious bastards de Quentin Tarantino) qui, ici, n’assure que le strict minimum syndical. Mais quid du requin dans tout cela me direz-vous ? Rien de bien folichon non plus, les faux raccords étant légion entre stock shots, reproduction grandeur nature d’aspect caoutchouteux et miniature (le requin Playmobil ?) plongée dans un petit aquarium.
Verdict
Piètre copie sans saveur, La mort au large n’est pas une purge abyssale mais assurément un mauvais film.
                            
    
        L'image
    
    
    
    
        
            Couleurs
            
            Définition
            
            Compression
            
            Format Vidéo
            
                4/3 couleur
            
            Format Cinéma
            
                1.85:1
						
            
         
     
    
 
                            
	Une image de qualité très honnête pour une série B italienne affichant plus de deux décennies au compteur. La colorimétrie surprend agréablement et le master se révèle à la fois propre et précis. Pas de souci compressif notable à déplorer.
                            
                            
    Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français                      
1.0
 
                            
	Une piste mono de facture correcte mais perfectible. Le son s’avère clair mais limité (cruel manque d’ampleur et mixage privilégiant trop les voix). De plus, seule la version française (avec ses doublages datés) est disponible.
                            
                            
    
        Les Bonus
    
    
    
        
            Supléments
            
            Menus
            
                
            
            Sérigraphie
            
            Packaging
            
            Durée
            
                3 min
            
            Boitier
            
                Amaray
            
         
     
    
 
                            
	
 
Bande annonce (3 minutes).
                            
Bonus
    
        
            
            Livret
 
        
            
            Bande annonce
 
        
            
            Biographies
 
     
    
        
            
            Making of
 
        
            
            Documentaire
 
        
            
            Interviews
 
     
    
        
            
            Com. audio
        
            
            Scènes sup
 
        
            
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            Bonus Cachés
 
        
            
            Court Metrage