L’histoire :
Homme aux motivations mystérieuses, Stuart intègre la bande du Colonel Blake, un gradé sudiste ayant refusé de se rendre après la Guerre de sécession.
Critique subjective :
7 winchester pour un massacre (7 winchester per un massacro – 1967). Deuxième long-métrage, et deuxième western pour Enzo G. Castellari, un metteur en scène dont l’œuvre la plus connue, tournée quelques dix ans plus tard, appartient aussi au genre (il s’agit bien sûr du crépusculaire Keoma). A noter néanmoins que Castellari, comme beaucoup de réalisateurs italiens de l’époque, ne se cantonna pas au western spaghetti. Touche à tout (du post-nuke ou sous-Jaws), il aborda de nombreux genres, avec plus ou moins de succès.
Etats-Unis, 1865. La Guerre de sécession vient de s’achever. Blake, un colonel sudiste, a refusé de se rendre. Ne défendant plus aucune cause, le gradé, entouré de quelques fidèles soldats, se contente maintenant de perpétrer pillages et tueries. Infiltrant cette troupe, un homme mystérieux, Stuart, propose d’aider Blake à retrouver un important butin.
Aucun temps mort : voici, en trois mots, le principal point fort de 7 winchester pour un massacre. Généreux en action, le métrage est à la croisée du western (avec ses principales composantes) et du film d’aventures (quête et chemin semé de péripéties). Derrière la caméra, Castellari, bien qu’encore débutant, prouve qu’il sait déjà composer un plan (on relèvera notamment quelques cadrages subjectifs bien sentis) et utilise son scope à bon escient.
Malgré ses évidentes qualités, 7 winchester per un massacro ne parvient pas à se hisser sur le haut du panier. La faute à un léger manque d’intensité (certaines scènes auraient gagné à être plus tendues) et surtout à des personnages principaux peu charismatiques. Il faut bien reconnaître que Edd Byrnes s’avère très fade dans le rôle de Stuart et que Guy Madison ne réussit jamais à faire du Colonel Blake un personnage marquant (il y avait pourtant là matière à un rôle fort).
Verdict :
S’il n’est donc pas un grand western, 7 winchester pour un massacre s’avère néanmoins divertissant et tient plutôt bien la route, tant sur le plan narratif que visuel.
Collection (10 minutes) : Bandes annonces des films Un pistolet pour Ringo, Le retour de Ringo, Pas de pitié pour les salopards, Le dernier jour de la colère, Le jour du jugement, Tire encore si tu peux, La brute le colt et le karaté, Cinq gâchettes d’or, Avec Django la mort est là.