Yakuza

Genre
Pays
Japon (2006)
Date de sortie
vendredi 15 septembre 2006
Durée
999 Min
Plateforme
PS2
Informations
Complémentaires
Exclusivement sur PS2. Format Pal/NTSC. Interdit - 18 ans
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Non
Non
Le Jeu
Critique de Cyril Lequy
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
999 min
Nb Dvd
1


Sega nous a fait connaître de vraies merveilles et parmi celles-ci se trouve Shenmue. Alors que de nombreux fans attendent une suite improbable, Yakuza montre le bout de son nez pour tenter de conquérir les possesseurs de Playstation 2. On nous a promis un scénario béton et un Tokyo authentique, mais en est-il le cas ? Il faut avouer que de ce côté-là, Sega a frappé fort.

Mon joli scénario

Kazuma est un yakuza classieux, belle gueule que l’on appelle quand on a besoin d’un allié costaud et prêt à en découdre. Mais un jour, son meilleur ami va tuer son Oyabun (en gros, c’est l’un des chefs du clan) parce qu’il était à la limite de violer la chère et tendre de notre héros portant le doux nom de Yumi. Les flics étant sur le point d’arriver, Kazuma va décider d’en prendre la responsabilité et va se retrouver en prison pendant dix longues années. Malheureusement, à son retour, beaucoup de choses ont changées : sa moitié a disparu, son meilleur ami n’est plus le même de là à devenir son ennemi, la vie a changé, maintenant on utilise des portables, bref plus rien ne va...

My name is Kazuma et vous serez mon punching-ball

Enfin, la prison est terminée, dix années de solitude suprême aux oubliettes et place à la vie urbaine. Pour ne pas trop en dire, afin que chacun puisse découvrir ce soft, Kazuma se retrouve de nouveau dans la ville où il était extrêmement craint. Au bout de deux heures de jeu, les entrailles de la ville deviennent accessibles et le joueur peut se donner à cœur joie aux plaisirs futiles de Tokyo. L’objectif du héros est de retrouver Yumi en récoltant des informations auprès de différents protagonistes présents dans la ville. Malheureusement, il est devenu un traître aux yeux de tous et cette position n’est pas la plus sereine pour découvrir tous les mystères de l’aventure. Et pour couronner le tout, plusieurs racailles sont présentes un peu partout dans la ville. Par conséquent, notre playboy va souvent se faire accoster au cours de son périple par toutes ces vermines pour au final montrer qui est le patron. Il arrive que le joueur soit confronté à un seul adversaire mais la plupart du temps, on a affaire à 3 ennemis au minimum. Au fur et à mesure des combats, une barre d’expérience se remplit permettant d’upgrader certaines compétences : la jauge fièvre appelée le “Shin” qui est en quelque sorte une barre de furie, permettant de déclencher des grosses attaques, le “Gi” permettant d’apprendre de nouveaux coups ainsi que des dégagements de prises et enfin une permettant d’augmenter la barre de vie et d’améliorer l’esquive. Un quatrième domaine concerne les nouvelles attaques apprises lorsque le joueur est allé loin dans l’histoire. Les combats n’ont donc pas été mis de côté, plusieurs possibilités s’offrent au joueur permettant l’absence de monotonie dans le système d’affrontement.

Ma manette sera ton poing et mon esprit sera…ton poing aussi

Ainsi, Kazuma peut utiliser la plupart des objets présents dans l’arène de combat matérialisée par les murs et les spectateurs. Ils sont assez variés et présentent un grand intérêt lorsque les assaillants sont trop nombreux. Un vélo, une batte de baseball, un sabre en bois, des luminaires, une table et tant d’autres objets courants sont les armes interactives avec le bouton rond, permettant une grande variété dans les affrontements. Bien entendu, le combat à mains nues est de mise mais les combinaisons tardent à se diversifiées. Passé plusieurs niveaux de compétences, la “bourrinade” devient plus intéressante. Le joueur aura donc la possibilité de battre à plate couture son adversaire en lui administrant une combinaison de coups bien placés, une prise spéciale lorsque la barre de fièvre commence à être remplie, une projection de l’adversaire, etc. Cette diversité a le mérite d’offrir au joueur de bons moments. Cela dit,  la maniabilité n’est pas parfaite, l’analogique est très sensible dans ce jeu, ce qui conduit quelque fois le joueur à cogner dans le vide. Avec le temps, on prend l’habitude mais cette réactivité est un peu gênante.

Et ma ville dans tout ça ??

Tokyo est une ville très animée où les panneaux publicitaires sont légions. De là à les dénombrer serait un vrai casse-tête tellement ils sont nombreux !! Ca clignote de partout, les musiques sortent des bars, des salles de jeu, des boîtes de striptease… Le joueur ne peut qu’applaudir devant tant de diversité dans une seule ville. Elle n’est certes pas aussi gigantesque que dans les villes du dernier GTA, mais son animation fait plaisir à voir. Malheureusement, c’est aspect a un prix, peut-être très agaçant au départ, mais on s’y fait : il est bien question de chargements. A chaque coin de rue, la caméra prend un nouvel angle afin de mieux appréhender les lieux mais cela conduit à des chargements intempestifs. Il est vrai qu’avec le temps, de moins en moins de soft propose de telles pertes de temps, mais souvent au détriment d’environnements fades et sans aucune âme. Yakuza charge souvent mais il plonge le joueur dans un Tokyo enivrant, plein de vie et de plaisirs. En effet, Kazuma peut aller dans un grand nombre de boutiques. Ainsi il pourra se restaurer chez un cuistot pour manger des plats typiques du pays, acheter des médicaments ou des vitamines dans une pharmacie, jouer aux machines à sous,  faire ses courses dans un supermarché, boire un verre dans un bar ou bien encore, mater un spectacle de stripteaseuse. On retrouve toutes les boutiques habituelles de nos amis nippons et cela donne réellement l’impression d’être en vacances. Cependant, toutes les portes ne peuvent être ouvertes, donc les possibilités ne sont pas aussi nombreuses qu'on aurait pu le souhaiter. Mais à côté de cela, la ville regorge de monde, dans chaque rue, dans les boutiques, le joueur passe rarement dans un endroit sans croiser une personne. De ce côté-là, l’ambiance est particulièrement chaleureuse. Cependant, tout n’est pas aussi rose qu’on pourrait le croire : comme il a été dit précédemment, à chaque coin de rue, ou lorsqu’une rue est très longue, il y a un nouveau positionnement de la caméra. Ainsi dans la programmation de l’environnement humain, le positionnement des personnes présentes dans la rue, chacun a une place prédéterminée  quand le joueur pénètre dans celle-ci. Ainsi, si Kazuma croise un individu à la limite du changement de position de la caméra, cet individu aura tout simplement disparu lors du repositionnement de celle-ci.

Tient-il la route ??

Il est vrai que ce titre possède quelques points noirs, mais l’histoire qu’il propose est réellement bien ficelée. Le joueur passe un bon moment et c’est tout ce qu’on attend d’un jeu. Cela dit, il ne s’adressera qu’à un certain public car graphiquement, il est en dessous de ce qui se fait sur ce support, la maniabilité n’est pas suffisamment juste et Yakuza pose ses bases sur un scénario omniprésent ce qui veut dire que beaucoup de cinématiques et de parlottes sont de mises pour avancer dans l’aventure (les cinématiques peuvent être éviter grâce à une option mais cela entache la compréhension de l’histoire). Mais c’est aussi cela qui fait sa force, son scénario est vraiment prenant et la ville est réellement animée, donc on peut vraiment dire que Yakuza, c’est plus fort que toi !!
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.33:1
Les points positifs sont attribués pour la ville qui est très animée, que ce soit dans ses panneaux publicitaires ou la population et les couleurs égaient le tableau. Malheureusement, un petit effet de flou est présent lors de certaines cinématiques, génant ainsi la qualité des scènes. L'aliasing se fait légèrement sentir sans trop irriter nos petites rétines mais cela aurait pu être un peu plus propre. Les personnages quant à eux sont bien modélisés, leurs mouvements sont crédibles mais les détails restent faibles.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1
La musique n'est pas omniprésente dans ce soft mais on retrouve l'ambiance d'une ville très animée. Lors des phases de combat une petite musique énergique berce la joute accentuant l'intencité du moment. Les bruitages sont correctes sauf une mention négatif pour les bruitages des pas qui sont un peu trop bruillants. Le héros peu avoir des talons, mais de là à claquer à tout bout de champ quand il marche, c'est un peu excessif. Pour les voix, l'anglais pour des personnages japonais n'a jamais été un succès, la barrière qui sépare ses deux langages reste visible même si les discours sont parfois un peu marrants dans certaines situations (lorsque le héros se fait accoster par les vilains par exemple). 

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
0 min
Boitier
Amaray
Rien à se mettre sous la dent.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
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