Long time dead

Titre Original
Long time dead
Genre
Pays
UK (2003)
Date de sortie
samedi 1 février 2003
Durée
94 Min
Réalisateur
Producteurs
James Gay-Rees
Scénaristes
Eitan Arrusi, Chris Baker, Daniel Bronzite, Andy Day
Compositeur
Don Davis
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Non
Anglais
Oui
Oui
Non
Le Film
Critique de Frédéric Deschryver
Editeur
Edition
Simple
Label
Zone
2
Durée Film
94 min
Nb Dvd
1


Synopsis

 

Une petite bande d'étudiants passablement éméchés, au cours d'une fête, décident, pour se donner des sensations fortes, d'organiser une séance de spiritisme. Mais les choses tournent mal, le verre s'affole et l'esprit invoqué se met à menacer de mort les jeunes gens attablés. Pris de panique, tout le monde déserte les lieux, et quelques instants plus tard, Annie, l'une des jeunes filles du groupe, trouve la mort dans d'horribles circonstances.

 

Critique subjective

 

Pour ses débuts au cinéma, le réalisateur britannique Marcus Adams se démarque de l'habituelle production cinématographique d'outre Manche, et tourne Long Time Dead, un film d'horreur où un tueur invisible décime un groupe d'étudiants, sur fond de spiritisme et de possession démoniaque. Adams s'essaye à un genre qui a déjà acquis ses lettres de noblesses, et il n'est pas simple de se lancer dans le sillage laissé par Freddy, Scream, et autres brillantes réussites des années passées.

 

Long time dead s'annonce bien, avec un début prometteur. En présentant les personnages principaux, une bande de 8 étudiants, 3 filles et 5 garçons, qui pensent surtout à faire la fête, boire à défaut d'aller en cours, Adams donne à son film une ambiance de teen movie, aux jeunes acteurs peu connus en France, comme Joe Absolom, Tom Bell, Lara Belmont, Melanie Gutteridge. Introduction sur un ton jubilatoire, jusqu'à la rave party, où toute la bande se retrouve, au son d'une musique techno, avant de décider, pour se donner des sensations fortes, de se lancer dans un séance de spiritisme, rapidement fatale à Annie, qui, au cours d'une scène très bien filmée, meurt sous les yeux des danseurs hébétés. L'intrigue prend alors une autre tournure, la tension monte. Tout est réuni pour obtenir un bon film d'horreur dans les règles. Des lieux sinistres et sombres, comme la maison où logent quelques uns de nos héros, l'entrepôt désaffecté qui sert de décor à l'invocation, des personnages troubles et inquiétants comme Becker, le vieux propriétaire, une bande de jeunes qui tombent un à un, victimes d'un tueur mystérieux. Des procédés qui, grâce à une musique de circonstance, des effets sonores et visuels, font monter le suspens.

 

Malgré une bonne première partie, le film s'essouffle, et ne tient pas ses promesses, accusant quelques longueurs, victime des faiblesses d'un scénario pas très inspiré. Les personnages, qui auraient pu être un peu plus approfondis, ne font que subir les assauts d'un assassin invisible. Le démon invoqué est un Djinn. Démon du feu, il peut revêtir l'apparence humaine, et être incarné dans la peau de n'importe lequel des jeunes acteurs. Là où Scream réussissait, en jouant habilement sur la suspicion mutuelle, Long time dead échoue en évoquant seulement cet aspect, et laisse des jeunes apeurés, démunis face à une force qui leur est étrangère, ne pouvant que passivement se laisser occire, incapables qu'ils sont, de s'organiser pour combattre cette force inconnue. Le film n'évite pas quelques maladresses, comme des flash back explicatifs, ou encore une scène finale trop "cliché".

 

En conclusion, Long time dead mérite néanmoins le coup d'œil, l'ambiance générale qui règne ainsi que l'histoire intéressante en font une honorable série B qui, malgré ses faux pas, plaira aux amateurs du genre.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1


Très belle image en règle générale, aux noirs profonds, la plupart des scènes se déroulant de nuit, dans des intérieurs aux éclairages soignés. Les contours sont bien détourés, on note malgré tout quelques fourmillements.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Français
5.1


La bande son est de grande qualité, proposée en Dolby Digital 5.1, d'un bon dynamisme. Le caisson de basses se fait assez discret sur l'ensemble du film, mais est efficacement mis à contribution sur certains passages. Les effets sonores sont bien enveloppants, les enceintes surround jouent pleinement leur rôle. Mention spéciale pour la scène où Stella, dans la péniche entend des bruits de pas sur le toit, à la 30e minute, une belle réussite.

La v.o. est un peu supérieure à la piste française, par sa meilleure précision et son plus grand dynamisme. La supériorité de la v.o. vient également des pertes dues à la postsynchronisation. Simple exemple: comparez les deux pistes à la 54e minute, lors de l'entretien téléphonique entre Liam et son père.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
7 min
Boitier
Amaray


Pas très fournie en suppléments, nous n'avons droit sur cette édition qu'à un court documentaire en deux parties, et à de succincts extraits du tournage.

 

Documentaire 1 (2'47) vostf

Les acteurs principaux dans cette première partie de documentaire, parlent de l'histoire du film, et livre leur opinion générale.

 

Documentaire 2 (3'29) vostf

Suite du premier documentaire où apparaît également le metteur en scène. Des impressions sur le film. Un documentaire promotionnel.

 

Les coulisses du tournage (2')

Quatre petits extraits du tournage de la scène de spiritisme d'une trentaine de seconde chacun, non commentés.

 

Teaser (1'24)

 

Film annonce (1'40)

 

Bande annonce: trilogie retour vers le futur (1'34)
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
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Bonus Cachés
Court Metrage