Les Chevaliers de Baphomet : Les Gardiens du temple de Salomon

Titre Original
Broken Sword : Angel of death
Genre
Pays
Etats Unis (2006)
Date de sortie
vendredi 29 septembre 2006
Durée
999 Min
Plateforme
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Non
Non
Le Jeu
Critique de David Guillet
Editeur
THQ
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
999 min
Nb Dvd
1
Critique subjective : 10 ans et pas une ride
Et oui dix ans déjà, George Stobbart était tranquillement à la terrasse d’un café avant que tout explose. Et depuis, que de chemin parcouru par ce journaliste américain et sa compagne Nico. Véritable vent de fraîcheur dans l’univers du point and click en reprenant le style dessins animés initiés par des Sam and Max, « day of the tentacle », « full throttle » et consors, les chevaliers de Baphomet, premier du nom nous laissait entrapercevoir les mystères des chevaliers du temple. Dans les boucliers de Quetzalcoatl, George et Nico s’envolent pour l’Amérique latine et pour finir dans le manuscrit de Voynich entraînera encore Nico et George dans de folles aventures, mais celles-ci avec un dénouement beaucoup plus fantastiques. Le manuscrit de Voynich apporta son lot de nouveautés avec notamment l’abandon pur et simple des dessins en 2D pour de la modélisation 3D, le jeu sera également disponible pour les consoles de salon notamment la XBOX. Mais trêve de bavardages, venons-en aux Gardiens du temple de Salomon, THQ a donc bel et bien abandonné le dessin 2D pour de la 3D pourtant source de nombreux cauchemars mais nous y reviendrons plus tard. Dans ce quatrième opus, autre nouveauté ce n’est plus avec Nico que George va se lancer dans une enquête débridée mais avec une blonde pulpeuse et mystérieuse Anna Maria.

Plus fort que l’entraînement cérébral du Dr Kawashima
C’est ainsi que l’on peut résumer les énigmes qui attendent le joueur dans ce jeu.  En effet dès le début, les nerfs peuvent être mis à rude épreuve par quelques petits casse-tête, notamment dès le début pour échapper aux malfrats qui poursuivent George et Anna. Mais c’est une partie de plaisir comparée à ce qui attend le joueur dans l’usine de conditionnement ou le palais de Topkapi et la difficulté ira crescendo de Rome à Phénix. Il sera même parfois tentant d’aller regarder une solution complète sur Internet. Mais cela n’enlève en rien à la beauté du jeu bien au contraire.

Du point an click à la sauce 3D
Bizarrement THQ s’est laissé séduire par les sirènes si chères aux Kevins avides de polygones et megaflops que seuls les Shader et textures mappées arrivent  à convaincre pour acheter un jeu. Eh non, la recette gagnante ne réside pas dans un univers 3D texturé avec du Shader, en effet souvenez-vous de l’excellent Runaway qui avec des graphismes en 2D a réussi à redorer les lettres de noblesse au genre point and click. Pour les gardiens du temple de Salomon  THQ a pourtant soigné aux petits oignons les décors ainsi que les personnages, pour peu que l’on dispose d’une carte vidéo récente et que l’on pousse les détails au maximum, le jeu est très beau et les ambiances très réussies. Si par malheur votre configuration correspond à la configuration minimale des ralentissements des saccades et même une souris capricieuse seront là pour ajouter de la difficulté au jeu.

De la plateforme en 3D et du casse tête pour hacker à deux centimes
A de nombreuses reprises les gardiens du temple de Salomon s’éloigneront des sentiers du point and click pour proposer des phases s’apparentant plus à du jeu de plateforme. Par exemple la partie infiltration dans le palais de Topkapi. Ces séquences laisseront  un petit goût amer car l’on butera non plus sur des énigmes qui flattent l’intellect, mais sur des réflexes conditionnés bien moins intéressants mais tout autant nécessaires pour arriver à bout du jeu.  Autre nouveauté de cet opus, le PDA communiquant. Eh oui, George s’est mis au goût du jour et possède désormais un PDA communiquant  qui lui sert de téléphone, de répertoire mais aussi à pirater les systèmes informatiques, alors ici il n’est pas question de hacker grâces aux failles des protocoles TCP/IP ou de faire du deny of service sur des bases de données mais simplement de faire converger des flux d’informations. Cette section s’apparentera surtout à du jeu de réflexion tout « simple » genre Pipes.

Le mot de la fin
Mais alors que vaut cet épisode des aventures de Stobbart ? Et bien si vous êtes un fan c’est à n’en pas douter un jeu qui vous passionnera et surtout vous tiendra scotché quelques temps. D’un point de vue de la réalisation on regrettera la gourmandise du jeu qui tournera sans problème sur une machine de gamer acharné de 3D et qui aura peut être du mal à convenir aux machines de joueurs plus occasionnels ne changeant pas de carte vidéo à chaque reboot.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
4/3 couleur
Format Cinéma
1.33:1
Pour ce quatrième épisode, un univers 3D a donc été préféré à des dessins 2D et le résultat est certes magnifique mais il requiert une carte graphique compatible Shader 1.1 au niveau de la machine du joueur. Les détails ont été soignés aux petits oignons, les décors ainsi que les personnages sont très bien modélisés et contribuent parfaitement à l’ambiance générale du jeu.  

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
2.0
Quelle joie de retrouver la voix de George Stobbart, cette voix si particulière qui vous dit « je ne vois pas à quoi cela servirait » méthodiquement et inlassablement. Pour le reste, l’ambiance de jeu est certes très travaillée mais dans ce type de jeu la musique devient malheureusement très répétitive malgré le soin apporté à cette dernière.  

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
0 min
Boitier
Amaray
Un livret explicatif accompagne le jeu et détaille les commandes. Au niveau du packaging le DVD du jeu est enfermé dans un bel écrin en fer.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage