The Punisher

Titre Original
The Punisher
Genre
Pays
Etats-Unis (2005)
Date de sortie
vendredi 11 mars 2005
Durée
600 Min
Plateforme
PS2
Informations
Complémentaires
Disponible sur Playstation 2(version testée) , Xbox et PC.
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Anglais
Non
Non
Non
Français
Oui
Non
Non
Le Jeu
Critique de Christophe Butelet
Editeur
THQ
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
600 min
Nb Dvd
1


Franck Castle est devenu The Punisher après que sa famille se soit fait assassiner...

 

« New York. Oubliez ce que vous avez entendu sur cette ville, sur le nouveau New York. Hell’s Kitchen ressemble à un paradis. Le parc grouille de touristes. Rien de tout ça n’est vrai. L’ancien New York attend, juste sous la surface. Personne ne peut vous aider quand la nuit tombe. Vous gisez par terre pendant qu’ils fouillent vos entrailles. Tout ça parce que la nouvelle a chassé les monstres mais ils hantent Brooklyn et le Bronx. Vous pensez que cet endroit a changé ? Pas dans son cœur. Pas dans son âme. Une fois dans New York… vous serez livré à vous-même. »

 

Tels sont les premiers mots prononcés par The Punisher en guise d’introduction. Le ton est donné. C’est la première chose qui frappe dans ce jeu, cette ambiance noire, parfois glauque, délicieusement servie par une bande son (dans le style de Batman) qui colle parfaitement à l’atmosphère du comics. On navigue alors dans les menus du jeu baigné par une musique symphonique alléchante qui procure une réelle envie d’en découvrir plus. Le scénario, construit en forme de flash-back, vous met dans la peau du Punisher. Ce dernier se retrouve en garde à vue et deux inspecteurs retracent les évènements qui l’ont conduit jusqu’ici. Des évènements que l’on vous propose de revivre…

 

Action.

 

Le jeu sait faire monter la sauce et on entre dans le vif du sujet avec une certaine impatience. Le joueur dirige donc le Punisher (en vue à la troisième personne) et a pour but de traverser un par un les nombreux niveaux (composés de sous missions) avec succès. Rien de bien original jusque là. De plus, la plupart du temps, le jeu se résume à parcourir les différents environnements en tirant à tout va, avec l’arsenal de rigueur (fusil à pompe, pistolets, bazooka…), sur tout ce qui bouge. Mais c’est ce qui fait à la fois son plus gros défaut mais également sa plus grande qualité. Son plus gros défaut réside dans le fait que ces phases en deviennent répétitives. Pourtant,certaines tentent bien de rompre la monotonie en invitant le joueur à utiliser le fusil sniper mais elles sont d’une part, bien trop courtes et d’autre part, pas assez excitantes. Sa plus grande qualité ? Aussi paradoxal que cela puisse paraître, c’est en effet le point fort du jeu. Il ne faut pas oublier que l’on est dans un jeu d’action - un genre qui oblige à une certaine répétition finalement – et force est de constater que de ce côté-là, il remplit pleinement son contrat. Les scènes de gunfights s’enchaînent sans temps mort avec une jubilation destructrice d’une rare intensité. Il y a un plaisir coupable à voir s’arracher le membre de son ennemi sous le feu de son fusil mitrailleur. Plaisir d’autant plus accru que le jeu se permet quelques effets de ralenti dont on peut se demander s’ils répondent à un effet de mode ou s’ils sont là par pur sadisme.

 

La vengeance est un plat qui se mange froid.

 On penche irrémédiablement vers la seconde solution tant le jeu est violent ( le jeu est d'ailleurs déconseillé au moins de 18 ans). On en vient alors à ce qui fait la particularité de ce jeu : les exécutions. Le joueur à  ainsi la possibilité d’interroger ses ennemis en les mettant sous la menace du vide, de flammes ou même d’une scie sauteuse (les exemples ne manquent pas) en pressant habilement le stick analogique pour les faire craquer. Une pression trop forte et c’est l’exécution sommaire autocensurée par un filtre noir et blanc à la manière de Kill Bill. La fidélité avec la bande dessinée est remarquable et son premier degré assumé n’est en aucune façon choquant. S’il n’atteint pas le niveau des meilleurs jeux du genre, The Punisher, par un jusqu’au-boutisme plus qu’appréciable réserve de bons moments devant sa console. Malgré une jouabilité, quelque fois rigide dans les phases d'action, mais toutefois bien pensée, on se surprend à y revenir de temps à autre pour se défouler librement. Réveillerez-vous le Punisher qui est en vous? 
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
4/3 couleur
Format Cinéma
1.33:1
Graphiquement, le jeu s'en sort bien. Les textures sont certes basiques et l'on aurait aimé une interaction largement plus poussée avec le décor, mais l'univers proposé, bien que simpliste s'avère efficace et a néanmoins le mérite d'être varié. La note aurait même pu gagner un point supplémentaire si le jeu ne subissait pas de ralentissements lors de certains passages.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
La musique apporte un réel souffle à l'histoire et transcende littéralement certains passages du jeu. Il y a quelque chose d'hypnotique à entendre la musique s'emballer. Du côté des doublages, si les voix des personnages secondaires sont plus anecdotiques, celle du Punisher s'en sort bien puisque doublé par son homologue cinématographique, Thomas Jane. Montez le son!

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
0 min
Boitier
Amaray
Rien de mémorable. Quelques vidéos, des couvertures de la bande dessinée à récupérer, une galerie de dessins à collectionner...  Ensemble plutôt sobre, n'étant pas vraiment passionnant, dommage le titre méritait mieux.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
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