L'employé du mois

L’histoire

David Walsh (Matt Dillon) est l’exemple type de celui qui a accédé au ‘rêve américain’ : il vient de se fiancer avec la belle  Sarah Goodwin (Christina Applegate), possède une belle maison dans les quartiers huppés de la ville, une belle voiture et un job tranquille dans une banque où il est apprécié de la plupart de ses collègues et espère devenir l’employé du mois. Malheureusement, deux jours avant la confirmation définitive de son contrat (avec une période d’essai de deux ans !) son employeur lui annonce qu’il est viré ! Le même jour, sa fiancée lui annonce qu’elle rompt avec lui après avoir découvert une petite culotte dans une de ses vestes.

Ayant tout perdu en quelques heures, David Walsh va devoir réagir…

 

Critique subjective

‘L’employé du mois’ est le premier film du réalisateur Mitch Rouse qui a également écrit le scénario du film avec son ami Jay Leggett. Servi par des acteurs de qualités, ce film commence de façon assez curieuse, avec des flashes que l’on a du mal à comprendre au début. Le réalisateur joue également avec la vitesse de défilement des images pour donner des coups d’accélérateurs qui donnent parfois trop l’impression d’assister à un gros clip. Déroutant de prime abord, le film pourra aussi choquer par son langage très cru et des scènes assez dérangeantes, comme celle où Jack (Steve Zahn), l’ami de David, dépouille les cadavres sanguinolents après un gros accident de la route.
En milieu de film, le rythme se ralentit et cette baisse de régime pourrait presque tenter le spectateur à zapper vers autre chose. Pourtant, il faudra résister à cette tentation, car c’est dans son dernier tiers que ce long métrage prend véritablement son envol pour nous propulser vers une conclusion à la fois surprenante, très imaginative, pleine de rebondissements et d’un cynisme absolument truculent.

Au final, ‘L’employé du mois’ est donc un film un peu bancal qui vous laissera tout de même un bon souvenir grâce à son excellente façon de conclure. Malheureusement, une fois que cette fin a été dévoilée, il sera sans doute difficile de revoir le film plusieurs fois.

L’image du film est de très bonne qualité. La définition est excellente, les couleurs sont précises et bien saturées et la compression ne se fait pas sentir. Voilà un très beau DVD qui met le support en valeur !

Deux pistes sonores sont proposées, en Dolby Digital 5.1 français ou anglais, avec ou sans sous-titres pour la version française. On regrette de ne pas pouvoir changer de piste sonore à la volée et que le spectateur soit obligé de repasser par le menu pour cela. Ce genre de limitation induite par un autoring mal fait est vraiment TRES pénible ! D’autant qu’on passera sans doute rapidement de la piste française à la piste anglaise à cause du doublage catastrophique de Matt Dillon qui ne correspond pas du tout à son personnage ! En dehors de ça, on regrette aussi une dynamique assez mal génère qui oblige à jouer avec la télécommande durant tout le film pour comprendre les dialogues et ne pas se fâcher avec les voisins lors des brusques montées de volume sonore !

Pour ce film, l’éditeur nous propose un chapitrage et quelques bandes annonces, ainsi qu’un lien vers le site de Metropolitan.