Le Film
Critique de Julien Sabatier
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
79 min
Nb Dvd
1
L’histoire :
Sur fond de séance d’hypnose et d’ancienne prophétie, les meurtres étranges se multiplient dans l’entourage d’un producteur dont la famille serait damnée.
Critique subjective :
Apprécié des fantasticophiles, le réalisateur britannique Norman J. Warren doit sa reconnaissance à une poignée de séries B tournées durant les années soixante-dix et quatre-vingt. Parmi celles-ci, on mentionnera notamment Le zombie venu d’ailleurs (1978) et Inseminoïd (1981). Depuis 1985, date de sortie de son dernier film (Bloody new year), Warren n’a guère donné de signe de vie. Une situation regrettable lorsque l’on (re)découvre l’indéniable qualité de certaines de ses oeuvres. Avec La terreur des morts vivants (1978), c’est par contre l’un de ses titres les plus faibles qu’il nous est donné de voir.
Commençons par ce qui fâche : le scénario de Terror. S’ouvrant par une étonnante mise en abime, le début du film surprend. Le métrage part ensuite dans de (trop) nombreuses directions (famille sataniste, ancienne malédiction, séance d’hypnose, etc.) avant de se recentrer et de lorgner à la fois vers le giallo et du côté d’un genre naissant : le slasher. Démarrage assez déroutant donc pour un titre dont l’intrigue donne la désagréable impression de tanguer en permanence. Si l’on se demande bien là où La terreur des morts vivants va nous emmener, le film lui-même semble aussi l’ignorer, un sentiment renforcé par une trame circulaire et une oscillation entre réel et fantastique, ancien (le manoir victorien où commence et finit l’histoire) et moderne (les autres lieux de l’action).
Si l’on peut émettre de grosses réserves sur l’intrigue de Terror, sa mise en scène mérite par contre le coup d’oeil. Norman J. Warren s’essaie en effet à des cadrages alambiqués et autres plans tarabiscotés. De là naît une sensation d’étrangeté soulignée par un jeu sur les couleurs et un design sonore travaillé. Le métrage se retrouve ainsi parcouru d’une poignée de scènes originales comme celle dans laquelle tout s’effondre et où il pleut littéralement de la pellicule cinématographique. Encore une fois, on songe au giallo, une « référence » qui n’a finalement rien de bien étonnant puisque l’épouvante anglaise et le fantastique transalpin ont, du moins dans leur âge d’or, entretenu certains liens thématiques et formels évidents.
Verdict :
Si les bonnes idées visuelles de Warren ne font jamais oublier une narration hésitante, La terreur des morts vivants n’en demeure pas moins une petite série B pas foncièrement désagréable à suivre, mais par trop bancale.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.77:1
Une qualité vidéo qui s’avère convenable mais ne fait jamais d’étincelles pour autant. Le master se révèle parfois assez usé (défauts sur la pellicule) et présente une définition perfectible. En revanche, aucun souci compressif n’est à déplorer et la gestion des couleurs se montre tout à fait adéquate.
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
2.0
Français
2.0
Lorsque l’on sait que la version française est amputée de quelques six minutes, le choix de la langue de visionnage est vite fait. Il s’avèrera d’autant plus pertinent qu’il nous permettra de bénéficier d’une piste plus ample et d’éviter des doublages français médiocres.
Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
2 min
Boitier
Amaray avec fourreau cartonné
- Film annonce (2 minutes).
- Fiche technique.
- Filmographies.
- Galerie photos.
Bonus

Livret

Bande annonce

Biographies

Making of

Documentaire

Interviews
Com. audio

Scènes sup

Fin alternative

Galerie de photos

Story board

Multi-angle

Liens internet

Interface Rom

Jeux intéractifs

Filmographies

Clips vidéo

Bêtisier

Bonus Cachés

Court Metrage

Fiche technique