Le Film
    Critique de Julien  Sabatier
    
    
    
        
            Editeur
            
            Edition
            
                Standard
            
            Label
            
                
            
            Zone
            
                2
            
            Durée Film
            
                92 min
            
            Nb Dvd
            
                1
            
         
     
    
 
                            
	
L’histoire
Basés sur une lointaine planète qu’ils sont chargés d’étudier, des scientifiques vont être en proie à des graves troubles lorsque l’une d’entre eux sera fécondée par une étrange créature.
Critique subjective
Comme tout métrage estampillé succédané, Inseminoïd nécessite d’être replacé dans son contexte. En 1979, Alien sort sur les écrans. Mêlant science-fiction et horreur, le Huitième passager pose les jalons de la terreur spatiale (avec cette accroche mémorable « dans l’espace personne ne vous entend crier ») et remporte un succès mérité. On assiste en même temps à la naissance d’une saga qui se renouvellera sans cesse en sachant capitaliser sur les différentes sensibilités de grands réalisateurs (Ridley Scott en 1979, James Cameron en 1986, David Fincher en 1992 et Jean-Pierre Jeunet en 1997). Alien est sorti depuis deux ans lorsque Norman J. Warren (une poignée de films au compteur, dont Le zombie venu d’ailleurs, puis silence radio depuis 1987) décide d’en filmer une relecture. Loin d’être un simple décalque désargenté, Inseminoïd possèdera, à l’arrivée, sa personnalité propre.
Au départ, certes, le script du film de Warren reprend à grands traits l’intrigue d’Alien. Le vaisseau Nostromo cède sa place à une base spatiale souterraine à partir de laquelle des scientifiques sont chargés d’étudier une planète. Au cours de leurs recherches, ils découvrent que celle-ci a hébergé une étrange civilisation à priori éteinte depuis bien longtemps. C’est ensuite que le scénario se singularise de son modèle, dès lors que Sandy (Judy Geeson) sombre dans une démence meurtrière après avoir été inséminée (d’où le titre) par une étrange créature, croisement improbable entre une gigantesque mante religieuse et un reptile. Investie d’une force surhumaine, Sandy connaît une grossesse accélérée qui nous mènera rapidement à un accouchement graphique. Plutôt que de se référer directement à Alien, les deux derniers tiers du métrage évoquent davantage un Prince des ténèbres avant l’heure (toutes proportions gardées). Formellement parlant, Inseminoïd suit la même voie : il fait tout d’abord penser au film de Ridley Scott mais possède sa propre identité visuelle au final. Avec des couleurs vives (parfois criardes) et une séquence psychédélique, le métrage présente une direction artistique légèrement kitsch mais loin d’être déplaisante. Pourvu d’un format cinémascope bien utilisé et d’une bande originale fleurant le bon vieux synthétiseur, Inseminoïd semble plus dater du milieu des années soixante-dix que de 1981. A noter quelques passages gore mais rien de bien extrême ; sûrement est-ce la scène d’insémination (assez explicite en son genre) qui a valu sa petite réputation au métrage.
Verdict
Au final, si Inseminoïd parvient à transcender son statut basique de copie, il ne saurait accéder au titre de monument d’horreur (on est quand même loin de ce fameux « film qui a traumatisé toute une génération ») mais s’impose comme un petit divertissement horrifique bien emballé qui se laisse voir sans ennui. Une série B respectable en somme.
                            
    
        L'image
    
    
    
    
        
            Couleurs
            
            Définition
            
            Compression
            
            Format Vidéo
            
                16/9 anamorphique couleur
            
            Format Cinéma
            
                2.35:1
						
            
         
     
    
 
                            
	N’atteignant pas un niveau qualitatif faramineux, l’image du film de Norman J. Warren n’en demeure pas moins correcte, donc tout à fait regardable. Les couleurs parfois vives du métrage passent sans ambages l’étape du pressage DVD mais l’image accuse encore  quelques défauts mineurs (scories sur la pellicule et définition parfois un peu faiblarde). Aucun défaut compressif en revanche. A l’arrivée, la qualité vidéo s’avère tout à fait décente (quoique perfectible) pour une série B de 1981.
                            
                            
    Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais                       
2.0
Français                      
2.0
 
                            
	Deux pistes en Dolby Digital 2.0 qui ne font pas des merveilles mais qui ont déjà le mérite d’être honnêtes et d’assurer un indéniable confort sonore. En VO comme en VF, le son est plutôt clair et dynamique. Les pistes manquent en revanche d’ampleur. A noter que les doublages français sont recommandables, avis aux spectateurs retords aux versions originales.
                            
                            
    
        Les Bonus
    
    
    
        
            Supléments
            
            Menus
            
                
            
            Sérigraphie
            
            Packaging
            
            Durée
            
                2 min
            
            Boitier
            
                Amaray
            
         
     
    
 
                            
	
 
- Film annonce (2 minutes).
- Fiche technique.
- Filmographies.
- Galerie photos.
                            
Bonus
    
        
            
            Livret
 
        
            
            Bande annonce
 
        
            
            Biographies
 
     
    
        
            
            Making of
 
        
            
            Documentaire
 
        
            
            Interviews
 
     
    
        
            
            Com. audio
        
            
            Scènes sup
 
        
            
            Fin alternative
 
     
    
        
            
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