Meurtre par interim

Titre Original
The temp
Pays
USA (1993)
Date de sortie
mercredi 19 février 2003
Durée
93 Min
Réalisateur
Producteurs
David Permut et Tom Engelman
Scénaristes
Kevin Falls
Compositeur
Frederic Talgorn
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Non
Non
Anglais
Oui
Non
Non
Le Film
Critique de Frédéric Deschryver
Editeur
Edition
Simple
Label
Zone
2
Durée Film
93 min
Nb Dvd
1


L'histoire

 

Peter Derns (Timothy Hutton) est un cadre qui travaille comme chef de produits dans une société agro-alimentaire, dirigée par Charlene Towne (Faye Dunaway). Peter se trouve sur la corde raide lorsqu'il apprend que sa boite est sur le point d'être rachetée, d'autant plus que son secrétaire vient de le lâcher pour raisons familiales. L'arrivée de sa remplaçante, la belle Kris Bolin (Lara Flynn Boyle) lui redonne confiance. Mais la nouvelle intérimaire a de sérieuses ambitions, et après la disparition tragique de deux de ses collègues, Peter commence à s'interroger sur le rôle de sa nouvelle secrétaire.

 

Critique subjective

 

En 1987, Adrian Lyne remettait à la mode le thriller psychologique avec Liaison fatale, et le couple à l'écran Michael Douglas – Glenn Close, ouvrait la voie à de nombreux cinéastes qui, appâtés par le succès de ce genre remis au goût du jour, tentaient de mettre en scène à leur tour, avec plus ou moins de réussite, de nouvelles histoires et leurs cortèges de tueurs psychotiques de tous poils. Nous avons eu droit à une nounou détraquée dans "la main sur le berceau", le mari cinglé de "les nuits avec mon ennemi", une colocataire psychotique "jeune fille partagerait appartement", Alicia Silverstone jouait une ado dérangée dans "the crush", les policiers étaient même de la partie avec "obsession fatale". La liste est interminable. Meurtre par intérim n'est qu'un thriller supplémentaire qui vient s'ajouter à cette liste déjà très longue, réalisé par Tom Holland qui n'en était pas à son coup d'essai puis qu'il avait déjà commis Psychose II, en tant que scénariste de la suite du chef-d'œuvre d'Alfred Hitchcock.

 

The temp (l'intérimaire), dont le titre anglais est moins explicite que sa traduction française, se situe dans l'univers d'une entreprise de produits alimentaires, de cookies plus exactement, et a pour sujet les rivalités internes entre les employés, motivés par leur ascension professionnelle. Peter Derns (Timothy Huttons) est un cadre paranoïaque, suivi par un psy, affublé d'un "Mister Hyde" qui lui a fait perdre sa femme, son fils et sa maison. Alors que son secrétaire doit temporairement prendre un congé, arrive sa remplaçante, Kris (Lara Flynn Boyle), séduisante, efficace dans son travail, et d'une ambition machiavélique. Quand ses proches collaborateurs commencent à être victimes d'accidents, ou à se suicider, Peter commence à nourrir des soupçons à l'encontre de la belle intérimaire qui saisit les occasions pour grimper les échelons de la hiérarchie. Naturellement, personne ne croit à sa thèse, et Peter en vient à douter de lui-même. Tom Holland échafaude une intrigue classique, aux personnages ambigus et troubles, mais le problème, c'est que le spectateur a souvent une longueur d'avance sur le réalisateur, et les effets de surprise s'en trouvent trop souvent gâchés, la mise en scène les rendant bien trop prévisibles, l'ambiguïté étant de courte durée.

 

Il n'en demeure pas moins quelques idées intéressantes, notamment la compétition acharnée au sein de la boite, les rivalités pour réussir à briguer une place laissée vacante, qui aurait pu être davantage développées. On croise au détour de ce thriller quelques visages familiers, comme celui de Faye Dunaway, la star des années 70, en chef d'entreprise, ou encore Oliver Platt et Dwight Schultz, le "Looping" de "l'agence tous risques" qui par leur présence relèvent un peu le niveau. En conclusion, les aficionados du genre pourront peut-être trouver quelques éléments à leur convenance, quant aux autres, ils risquent de rester sur leur faim.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.78:1
L'image, aux contrastes assez appuyés, est de qualité moyenne. On note beaucoup de fourmillements dans les zones grises. L'apparition de petites taches blanches témoignent d'un master de qualité moyenne.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
3.0


La piste française est en dolby surround. Respectable, les dialogues sont harmonieusement mixés avec les effets sonores et la musique du film. Les enceintes arrières remplissent modestement mais efficacement l'espace sonore.

La version originale qui est proposée en dolby digital 5.1 est quant à elle d'un niveau supérieur, plus dynamique et plus fine et précise. Si celle-ci surpasse la piste française, elle reste tout de même d'un niveau modeste, l'essentiel des informations étant porté sur l'avant. Les enceintes arrières se font très discrètes, le caisson de basse n'est quasiment pas sollicité. L'avantage incontestable de la VO se fait sentir comme sur beaucoup de films lors de l'écoute des dialogues, beaucoup mieux intégrés au milieu des bruits d'ambiance, le doublage perdant une grande partie des informations.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
0 min
Boitier
Amaray


Edition très austère, aux menus fixes et muets, qui ne comporte que le film.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage