Le Film
Critique de Philippe Jallet
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
82 min
Nb Dvd
1
That’s poker est un documentaire qui tente de relater ce que représentent les World Series of Poker pour les joueurs. Au cœur de l’évènement, Hervé Martin Delpierre promène sa caméra, lors de l’édition 2006.
La première impression qui surgit, après l’introduction des quatre protagonistes que le réalisateur a choisi de suivre, c’est la sensation de mollesse de l’ensemble. Et que l’on ne s’y trompe pas, le rythme reste mollasson jusqu’au bout des 80 minutes que dure le documentaire. En cause, principalement, la narration. Aussi enlevée qu’un documentaire animalier de seconde catégorie, elle est loin de mettre en valeur la grandeur de l’évènement. Ce n’est qu’en de très (trop !) rares occasions que le spectateur parvient à percevoir un tant soi peu la violence de ce jeu.
L’autre gros défaut est le manque de présentation des quatre joueurs suivis. Très peu d’indications sont fournies quant à leur parcours dans ce jeu. Du coup, les non initiés perçoivent mal la valeur des joueurs et la légitimité de leur ambition.
Les World Series sont plus ou moins décrites. C’est là la qualité du documentaire. Il permet de réaliser à quel point cette réunion a pris de l’importance, sans oublier de citer l’émergence du poker sur Internet, à l’heure où le gouvernement français met tout en œuvre pour interdire ce jeu, malgré la pression de Bruxelles…
La confusion demeure cependant de mise, volontaire ou non, difficile à dire. On suit les tournois les uns après les autres, avec un Main Event (le tournoi le plus doté, le plus prestigieux) à peine survolé. Pire, on ne cite même pas le vainqueur de ce tournoi qui, depuis, est devenu célèbre dans le milieu.
De grands noms du poker passent à l’écran. Cependant, à part Phil Helmut Jr, rares sont ceux qui sont cités. Encore un aspect très dommageable qui ne permet pas de rentrer vraiment dans l’évènement ni d’en saisir complètement l’ampleur.
Le pire demeure sans doute la retranscription des mains jouées importantes par les quatre héros de ce film. On voit bien leur tension, on sait qu’ils jouent leur tournoi sur cette main… Mais le spectateur ne voit pas les mains des joueurs, ni le board. Du coup, pas moyen de s’impliquer, d’espérer avec eux.
That’s poker se révèle un documentaire aussi décevant qu’ambitieux, un échec cuisant, là où « les yeux dans les bleus » était une réussite retentissante dans le domaine du football. Pourtant le poker a déjà prouvé qu’il pouvait être extrêmement télégénique ! Dommage, vraiment !
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
Une image d'une grande pauvreté. Souvent floue, et qui peine dans les quelques séquences en mouvement. Etonnant !
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
2.0
Anglais
2.0
Allemand
2.0
Un son digne d'un documentaire... Pas d'effets spéciaux ou spaciaux, pour une couverture sonore correcte.
Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
14 min
Boitier
Amaray
Les menus sont animés de manière agréable, mais presque trop sobres.
Du côté des bonus, quelques petites choses intéressantes, mais pas grand chose à se mettre sous la dent malgré tout.
Conversation entre Joe Hachem et Fabrice Soulier (5 min) : C'est surtout Joe Hachem qui nous livre ses impressions par ailleurs intéressantes sur un transat. Mais 5 minutes, c'est court.
Conversation entre Isabelle Mercier (4 min) : Encore plus court que la conversation précédente. Isabelle Mercier ironise et fait part de ses états d'âme sur le jeu.
Un souvenir de Stu Ungar (3 min) : anecdote amusante d'un chauffeur de taxi à propos de Stu Ungar.
Balade à Las Vegas (2 min) : des plans de coupe de la ville sans grand intérêt.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage