Shrek le troisième

Genre
Pays
France (2007)
Date de sortie
mercredi 13 juin 2007
Durée
999 Min
Plateforme
Xbox360
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Non
Non
Le Jeu
Critique de Bruno Orru
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
all
Durée Film
999 min
Nb Dvd
1

Ne pas avoir un jeu dans le prolongement du troisième opus des aventures de l’ogre vert Shrek aurait certainement été un manquement aux conventions de ces dernières années. C’est Activision qui est le maître d’œuvre de ce 3ème volet jeu avec une créativité qui, comme le film lui-même, se tasse un peu. Une occasion tout de même sympathique, avec ce Shrek le troisième, notamment pour les plus jeunes, d’en découdre avec de nouveaux méchants et de prendre le contrôle de nombreux personnages.

Un jeu fort fort dans la continuité

Shrek le troisième se place à la fois dans le prolongement du film et en parallèle, le but du jeu étant de libérer les amis de Shrek des griffes (pas trop acérées je vous rassure) de Prince Charmant. Le joueur incarne Shrek, bien entendu, mais également suivant les besoins de l’aventure, l’âne, le chat Potté ou Fiona. Il est même proposé de prendre le contrôle d’autres personnages comme les princesses Cendrillon, Blanche Neige, Rapunzel et la nouvelle cousine Artie.

Les personnages sont fidèles à la plastique 3D du film mais, et c’est bien dommage pour un jeu proposé sur XBOX360, sont trop simplifiés au niveau des textures et des courbes… un peu trop obliques. Toutefois, si la maniabilité n’atteint pas le meilleur, elle permet d’en découdre avec efficacité avec les méchants (nains des neiges, soldats à la botte de Prince Charmant, sorcières maléfiques, dragons bleus fort fort pas gentils…).

Des combats fort fort gratinés

Justement, parlons-en des combats puisque c’est tout de même le sujet du jeu, le coté aventure n’étant là que pour lier… des combats. D’une simplicité qui fait peur au début du jeu, ils sont affectés d’une progressivité de difficulté qui paraîtra trop lente pour les habitués des jeux de console. Pour une petite tête blonde de 5 ans moins habituée – exemplaire personnel à domicile ! - c’est plutôt un bon point, permettant de découvrir les joies du coup de poing vert ou du coup de sabot d’âne fatal sans craindre d’être « mort » au bout de 15 secondes. Une mort qui n’existe pas de toute façon, l’échec au combat étant simplement sanctionné par un retour à la case départ du niveau en court (19 niveaux sont disponibles au total). Par contre, chaque niveau est doté de plusieurs missions, votre succès à les réaliser tout ou partie se traduisant par une quantité de pièces d’or et un titre plus ou moins ronflant. Evidemment, si vous n’avez pas réussit toutes les missions d’un niveau ou si vous trouvez que votre rang ne sied pas à vos prétentions, il est possible à tout moment de rejouer les niveaux précédents.

Des niveaux fort fort progressifs

La plupart des niveaux étant de durée raisonnable (trop courte diront avec raison les habitués de jeu), refaire le parcours est rapide mais il faut bien avouer que sur la deuxième partie du jeu, là ou les combats sont nettement plus délicats à finaliser, certains niveaux sont plus longs. Il faut surtout comprendre dans cette deuxième partie de jeu que « bastonner » les nains des neiges à coup de poing vert ne suffit plus, il faut impérativement manier les « coups spéciaux », ceux qui ne sont possible qu’en avalant suffisamment de poudre de fée. Une poudre bleue qui se consomme soit en cassant un peu tous les objets à portée de poing, de coup de sabot ou d’épée ou en assommant les méchants devant notre chemin. Autant dire que les occasions sont nombreuses, mais attention, elles disparaissent souvent en cas de nécessité de refaire un niveau. A noter qu’heureusement, il est parfois possible de trouver un bout de gigot, permettant de se refaire, au moins partiellement, un peu de santé.

Une histoire fort fort variée

Si l’on peut s’ennuyer à la longue à cogner sur des méchants, il faut avouer que les différentes étapes du parcours sont variées, tant du coté des décors que des routes, verdoyantes, inquiétantes ou verglacées. Notons enfin que chaque niveau est présenté par les personnages via des tableaux animés amusants et permettant de donner une vraie trame scénaristique au jeu, même si celle-ci est clairement sans grandes surprises pour les plus grands.

En résumé, on regrette la légère simplicité des décors et des personnages pour une console capable de produire de belles images en HD mais le développement scénaristique est amusant. Si nous pouvons dire en tant qu’adulte que Shrek le troisième est sans grande surprise, il intéressera sans aucun doute les tranches 5/8 ans (je ne pense pas plus sauf si découverte des jeux de console), la note retenue est donc à considérer pour des enfants de cette tranche d’âge.

L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.77:1

Vous aurez certainement noté qu’il s’agit ici de la version XBOX360, cette version et la version PC étant développée par 7 studios. Les autres versions auront été développées par Amaze Entertainement et la partie graphique pouvant donc être sensiblement différente.
Comme indiqué plus haut, il est dommage que les pixels des personnages ne soient pas plus fins et les courbes moins droites chez certains caractères. Les différents décors sont souvent inégaux dans leurs finitions ; les intérieurs sont franchement plus crédibles (textures, détails) que les extérieurs, souvent trop simplifiés.


Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
2.0

Shrek le troisième est proposé en Dolby Digital 5.1. Cela permet bien sur d’être certains que les (nombreux) dialogues sont bien centrés mais surtout de disperser au fil de l’aventure de nombreux bruitages vers la zone arrière. La dynamique est parfois impressionnante, lors des combats contre de gros animaux. Une considération moyenne toutefois du coté de l’accompagnement musical, bien trop « midi ».


Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
200 min
Boitier
Amaray

Plusieurs mini jeux sont proposés (5 en fait) regroupés autour de la notion de « Tournoi Royal ». Ils permettent surtout de se placer contre un compagnon si vous avez deux manettes, je peux vous assurer que la rigolade est surtout assurée en jeu à deux. Le premier jeu de ce tournoi est « La visite des catacombes », un jeu de type « Frogger » ou il faut relier un point A vers un point B en traversant des obstacles se déplaçant de droite à gauche, ou inversement. Vous trouverez ensuite le « Stand de tir » (défense d’une tourelle de défense lance-tomages pourries), le « Curling ogresque » (sorte de mini golf invitant à lancer un palet dans une zone précise), Le « Ohé du navire » (défense du port à l’aide de tourelles de défense) et le « Troupeau de grenouilles » (il faut tenter de maîtriser un troupeau de bêtes qui ne cherchent qu’à fuir). On apprécie ici la diversité de ces mini jeux, un concept en plein mode depuis le succès du jeu Rayman contre les lapins crétins.

Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage