Call of Duty Black Ops II

Genre
Pays
USA (2012)
Date de sortie
mardi 13 novembre 2012
Durée
999 Min
Plateforme
Xbox360
Site Internet
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Non
Non
Non
Le Jeu
Critique de Frédéric Beaufrere
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
999 min
Nb Dvd
1

La franchise Call of Duty Black Ops set de retour en fanfare aver 500 millions de dollars de recettes en 24 heures, le titre de Treyarch au graphismes controversés, proposé par Activision, fait un carton mérité sur toutes plateformes et est présenté ici en test sus Xbox 360.

Alors que la franchise Modern Warfare mise sur la sécurité sans sortir du sentier mainte fois foulé, la société Treyarch a été particulièrement audacieuse avec Call of Duty Black Ops qui nous revient dans un version à la fois modernisée qui flirte également avec un mode Zombie. Cette fois l'action se déroule dans un futur pas si lointain que cela : en 2025. L'occasion de découvrir de nouvelles armes, de nouvelles têtes et de nouvelles stratégies.

Black Ops II, c'est l'histoire d'une revanche. Raul Menendez avait eu quelques démêlés avec Alex Mason et Frank Woods dans les années 80 et sa soif de vengeance a fait de lui l'homme le plus dangereux du monde. Alors en 2025 David Mason (le fils d'Alex) retrouve le désormais très vieux Franck Woods dans une maison de retraite pour essayer de récolter des indices qui permettront de retrouver Menendez dont les projets malveillant menacent la cybersécurité du monde libre. La trame de fond étant posée, le joueur peut s'attendre à de multiples rebondissements et autres trahisons tout au long du jeu.

Le pouvoir de décider
Le titre va ainsi malmener le joueur et à certains moments, des décisions cruciales seront à prendre, des vies seront sacrifiées. Des choix qui ont pour la première fois de réelles conséquences, souvent définitives, sur le déroulement des événements. Ceci influer sur la destinée de certains personnages ainsi que le ralliement ou non de certains pays à votre cause.

Chaque décision implique de lourds enchainements d'événements que le joueur ne constatera parfois que bien plus tard dans le jeu. Ce scénario de l'imprévu, combiné à une histoire de base déjà bien ficelée, permet de tenir le joueur en haleine jusqu'à la fin, difficile à atteindre, de l'histoire. Une fin qui peut d'ailleurs être bien très différente en fonction des choix du joueur. Et oui, Call of Duty Black Ops II est ainsi jouable plusieurs fois (comprendre 6 à 8 fois) sans lassitude si l'on veut en découvrir toutes les ramifications et c'est une excellente initiative de la part du studio de développement.

Que la Strikeforce soit avec toi
La structure originale de la campagne propose divers objectifs particuliers à accomplir menant chacun à une orientation différente du scénario, donne une grande latitude au joueur et un intérêt indéniable au titre. Ces missions spéciales innovantes, baptisées "Strikeforce" sont au nombre de 5. Mais elle ne sont accessibles qu'en fonction de vos choix dans le scénario, il est fort probable que l'une ou plusieurs d'entre elles ne soient pas proposées si vos choix scénaristiques ne mènent pas à ces options. Ces objectifs StrikeForce génèrent en outre des bonus alliés qui viennent en aide au joueur de retour à la campagne, il est donc bon de les accomplir avec brio lorsqu'ils sont proposés.

Les missions Strikeforce se présentent d'une manière radicalement différente de la campagne solo. Le terrain des hostilités peut être survolé en vue superviseur et le joueur peut prendre le contrôle de n'importe quel soldat, tourelle ou drone en un clin de œil ou simplement dicter ses ordres. Un style "jeu de stratégie en temps réel" mais avec la capacité d'investir n'importe quelle unité, le tout en direct… Jouissif. Vous le comprenez ces missions Strikeforce sont un peu la récompense de bons choix opérés pendants les missions classiques et ce mode tranche totalement, permettant une parenthèse qui rafraîchit le jeu en permanence. L'interface de sélection du mode Stikeforce est un peu délicat à manier et aurait mérité d'être affiné. De même que l'AI laisse quelque peu à désirer, ce qui impose de se salir les mains quand on souhaite atteindre tous les objectifs fixés.

Entre liberté d'action et contraintes scriptées
Le scénario à tiroir et la complexité scénaristique de Call of Duty Black Ops II ne sont pas sans écueil. Si l'on peut saluer la volonté de Treyarch de proposer au joueur de multiples aiguillages, la contrepartie est que les possibilités étant multiples il n'est pas rare de constater des failles dans le scénario. Des incohérence à accepter, ne serait-ce que pour honorer la tentative du studio de nous faire croire qu'on maitrise l'issue de l'histoire. D'autant que la narration, par cinématiques interposées, est impeccablement posée.

Le jeu d'acteurs est visuellement bien retranscrit et correctement doublé, même en français et l'ambiance est totale. La liberté d'action et toutefois restreinte quand on tente de trop s'écarter de la voie tracée par Treyarch. les attaques scriptées prennent alors le relais pour vous remettre dans le droit chemin, quitte à vous le faire comprendre de façon violente et définitive. La campagne est donc un savant mélange entre initiative, choix et parcours orienté sans jamais sombrer dans le linéaire et c'est là un grand pas qui est franchi.

Comme dans la plupart des titres de ce genre, un choix d'armes vous est proposé en début de mission mais il est possible d'en changer et de personnaliser l'arsenal en fonction de vos affinités avec certaines débroussailleuses ainsi que vos préférences personnelles. L'ensemble est varié, équilibré et permet un choix, là encore, multiple.

Contusion
Treyarch a eu le courage de donner à la licence une orientation nouvelle et le résultat, bien qu'imparfait, est une réussite à de nombreux niveaux. Le contenu riche et bienvenu aux embranchements multiples, les fonctionnalités et la jouabilité exemplaires, la personnalisation possible à tous les étages (armes, classes, parties) font de ce titre un must-have pour tous les fans de guerre numérique. Le multi-joueur est un peu au dessus du panier dans sa réalisation. Reste qu'au niveau technique Black Ops II accuse le coup avec des textures moyennes, parfois floues et un moteur vieillissant ainsi qu'une modélisation à la hache comparé à Battlefield 3. Mais l'orientation insufflée à la licence est à féliciter, tout comme sa richesse, son haut degré de rejouabilité et le divertissement qu'elle procure. What else ?

L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
1.78:1

C'est là qu'est sans doute le talon d'Achille du titre dont le moteur graphique aurait besoin d'une refonte tant il révèle son âge comparé à des titres récents comme Halo 4 ou même moins récents comme Battlefield 3. Les animations faciales relèvent un peu le niveau en transmettant les émotions nécessaires à l'immersion du joueur dans la réalité des événements. La modélisation générale est correcte sans plus (c'est ce qu choque le plus lorsqu'on lance le titre pour a première fois) avec des textures qui font parfois peine à voir. Au niveau technique, ce CoD Black Ops II est clairement en retard. Le level design n'est pas à blâmer car il est exemplaire.

Les cartes multi-joueur sont très bien pensées, même si elles demeurent inégales en qualité. Mais le rendu et la 3D en général sont restés figés dans le temps et semblent n'avoir pas évolué depuis le dernier épisode. Comme on dit dans le jargon : a pique un peu les yeux et on ne peut qu'appeler de nos voeux la version Next-Gen. Il est cependant à noter que, bizarrement, le mode multi-joueur semble bénéficier d'une finition plus soignée que le mode campagne. On se prend à jouer et recommencer encore pour parfaire ses stratégies et finalement le rendu graphique, bien que moyen, se fait oublier petit à petit.


Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1

Trent Reznor de Nine Inch Nails a composé quelques morceaux croustillants pour constituer la bande originale de ce Call of Duty Black Ops II, mais la majorité de la bande son est imprègnée d'humeur militaire typique avec quelques synthétiseurs pour lui donner une orientation futuriste.

Le paysage sonore a du punch avec une mention spéciale pour les effets spéciaux audio des armes futuristes, aussi épatantes que bien sonorisées. L'environnement ausio est  spacialisé en Dolby Digital 5.1 avec un dosage correct entre les voix, les effets et la musique. On notera particulièrement que les voix des acteurs offrent d'excellentes performances émotionnelles.


Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
999 min
Boitier
Amaray

Du multi pour la vie
Le mode Multijoueur est évidemment le gros morceau de Call of Duty Black Ops II et sa conception a évolué autant que le mode campagne depuis le dernier opus. En ligne, 14 cartes sont proposées et fournissent de nombreux endroits où se dissimuler.

Flexibilité semble être le maître mot de Black Ops II avec un système "Pick-10" de création de classes fort bienvenu tout aussi étonnant que le monde ouvert et l'inattendu du mode Zombies. Les classes sont elles aussi malléables. Comprendre qu'il est possible de les personnaliser entièrement avec la répartition de 10 points sur des éléments divers : choix de l'arme principale, amélioration de l'arme, perds primaire et secondaire, grenades tactiques et offensives et atout de la classe. Chaque élément coutant 1 point, le dosage dépend de la caractéristique que le joueur souhaite donner à sa classe qui deviendra alors très personnelle. Les combinaisons sont nombreuses et permettent une fois encore une rejouabilité à l'infini.

Le système est complété par un enrichissement de ces caractéristiques via le déblocage de jetons, glanés sur le terrain lorsque l'on gagne un niveau et par les points que l'on totalise dans l'ensemble de ses actions (frags, zones capturées, assistance ou encore protection d'un coéquipier, etc.). On répartit ensuite à loisir les bonus dans sa classe pour la personnaliser encore davantage. Ceci permet aux "seconds couteaux", les joueurs de second plans qui permettent à l'équipe de l'emporter par leur assistance, leur soutien et leurs actions de fond, de progresser également, sans que tout l'honneur soit distribué aux premières lignes. La configuration des parties est aussi très ouverte. Les options de paramétrage et les nombreux modes de jeu en ligne peuvent être réglés aux petits oignons et, cerise sur le gâteau, une fois la configuration idéale déterminée, on peu sauvegarder le paramétrage de la partie multi-joueur sans avoir à se refarcir toute la mise en place des détails.

Les modes de jeu son repris pour l'essentiel à l'opus précédent, mais avec quelques amours surprises. notamment le multi-team ou multi-équipe, qui est une variation permettant à 4 équipes de 4 joueurs de s'affronter. Autant dire que les parties en deviennent énormément plus dynamique et rebondissantes. Idéal motiver les troupes ou faire naitre une vocation de journaliste de terrain, le CoD Casting, qui permet de commenter les parties en ligne à la volée, affiche les cartes, passe d'un joueur à l'autre, gère le PIP, diffuse les voix des joueurs pendant l'action et peut être diffusé en Live sur Youtube ou sauvegardées ou encore intégrées au service Elite, gratuit avec le jeu. Grandiose.

Zombien ficelé la chose
Le mode Zombie quant à lui, correspond à un combat coopératif en mode "Horde" qui vous envoie des nuées de Zombies à dessouder. Des vagues d'assaut dont le nombre et la résistance vont en augmentant avec pour objectif de tenir le plus longtemps possible. Plusieurs styles de jeu sont proposés et les deux équipes concurrentes luttant pour leur survie face aux Zombies accumulent des points permettant de faire évoluer leurs armes et doivent chacune lutter pour espérer qu'un membre de l'équipe arrivera à survivre alors que l'autre équipe sera anéantie. Le dernier combattant debout achevant la vague de zombies fera gagner sa team. Amusant mais pas forcément passionnant.

Le mode Transit sera sans doute plus prisé, avec un monde ouvert (et quasi persistant, permettant de placer des armes ou des crédits à certains endroits clefs pour les retrouver dans la partie suivante) et des actions variées (activer le courant, réaliser des constructions) à effectuer dans une ville fantôme livrée aux Zombies, ambiance "Je suis une légende" assurée. Assurément un mode dans lequel les anecdotes seront nombreuses d'autant qu'un bus circulant d'un secteur à l'autre peut être investi, mais pas forcément par toute l'équipe… Qui à dit diviser pour mieux dévorer ?

Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage