Doom

Titre Original
Doom (2016)
Genre
Pays
USA (2016)
Date de sortie
lundi 16 mai 2016
Durée
999 Min
Plateforme
Xbox One
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Non
Le Jeu
Critique de Pierre Dubarry
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
999 min
Nb Dvd
1
Plus de dix ans après un troisième opus amusant et techniquement impressionnant à défaut d'être aussi indispensable que ses deux prédécesseurs, ID Software cède à la mode du reboot avec un préquel à l'opus fondateur. Voyons ce que ce nouveau volet a dans le ventre.

Après l'excellent Rage en 2007, Id Software revient aux affaires avec Doom, préquel au mythique premier volet sorti en 1993 sur PC. Si Doom 3 était finalement parvenu à trouver son public, le titre aura divisé les joueurs, la faute principalement à des mécaniques de jeu un peu datées en comparaison de la concurrence à l'instar de Half-Life 2 ou F.E.A.R, et sa répétitivité. Avec ce nouvel opus, les développeurs souhaitaient trouver l'équilibre entre moderniser la série tout en conservant son ADN, ou l'art de ménager la chèvre et le chou pour reprendre une expression célèbre.

Alors que l'on passera allègrement sur l'histoire, simple prétexte à dézinguer du monstre et enchaîner les niveaux, l'identité graphique du jeu est en revanche une véritable réussite. Plus sombre et violent que jamais, à des lieux de Doom 3 qui avait pourtant marqué les esprits en 2004, les développeurs ont littéralement mit le paquet en matière d''ambiance, entre certains niveaux à l'atmosphère angoissante voire franchement crade, et de l'autre des effusions de sang d'une rare violence avec notamment l'introduction des Glory Kills, un système de finish qui propose d'achever ses ennemis en toute « finesse ». Amusant durant les premières parties, le mécanisme l'est moins au bout de quelques heures, car beaucoup trop accessible et répétitif à la longue même s'il permet de récupérer à l'occasion un bonus de santé, autrement dit tout le contraire des Fatalities. N'est pas Mortal Kombat qui veut.

D'un autre côté, si l'ambiance est globalement réussie, on peut regretter l'inégalité des niveaux. Plus que l'aspect « couloir » qui a toujours fait partie de l'ADN de la licence, la construction labyrinthique de certains niveaux n'a aucune sorte de logique. Une carte holographique est bien proposée dans les menus, mais tout aussi jolie soit-elle, elle n'est malheureusement d'aucune sorte d'utilité, ce qui ne manquera pas d'en faire rager quelques-uns. Leur répétitivité dans la seconde moitié du jeu est également décevante, on aurait apprécié un peu plus d'effort de ce côte-là.

Le plus important pour un Doom n'en reste pas moins son gameplay, et de ce point de vue là, force est de reconnaître que le FPS conserve ce caractère nerveux et frénétique qui ont toujours fait le charme de la série. Les déplacements sont certes un poil plus lents qu'autrefois, certains PCistes le regretteront sans nul doute, mais sur consoles, ce « compromis » permet de gagner nettement en lisibilité lors des joutes endiablées, sans avoir l'impression de frôler systématiquement la crise d'épilepsie.

L'arsenal, sans évoluer, reste toujours aussi jubilatoire, nous retrouvons ainsi les classiques pistolets et fusil plasma, en passant par les plus bourrins fusil à pompe, lance-roquette, BFG 9000 et tronçonneuse. Attention toutefois à ne pas gâcher vos balles, la gestion des munitions dans Doom s'avère particulièrement importante, sous peine de se retrouver rapidement en difficulté lorsque vous devrez faire face à une horde d'ennemis. Un élément d'autant plus important au regard du niveau de difficulté, pas vraiment insurmontable, mais corsé comme il faut, la célèbre recette du « die and retry » fonctionne ici à plein régime. Les armes et armures pourront désormais être améliorées à l'aide de points glanés grâce à l'obtention de runes ou d'objectifs de mission, une petite composante RPG qui permet d'ajouter un tir secondaire sur ses armes (fort utile face à certains ennemis récalcitrants), ou encore d'améliorer la résistance de l'armure et augmenter les points de santé.

Un multi qui tient ses promesses :

Au-delà d'une aventure solo bouclée en une dizaine d'heures, voire un peu plus pour ceux qui souhaitent recommencer l'aventure dans le niveau de difficulté ultime, Doom profite d'un mode multi particulièrement jouissif, et qui joue énormément sur la notion verticalité, un élément qui a d'ailleurs étrangement tendance à manquer dans le mode solo. Outre les traditionnels modes Match à mort en équipe, Arène de Clan et Domination que l'on ne présente plus, les développeurs ont ajouté quelques nouveautés à l'instard du Freeze Tag qui permet de transformer ses adversaires en Mister Freeze, tandis que Moissons d'Âmes nécessite de récupérer l'arme de son adversaire pour éviter qu'un coéquipier le réanime, et Sentier de la Guerre ou il faudra choisir entre prendre un point de capture mobile ou récupérer une rune démon histoire de gagner un bonus de combat et enchaîner les frags. L'ensemble n'est pas franchement original puisque ces trois nouveaux modes ne sont rien d'autre que des variantes, rien que ne vienne cependant gâcher le plaisir lors des joutes en multi.

Conclusion :

Malgré les craintes initiales, sans venir marquer la série ni révolutionner le genre à la manière de l'opus fondateur, Doom est un titre qui jouit d'un fort capital sympathie. Un mode solo fun et jouissif qui permet de se familiariser avec les mécaniques de jeu, un gameplay aux petits oignons, nettement plus exigeant que certains ténors du genre FPS qui ont  aujourd'hui pour la plupart sacrifié la difficulté sur l'autel de l'accessibilité, sans oublier un multi classique, mais efficace, ce nouveau volet est finalement une assez bonne surprise. Le titre aurait néanmoins gagné à être un peu plus qu'un hommage, on peut comprendre la volonté d'Id Software de jouer la carte sécurité, néanmoins le level-design mi-figue mi-raisin et la répétitivité du titre dans la seconde partie du jeu viennent quelque peu assombrir le tableau. La base est prometteuse, espérons que la suite prenne un peu plus de risques. Du moins, sans avoir à attendre systématiquement 10 ans.

L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
1.33:1
Sans être aussi impressionnant que les cadors du genre, techniquement Doom fait le travail. On note bien ci-et-là quelques textures au rendu douteux, rien de scandaleux pour autant, d'autant plus que les développeurs d'Id Software ont le mérite de faire tourner le jeu sur consoles en 1080p (900p upscalé sur la version One) à 60 images/seconde, les quelques petites chutes de framerate constatées n'ont rien d'handicapant.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1
L'ambiance sonore du jeu est réussie, en stéréo ou multicanal, Doom envoi du lourd avec un canal de grave et un bas-médium sur les frontales particulièrement marqués. La bande-son hard rock est en revanche peu inspirée et vit ennuyante.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
0 min
Boitier
Amaray
Une aventure solo qui vous tiendra en haleine une douzaine d'heures, un mode de difficulté hardcore pour les joueurs en quête de challenge, rien d'exceptionnel pour un FPS, la qualité du multi et les mises à jour régulières assurent toutefois au titre un bel avenir. Le premier DLC Unto The Evil ajoute quelques cartes et modes multi en supplément, un nouveau démon et quelques armes.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
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