Dinotopia

Synopsis

Karl (Tyron Leitso ) et David, (Wentworth Miller) accompagnent leur père, pilote amateur, dans un de ses voyages en avion. Malheureusement, une tempête se déchaîne soudain et l'appareil s'abîme en mer. Malgré leurs efforts, les garçons ne peuvent libérer leur père de l'épave engloutie. Ils aperçoivent une terre au loin et parviennent à nager jusqu'au rivage. Ils découvrent alors une civilisation créée conjointement par des humains et par des dinosaures intelligents. Le hasard les a menés sur le continent de Dinotopia... Nos deux héros découvrent alors un monde qu'ils n'auraient jamais imaginé, dans lequel les hommes et des dinosaures vivent en parfaite harmonie. Un monde merveilleux qui a aussi ses règles et ses lois. Partagés par le désir de retrouver leur père, et celui de s'installer, Karl et David devront faire face à des choix, d'autant plus que le charme de la belle Marion (Katie Carr) ne les laisse pas indifférents…


Critique subjective


Une production à la mesure des dinosaures

Dinotopia, l'histoire épique d'un continent perdu où habitent les dinosaures et les humains ensemble dans un monde presque utopique, est une des productions les plus considérables et techniquement complexes dans l'histoire de la télévision Americaine.

Dinotopia est le plus grand projet tourné dans les studios de Pinewood, où furent réalisés les 3 premiers Superman. Tout est gigantesque dans cette incroyable série : décors, équipes, figurants, effets spéciaux. Tout participe à faire de ce projet l'un des plus ambitieux et les plus techniquement avancés jamais entrepris dans l'histoire de la télévision : un mariage réussi entre imagerie digitale et scénario de qualité (Adapté des livres dessinés de James Gurney)! Dinotopia est à la base une mini-série qui a eu une forte audience lors de sa diffusion au printemps dernier.




L'esprit de la série
Dinotopia est une "maxi-mini-série" née du talent du dessinateur James Gurney à qui l'on doit les deux livres dont a été adaptée la série. Entre les images de synthèses et les personnages animés, la réalisation de cette mini-série a nécessité l'accomplissement de prouesses techniques jamais vues auparavant. Il faut dire que Robert Halmi Jr. et son père Robert Halmi Sr. maîtrisent ce genre de production, puisqu'ils avaient déjà produit ensemble la mini-série "Le monde perdu", et que Robert Halmi Jr. est l'un des producteurs exécutifs de Farscape, une série qui laisse une large place à l'animation. Diffusée en mai 2002 sur ABC, Dinotopia a réellement créé l'événement, a obtenu plusieurs nominations aux Emmys 2002, jusqu'à devenir une série régulière à la rentrée dernière. Mais, avec des budgets et des effets plus modestes, le succès ne s'est pas confirmé, et la série a été annulée.


Audience au top pour Dinotopia
La diffusion de la 1ère partie de la mini-série Dinotopia a permis à M6 de rivaliser avec TF1 le 25 décembre. Avec plus de 5 millions de téléspectateurs et 26.8% de part de marché, la chaîne se classe en 2nd position des audiences de la soirée.
Lors de sa diffusion aux Etats-Unis ou en Angleterre, la mini-série avait déjà battu des records d'audience. Vu le succès, ABC a décidé de prolonger l'aventure et d'adapter le programme en série.
Malheureusement, les téléspectateurs n'ont pas suivi et l'audience de la série est catastrophique. Bien sur, sa programmation le jeudi face à Friends et Survivor ne lui laissait aucune chance, mais les chiffres sont ridiculement minuscules.


Création numérique

 La plupart des dinosaures de cette miniseries’ (incluant le caractère clé Zippo) ont été créés par le FrameStore, la compagnie qui avait créé les effets visuels pour Merlin Une équipe de 75 animateurs de l'ordinateur, architectes/ concepteurs et staffers de CG a travaillé plein temps sur ce projet gigantesque. Huit membres du personnel ont constitué l'équipe de “Zippo” se consacrant exclusivement à amener le caractère de façon vibrante à la vie. Le bébé adorable 26 était portatif, et ses mouvements complexes ont été contrôlés en dehors l'écran par deux opérateurs, en permettant au bébé de remuer sa queue, de humer l'air et de bouger de façon convaincante.


Pourtant

Les dinosaures sont grandioses et l’intégration des images de synthèse dans l’environnement cinématographique est parfaite. Le premier épisode plante le décor tandis que le second prend le temps de développer l’histoire et l’évolution des personnages. Enfin le troisième épisode conclut les intrigues mises en place dans le deuxième épisode. Le DVD respecte le format américain alors que M6 avait décidé de diffuser cette série en deux parties uniquement.


Un dernier motDinotopia est une fresque fantastique et utopique. A posséder absolument.

Le DVD est présenté dans une version plein cadre. Le transfert est très propre. L’image apparaît parfois comme un peu flou. La reproduction de la palette des couleurs est parfaite de m^me que le master. Les noirs sont profonds et le tout confère à l’image une certaine profondeur. Comme une fenêtre ouverte sur un autre monde.

La piste française est en 2.0 et n’a pas beaucoup de relief. L’essentiel de la scène frontale est concentrée sur la centrale et il faudra pousser le volume des surrounds pour en profiter.

Mais parfois les éditions DVD  nous apportent leur lot de surprises la piste anglaise est en 5.1 (alors qu’elle était en 2.0 sur l’édition américaine) . Et cette piste est majestueuse et met parfaitement en valeur la musique de Trevor Jones ainsi que les pas lourds et chargés en grave des Sauriens. Les dialogues sont néanmoins en retrait et les effets surrounds distillent intelligemment les ambiances.

Menu et interactivité

Les menus sont animés avec une perruche postale très accueillante. La navigation est aisée. Par contre, deux bandes annonces nous sont imposés au démarrage. Celle de Gangs of New York de Scorcese et Ladies and Gentlemen de Lelouch. On ne peut que déplorer ces bandes-annonces sur un produit qui va être majoritairement regarder par des enfants. Carton rouge.


Bonus
Making of : Cette featurette de 18 mns réunit des interviews des acteurs et de l’équipe, ainsi que la production nous permettant de pénétrer dans les secrets de la réalisation de cette épopée.


Interview de Trevor Jones : Trevor Jones est le compositeur de la musique majestueuse qui accompagne cette série.




Storyboard : On a le droit à une comparaison storyboard résultat final. Ce bonus de plus en plus fréquent dans les éditions américaines démontrent bien l’importance de la préparation d’une production telle que Dinotopia. Ici, c’est l’attaque des tyrannosaures présente dans le premier épisode qui nous est montrée.


Galerie photos : Il faut souligner l’effort de l’éditeur pour animer et sonoriser cette galerie photo pendant 1 mn 36.. Bravo.




Scènes coupées : Ici, deux scènes coupées nous sont proposées.

La scène d’embarquement : Situé normalement au début du premier épisode , cette scène d’aréoport sert surtout à renforcer le coté ba guy de Karl ne respectant aucune règle.

 La couveuse ;: dans le deuxième épisode, cett scène se concentre une novuelle fois sur le personnage de Karl.


Encyclopédie Dinotopia : Ce bonus fabuleux est partagée en 3 catégorie.

L’ile de Dinotopia : C’est une représentation 3d de l’ile avec les endroits important sur lesquelles on peut cliquer et ainsi avoir accés aux passages du film les symbolisant.



Les dinosaures de Dinotopia : Sous forme de 9 vignettes animées en 3d, les principaux dinosaures de Dinotopia sont mis en avant avec leurs représentations 3d tournantes ainsi que leurs mensurations.



L’alphabet saurien : Il va y avoir du codage dans l’air. Tout l’alphabet sauiren utilisé dans le film avec ces correspondances en alphabet humain.




Bandes annonces : Gangs of New York de Scorcese et Ladies and Gentlemen de Lelouch et Dinotopia