Adaptation du long métrage Disney qui vient tout juste de sortie en salles, Bienvenue chez les Robinson propose de repartir dans de folles missions au travers de plusieurs mondes en compagnie de l’agent spécial Wilbur Robinson. Voici le test de la version XBOX360.
Une affaire de famille
Les robinsons ne sont pas tout à fait comme nous… non seulement ils vivent dans un monde futuriste délirant mais chaque membre de la famille semble légèrement emporté par la folie. La famille toute entière est d’ailleurs invitée dans ce jeu ; Laszlo, le cousin de Wilbur, Bud le grand-père, Franny la maman, sans oublier l’oncle Art et la tante Billie. Coté méchants, le jeu fait également le plein avec l’homme au chapeau melon et Doris, son chapeau melon motorisé, L’empereur Stanley et la Reine Lizzie, sans oublier les fourmis et les robots et le terrible titan de lave Promethée.
Mais la grande surprise du jeu c’est que finalement ce n’est pas Lewis, le héros du long métrage qui prend la vedette du jeu mais son compère Wilbur.
Cinq possibilités pour jouer.
Le principal c’est bien sur le mode Aventure, indispensable pour accéder aux bonus et autres mini jeux. A noter que la sauvegarde est automatique mais peut-être activé à tout moment. Un seul bloc de sauvegarde est proposé.
Le second c’est le « Protectoshère », une sorte de bulle qui permet de se déplacer en roulant. On découvre d’ailleurs le Protectoshère assez vite dans le mode aventure.
Ensuite il y a l’ « Excavation », qui propose d’éviter les rochers et les ennemis alors qu’on est occupé à creuser à l’aide de « Destructo-gants ».
La « Charge ball » est également utilisée très tôt dans le mode Aventure. Ici la charge ball est utilisée pour un sport futuriste qui se joue à jeux, malheureusement toujours contre la machine.
Enfin, le système de sécurité des Robinson n’est pas comme les autres et l’on peut prendre son contrôle afin d’exercer ses talents de tireurs.
Voyages et gadgets
Le jeu débute fort, Wilbur étant piégé dans des ruines antiques égyptiennes, le garçon possédant en effet une machine à se déplacer dans le temps. Cette introduction jouable est la première occasion d’apprendre les manipulations pour guider Wilbur. Une introduction un peu trompeuse d’ailleurs car une fois échappé du passé, le retour de Wilbur dans son futur étrange est du coup beaucoup moins agité.
De fait, le premier véritable niveau permet de découvrir la maison des Robinsons et la famille au complet. Sous prétexte de trouver un code d’accès au garage (tout à pour sortir les poubelles !) Wilbur va apprendre au joueur à utiliser des outils autant étranges qu’indispensables comme le scanner qui dès le départ de l’aventure permettra de récupérer des informations précieuses, la Charge Ball, sorte de pistolet laser et le Désassembleur, l’outil de recyclage ultime qui permet surtout de récupérer des composants utiles à la fabrication d’objets ou gadgets. Plus tard dans l’aventure il y a aussi les Destructo-gants qui permettent de creuser à vitesse éclair ou le Lévitorayon qui permet principalement de lever des objets extrêmement lourds.
Les niveaux suivants permettent de rentrer véritablement dans l’aventure proposée par ce jeu. Le second niveau descend d’un niveau pour se placer dans les sous-sols des Robinson avant de rejoindre La fête de la Science, un Futur alternatif et pour finir sur un combat contre Mega-Doris, moyen ultime de sauver le futur !
Compromis ennuyant ?
L’éditeur ne cache pas une cible grand public (on dit Casual maintenant dans le secteur du jeu vidéo) et pour tenter de combler les petits et les séniors, le jeu reste fondamentalement simple. Pas d’énigme tordue et une aide en ligne permanente qui permet de se rappeler en détail la mission du moment et ce qu’il est nécessaire de faire. Par contre, du coté des mini jeux, est-ce moi ou la difficulté est plutôt dosée pour de véritables habitués du jeu vidéo ?
En conclusion
Bienvenue chez les Robinson s’avère plutôt agréable à jouer dans la mesure ou la continuité de l’aventure est assurée par une simplicité de mouvements et d’interaction avec les personnages. Contrairement à de nombreux autres jeux sous licence, les finitions sont de qualité et rien que çà, ça mérite un coup de chapeau et justifie au final une note de 4.