Les chroniques de Spiderwick

Genre
Pays
USA (2008)
Date de sortie
mercredi 12 novembre 2008
Durée
92 Min
Réalisateur
Producteurs
Mark Canton, Larry Franco, Ellen Goldsmith-Vein, Albie Hecht, Kathleen Kennedy, Frank Marshall et Karey Kirkpatrick
Scénaristes
Karey Kirk Patrick, David Berenbaum et John Sayles
Compositeur
James Horner
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Anglais
Oui
Oui
Non
Français
Oui
Oui
Non
Néérlandais
Oui
Oui
Non
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
92 min
Nb Dvd
1

Après son divorce, Helen Grace a dû quitter New York avec ses jumeaux, Jared et Simon, et sa fille Mallory, pour trouver refuge dans l’ancienne résidence de son grand-oncle, l’éminent naturaliste Arthur Spiderwick. A peine arrivés, les trois enfants ne tardent pas à faire d’étranges rencontres. Après avoir mis à jour la cachette d’un espiègle farfadet, Jared découvre au grenier, un somptueux ouvrage, rédigé par Arthur Spiderwick : Le guide Arthur Spiderwick du monde merveilleux qui vous entoure.

C’est en recevant lors d’une dédicace, une lettre de trois enfants du Maine, affirmant avoir vécu une rencontre incroyable avec des Gobelins et des farfadets, que Holly Black et Tony DiTerlizzi eurent l’idée d’écrire « Les Chroniques de Spiderwick », où des enfants de notre époque vivent des aventures incroyables avec des Gobelins et autres créatures enchantées. C’est alors que tout logiquement, leur œuvre prend chair à l’écran sous la  production, entre autre, de Frank Marshall et Kathleen Kennedy, qui ne sont rien de moins que les producteurs de Steven Spielberg.  Sous la direction de Mark Waters (Et si c’était vrai…), « Les chroniques de Spiderwick » deviennent donc réalité. Dans la pure lignée des films d’aventures « Heroïc Fantasy » du type « Narnia » ou « Térabithia », le film prend le risque d’emmener le spectateur dans un monde où la réalité flirte directement avec le rêve. Un monde où ceux qui parlent de Farfadets et autres Gobelins se retrouvent en hôpital psychiatrique. Le réalisateur a, pour commencer, la bonne idée, de ne pas trop s’éloigner du livre pour mieux en garder l’essence. Ne cherchant pas l’esbroufe à tout prix, Mark Waters préfère de loin  mettre en place des ambiances, ménager le suspens et amener le spectateur à imaginer, plutôt qu’à assister passivement.

S’appuyant pour cela sur l’interprétation impeccable de ses jeunes acteurs, Freddie Highmore( Arthur et les minimoys, Deux frères) en tête, le réalisateur parvient avec justesse à nous offrir un spectacle aussi grandiose que simple dans sa construction. Grandiose, car les effets spéciaux sont distillés avec parcimonie et cela donne un effet des plus marquants, en toute simplicité car la narration ne cherche pas à faire dans l’intrigue à tiroir.

C’est d’ailleurs peut-être le point faible du film, puisque les scénaristes n’hésitent pas à faire dans la facilité pour tenir en éveil et le combat final en est la meilleure preuve. L’histoire handicapée déjà par une unité de lieu particulièrement difficile scénaristiquement parlant, on ne peut pas dire que les ficelles les plus simples soient les plus heureuses. Ainsi on regrettera, le personnage mi-cochon, mi-Gobelin qui finalement ne sert qu’à sortir les scénaristes d’un piège qui se referme sur eux.

En conclusion, « Les Chroniques de SpiderWick » est un film familial par excellence qui ne brille que par une mise en scène tout en humilité et l’interprétation de ses acteurs. Le scénario quand a lui a trop tendance à choisir la facilité pour réellement être à la hauteur.

L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1
Une image impeccable avec un très bon rendu des couleurs. Les contrastes offrent une belle profondeur et l’on plonge aisément dans les aventures de ces enfants. La scène où les petites fées apparaissent autour de la grand-mère est d’une beauté agréablement envoûtante.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1
Anglais
5.1
Une piste 5.1 redoutablement efficace, qui laisse libre court aux effets sonores sans toutefois mettre en péril la bonne écoute des dialogues. La spatialisation est de bonne qualité et la dynamique respecte le spectateur à la hauteur de son installation. Un autre bon point donc !

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
45 min
Boitier
Amaray
Amusants dans leurs constructions, les bonus reviennent en premier sur les origines « Des Chroniques de Spiderwick ». D’abord avec une présentation très illuminée de Mark Waters « SpiderWick : Tout est vrai ». Le réalisateur revient en détail sur la construction de son film et de l’histoire qui l’a inspiré. Puis « C’est l’univers de Spiderwick » qui est une sorte de Making of qui s’ignore. Avec intervention des auteurs des romans, et du réalisateur et re- passage en revue des effets spéciaux. Puis « Le Guide Spiderwick » qui permet de mieux comprendre chacun des personnages. Avec une particularité : la touche interactive, qui permet tout en visionnant le film, de consulter la fiche détaillée des créatures. Une édition toute en simplicité qui a le mérite d’être efficace.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Le Guide d'Arthur Spiderwick