Le Film
    Critique de Emmanuel  Galais
    
    
    
        
            Editeur
            
            Edition
            
                Standard
            
            Label
            
                
            
            Zone
            
                2
            
            Durée Film
            
                100 min
            
            Nb Dvd
            
                1
            
         
     
    
 
                            
	Photographe spécialiste des célébrités, Connor Mead est un célibataire qui jongle de conquête en conquête sans aucun scrupules. Cynique absolu, il parvient même à saper la répétition du mariage de son frère Paul. Etrangement, seule son amie d’enfance Jenny, résiste à son charme dévastateur. Une nuit, Connor reçoit la visite du fantôme de son oncle Wayne, lui-même débauché notoire, qui est venu lui passer un message essentiel pour l’existence de Connor. 
Mark Waters revisite à sa manière le conte de Dickens « A Christmas Carol », en remplaçant l’avare Scrooge, par le débauché Connor Mead et la période de Noël par le mariage du frère du héros. Se basant sur l’histoire de Dickens, Waters tente, maladroitement certes, de donner une fable sur le retour des valeurs de l’amour, de la relation et du mariage. Un idéal de société qui voit naitre chaque année sur les écrans de cinéma, avec plus ou moins de réussite. Ici, nous sommes très loin d’une réussite totale, tant le film apparait par trop de moments brouillons et dont la trame copiée sur le conte de Dickens alourdie dès le départ le propos.
 
Les scénaristes Jon Lucas (Very Bad Trip) et Scott Moore (VeryBad Trip) ont voulu écrire une version moderne du conte de Dickens, mais ne parviennent pas à y mettre toute la subtilité de l’auteur, notamment autour de la société qui entour les personnages. Ici les relations entre les personnages sont beaucoup trop téléphonées pour être totalement stupéfiantes, ou au moins surprenantes. Les personnages gesticulent, sur des dialogues aussi peu intéressant que ceux d’une série d’AB Production. 
Et les acteurs, aussi talentueux soient ils, ne parviennent pas à donner ce qu’il faut d’énergie pour sauver du naufrage ce film, finalement très ennuyeux. Le couple Matthew McConaughey (La défense Lincoln) et Jennifer Garner (Alias) ne fonctionne absolument pas, l’actrice manque de maturité et tente autant qu’elle peut d’être sympathique mais n’y parvient jamais. Même constat pour l’acteur qui ne cesse de vouloir faire rire, avec un cynisme désarment, mais n’y parvient pas. Quand à Michael Douglas (Basic Instinct), encore une fois l’acteur perd son talent dans un film qui n’est jamais à sa hauteur. 
En conclusion, « Hanté par ses Ex » est un film désastreux par une faiblesse du scénario et de la réalisation de Mark Waters, qui n’arrive jamais à aller si loin que l’histoire aurait put le faire. Si cela fut le cas avec « Very Bad Trip », ici, nous nous en sommes particulièrement éloigné et ce manque de volonté de faire quelque chose d’original, au profit d’un attachement aux valeurs américaines plombe le film et finit sur une évidente vérité : Le spectateur s’ennuie. 
                            
    
        L'image
    
    
    
    
        
            Couleurs
            
            Définition
            
            Compression
            
            Format Vidéo
            
                16/9 anamorphique couleur
            
            Format Cinéma
            
                1.85:1
						
            
         
     
    
 
                            
	Une image soignée avec des couleurs particulièrement bien tenues. Les contrastes donnent une véritable profondeur à l’ensemble Le support est d’une grande efficacité pour donner un véritable volume aux ambiances, et tout son sens à la comédie.
                            
                            
    Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais                       
5.1
Français                      
5.1
 
                            
	Une piste 5.1, qui tient ses promesses, mais qui souffre d’un léger surgonflage en basse, particulièrement dans la scène musicales. Pour le reste la spatialisation reste cohérente, même si les dialogues sont parfois un peu en retrait. La dynamique reste touefois brillante.
                            
                            
    
        Les Bonus
    
    
    
        
            Supléments
            
            Menus
            
                
            
            Sérigraphie
            
            Packaging
            
            Durée
            
                10 min
            
            Boitier
            
                Amaray
            
         
     
    
 
                            
	Ouf, pas de bonus ! 
                            
Bonus
    
        
            
            Livret
 
        
            
            Bande annonce
 
        
            
            Biographies
 
     
    
        
            
            Making of
 
        
            
            Documentaire
 
        
            
            Interviews
 
     
    
        
            
            Com. audio
        
            
            Scènes sup
 
        
            
            Fin alternative
 
     
    
        
            
            Galerie de photos
 
        
            
            Story board
 
        
            
            Multi-angle
 
     
    
        
            
            Liens internet
 
        
            
            Interface Rom
 
        
            
            Jeux intéractifs
 
     
    
        
            
            Filmographies
 
        
            
            Clips vidéo
 
        
            
            Bêtisier
 
     
    
        
            
            Bonus Cachés
 
        
            
            Court Metrage