La révolution française 1 & 2

Pays
Espagnol, Britannique, Français, Italien, Allemand et Canadien (1989)
Date de sortie
jeudi 11 juin 2009
Durée
335 Min
Producteurs
Alexandre mnouchkine
Scénaristes
David Ambrose
Compositeur
Georges Delerue
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Non
Non
Non
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
335 min
Nb Dvd
2

Les années Lumière : Des prémices de la révolte en 1788, jusqu’à l’arrestation du roi Louis XVI et sa mise en détention le 10 Août 1792.

A l’initiative du producteur Alexandre Mnouchkine (Le nom de la rose), « La Révolution Française : Les années Lumières » racontent les premières années de la révolution. Celles où les idées de Danton, Robespierre et Desmoulins, firent naître dans le cœur des hommes et des femmes un espoir d’une société meilleure et plus juste. Une société, où l’humain est respecté quelque soit son apparence, son appartenance et ses origines. Alors que la monarchie hésitante de Louis XVI, s’empêtre dans les palabres et que le peuple crie famine, la colère gronde sous l’impulsion d’idéologues inspirés.

Pour réaliser cette première partie, Alexandre Mnouchkine, fit appel à Robert Enrico (Le vieux fusil, au nom de tous les miens) pour donner une ampleure légère et profonde en même temps, à l’image de cette période de notre histoire pleine de contradictions et d’espoirs. Et la mise en scène du réalisateur est particulièrement minutieuse, il n’hésite pas à franchir les étapes en douceur pour que la reconstitution soit la plus fidèle possible. Mais ce qui est une véritable qualité, devient aussi un pur cauchemar si l’on y regarde de plus près. Car les figurants ne sont pas toujours à la hauteur de l’événement, et l’on en surprend un à crier deux secondes plus tard, ou à regarder l’assistant faire des signes pour lever les bras et montrer son mécontentement. A trop vouloir s’approcher au plus prêt de la vérité, on finit par en oublier la crédibilité des figurants.

Pourtant, loin de moi l’idée de dire que « Les années Lumière » est un échec artistique, bien au contraire, car l’entreprise était risquée et Robert Enrico, a su s’entourer d’acteurs aussi renommés qu’inspirés, comme Peter Ustinov (Quo Vadis, Mort sur le Nil) qui campe un Mirabeau incroyable de cynisme et paradoxes. Un personnage qui, à lui seul pourrait représenter les incohérences de la société de 1789. Même chose pour Jean-François Balmer (Peur sur la ville, L‘ivresse du pouvoir) qui campe un Louis XVI afable et dépassé par les évènements avec énormément de justesse et de talent. Mais la palme revient de toute évidence à Klaus Maria Brandauer  (Jamais plus jamais, Out of Africa) qui fait de son personnage de Danton, certainement sa meilleure composition. Beaucoup mieux maîtrisé que celui de Depardieu, mais aussi impressionnant dans ses colères et dans ses reflexions, que l’image que nous nous faisons de celui qui a rêvé notre société actuelle et qui s’y est brûlé les ailes.

Les Années Terribles : De l’arrestation du roi aux différentes exécutions qui suivirent jusqu’en 1794.

C’est à Richard T. Heffron (I, the Jury), que revint la difficile tâche de relater cette partie sombre de la révolution française. Car si, cette dernière fut la mère de bien d’autres et surtout celle qui fit naître « Les droits de l’homme » et fit naître de grands espoirs dans l’esprit des père fondateurs et des hommes de ce siècle, elle n’en fut pas moins, non plus, qu’une dictature anonyme, à partir du moment où les idéaux de certains, tels que Robespierre et Saint-Just, tournèrent à la répression systématique de toutes les contestations. Danton et Desmoulins en firent les frais et perdirent leurs éléments de pensées aux profits de leurs idées détournées, par les leurs. Une sanglante répression qui ne prit fin qu’à la mort de son instigateur : Robespierre.

La première bonne surprises des années terribles, vient tout d’abord du fait que le réalisateur parvient à réaliser une véritable suite aux « Années lumières », tout en lui donnant un rythme propre, et certainement moins pesant que le volet précédent. En s’appuyant toujours sur la distribution aussi efficace qu’inspirée, Richard T. Heffron nous donne une reconstitution intelligente et rythmée.

En conclusion : « La révolution Française : « Les années Lumières » et « Les années Terribles » » est une fresque méticuleuse, qui souffre parfois de lenteur pour le premier volet et dans l’ensemble de la légèreté de jeu des figurants, mais qui reste certainement la meilleure adaptation de cette page de notre histoire, qui soit.

L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.66:1
Très granuleuse, l’image est détestable et ne semble bénéficier d’aucun traitement particulier. Et l’on a très vite l’impression de regarder cette fresque derrière un nuage de neige artificielle.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
2.0
Une petite déception, tout de même, puisque une telle fresque historique méritait un traitement en 5.1 et nous n’avons droit qu’à une simple piste stéréo, qui laisse tout de même un peu froid.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
0 min
Boitier
Amaray
Un livret historique, c’est quand même très peu, voir même ridicule !
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
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