La vague

Pays
Allemagne (2009)
Date de sortie
mardi 22 septembre 2009
Durée
118 Min
Réalisateur
Producteurs
Christian Becker
Scénaristes
Denis Gansel
Compositeur
Heiko Maile
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Non
Non
Allemand
Oui
Non
Non
Anglais
Oui
Non
Non
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
118 min
Nb Dvd
1

Pendant une semaine d’atelier, un professeur de collège propose à ses élèves une expérience ayant pour but de leur expliquer comment fonctionne un régime totalitaire. Commence alors un jeu de rôle aux conséquences tragiques. Au bout de quelques jours, ce qui avait débuté par des notions inoffensives telles que la discipline et l’esprit communautaire, devient alors un véritable mouvement ; « La vague ». Le 3éme jour, les étudiants commencent à exclure et persécuter ceux qui n’ont pas ralliés leur cause. Quand le conflit éclate et tombe dans la violence lors d’un match de Water Polo, le professeur décide de mettre fin à l’expérience. Mais il est trop tard ! La vague est incontrôlable.

Pour bien comprendre l’intérêt de ce film, il faut d’abord souligner, que le scénario est inspiré de faits réel, qui ont eu lieu aux Etats-Unis (en Californie). Mais le réalisateur Allemand Denis Gansel (Napola) en l’associant à l’histoire de son pays, en donne une dimension tout à fait intéressante et pertinente. Car l’expérience est née de l’incrédulité d’une jeunesse sur le retour d’ une dictature. Et c’est là toute l’intelligence du scénario de Dennis Gansel, qui se fait le miroir d’une jeunesse qui en a assez de supporter la honte d’une guerre qu’ils n’ont pas mené, et se noie de certitude sur l’impossibilité du retour d’un régime totalitaire dans leur pays. Le scénario plonge littéralement le spectateur à la place des élèves, le faisant adhérer à l’expérience en excusant les moindre petits signes alarmant de la tragédie qui se prépare. Le scénario soigne les répliques, dessine avec brio les personnages, le spectateur n’est pas seulement pacifiste, il devient élève, il plonge à cœur ouvert et se laisse griser par « La vague », pour mieux se réveiller à la fin du film avec « La gueule de bois »

Et la réalisation, va dans ce sens, elle n’est jamais trop saccadée pour renforcer la narration, bien au contraire, elle se fait parfois lancinante pour mieux piéger le spectateur et pour ne pas le préparer à ce qui doit logiquement arriver. Loin de toute mise en scène accrocheuse pour ce type de film, le réalisateur s’accroche à son sujet et donne un cours magistral de science politique aux spectateurs.

Aidé en cela par une distribution particulièrement inspirée, Jürgen Vogel (Le libre arbitre) en tête qui distille son cours et parvient à donner la nuance suffisante pour perdre le spectateur. Car on ne sait jamais s’il maitrise son expérience ou si l’expérience le maîtrise. Mais bien sur le film ne tient pas que sur ses épaules et les trois jeunes acteurs : Jennifer Ulrich (Albert Schweitzer), Frederick Lau (La brigade du crime) et Max Riemelt (Napola), ne manquent pas de talents pour lui donner la réplique. Ils trouvent une émotion juste qu’il est assez rare de trouver chez des acteurs de cet âge. Particulièrement Frederick Lau, dont le personnage nécessitait une véritable profondeur de jeu. Le comédien va bien au-delà de cela et  trouve la tonalité juste pour faire vivre son personnage.

En conclusion, « La Vague » est un film intelligent et nécessaire sur les rouages d’un régime totalitaire, qui prouve, si besoin en était, que notre société n’est jamais à l’abri d’une dictature.

L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1
L’image est belle sans être exceptionnelle toutefois. Les contrastes donnent une véritable profondeur à l’ensemble, et les couleurs parfois délavées ressortent à merveille.  L’ensemble est donc de bonne qualité et l’on a réellement plaisir à visionner ce film.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Allemand
5.1
Français
5.1
Une piste 5.1 surgonflée, qui plonge littéralement le spectateur dans le film. On regrettera tout de même, une prise en avant des effets musicaux,  qui nous oblige à jouer avec la télécommande constamment. Un déséquilibre qui gâche réellement la fête.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
70 min
Boitier
Amaray
Un making of sous forme de journal intime vidéo du réalisateur Denis Gansel, intéressant sans être transcendant, puis LE véritable intérêt de ces bonus : L’interview inédite de Ron Jones, le professeur qui fit l’expérience, avec ses élèves dans les années 60. Véritablement passionnant, d’autant qu’une mise en parallèle avec le film permet de vraiment mieux comprendre ces rouages. Une fin Alternative qui peut être préférée à celle choisie, parce que plus conventionnelle. Un clip Musical, les bandes annonces et enfin un lien internet. Une édition de qualité.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage