Les derniers jours du disco

Synopsis

EIles sont jeunes, belles, brillantes et prêtes a tout pour réussir... pourtant elles manquent de repères et cherchent encore un sens à Ieur vie. Après Metropolitan et Barcelona, Whit Stillman clôt sa trilogie sur le passage à l'âge adulte d'une génération pleine d'incertitudes et d'angoisses avec cette nouvelle comédie douce-amère mais toujours sensible et pleine d'esprit.

Critique Subjective

Haut lieu du disco

Le Club, discothèque branchée de Manhattan, est le lieu de toutes les convoitises : idéal pour faire des rencontres et se montrer, pour danser, séduire et se faire désirer. Charlotte (Kate Beckinsale) et Alice (Chloe Sevigny), n'ont qu'une idée en tête : pénétrer cet univers et trouver l'amour. Chris Eigeman, Mackenzie Astin, Matt Keeslar et Robert Sean Leonard, incarnent ce monde glamour,fait de paillettes et de boules a facettes, véritable exutoire au monde réel dont elles cherchent a s'échapper. Le mouvement disco peut se définir comme une recherche de liberté à la fois par la danse mais aussi par le paraitre, le superficiel d’une brillance du samedi soir sur un piste de danse (comme l’a si parfaitement décrit John Badahm et sa Fièvre du Samedi Soir)

Les derniers jours du disco

Mais les derniers jours du disco approchent...Plongez dans le faste dune époque aujourd'hui révolue et découvrez ce qui se cache derrière ces portes. Le tapis rouge s'offre a vous, si vous êtes sur la liste des invités. Ce film tourne autour du même pot que Studio 54 de Mark Kristopher avec Myke Myers, Salma Hayek et Neve Campbell qui raconte les derniers fastes du Disco.  Ici, le réalisateur s’attache à nous montrer les trajectoires de jeunes arrivistes new-yorkais un peu superficiels  se retrouvant dans les valeurs du mouvement disco. Film plaisant de par son interprétation (un des premiers rôles de Miss Underworld) et par ses tubes qui mine de rien vous font dandiner du popotin sur le canapé.

Un dernier mot

Petit film plus intelligent qu’il n’y parait, Les derniers jours du Disco analyse finement les comportement sociaux et relationnels à la fin des années 70

L’image est au format 1 :85 mais dans une matrice 4/3, ça veut dire que vous aurez des bandes noires des 4 côtés de l’image. Le transfert est néanmoins propre et les contrastes sont bien gérés , ça tombe bien, il y a de nombreuses scènes de discothèque .

Une unique piste française 2.0 vous accueillera timidement tant elle est plate et sans envergure, du moins c’est ce qu’indique la pochette. Et là surprise , si vous naviguez dans les menus vous découvrirez une piste originale en stéréo (avec ou sans sous-titrage au choix) qui a un peu plus de vigueur que son homologue française.

Rien