Suspect Zero

Critique Subjective :

Disponible en Dvd depuis novembre 2005, pour les fans de Serial Killers, ce film en vaut le détour.

Largement inspiré du projet « The Stargate Project » développé conjointement par le FBI et l’armée américaine entre 1970 et 1995, ce film nous raconte la traque, à travers, les Etats-Unis d’un Sérial Killer par un…autre Sérial Killer doté d’un don lui permettant de visualiser ses cibles à distance.

Le scénariste Zak Penn nous livre une histoire carrément aux antipodes de ses implications habituelles : Last Action Hero, Inspecteur Gadget, En territoire ennemi, X-Men 2, Elektra, X-Men, l'affrontement final, L'Incroyable Hulk pour ne citer que quelques uns.  Collaborant avec le réalisateur E. Elias Merhige à qui l’on doit déjà  L’ombre du Vampire ou un clip vidéo pour l’album de Marilyn Manson : Antichrist Superstar. 

De cette association, nait cette petite curiosité inventive : Sir Ben Kingsley est investit  dans le rôle d’un chasseur meurtri, possédé par ses visions, sujet d’expériences pour le projet Stargate quelques années auparavant. Un scénario flirtant en borderline, la porte entre-ouverte vers le fantastique.

Et pourtant, le résultat reste mitigé : Certains crieront « Au Plagiat » avec Se7en, qui pour la petite histoire, est sorti en 1995 alors que le scénario de Suspect Zero s’est baladé de studios en studios depuis 1997 pour se concrétiser 7 ans plus tard. D’autres dénonceront les clichés déjà utilisé ayant déjà fait leur preuves.  Ou encore, qualifieront les jeux d’acteur de Aaron Eckhart et de Carrie-Anne Moss comme étant une justification au cachet leur permettant peut-être de payer leur impôts.  Les passionnés salueront la performance d’acteur comme celle de Sir Ben Kingsley campant un psychopathe de composition extraordinaire. A noter aussi les prises de vues qui ne vont pas sans nous rappeler notre maitre Hitchcock. Saluons aussi les quelques rares passages où l’image, dont l’effet granuleux appuie efficacement le malaise ambiant, dérangeant.

Le réalisateur n’a pas hésité à saluer Hitchcock en s’inspirant de quelques plans séquence dont seul le maitre en avait le secret.  Les couleurs sont chaudes et saturées.  Quant à la  colorimétrie, elle offre des teintes naturelles correctement gérée. Cependant, malgré tous ces efforts déployés pour une esthétique visuelle, il est à déplorer le manque de constance du grain. Tantôt une image d’une nette qualité, piquée d’un contraste tout à fait remarquable.  Tantôt, un grain bien trop prononcé à croire que certaines séquences ont été shootées dans les années 80.  Certes, ce n’est pas désagréable, mais un petit balayage régularisant ce papier d’émeris pour une même scène n’aurai pas été du luxe.

Le point faible, c’est la Version Française.  La traduction de certaines phrase « You’re Welcome » en est l’exemple : « Tu es le Bienvenu ».  Mais dans le contexte, il s’agissait de : « Il n’y à pas de quoi ».  Une traduction assez simpliste qui, par moment, finit pas nous égarer.  L'effet surround  inégal, quant à lui, se jouant essentiellement sur l'avant.  A se demander si on était pas rester en mode "Stereo".  L'ambiance surround se justifie que par de trop rare moments.  Des moments clefs du film perdent de leur spontanéité Vraiment domage...

La piste anglaise, quant à elle, démontre bel et bien les manquements des autres pistes. (bruit ambiant manquant, clarté dans les timbres,…) Avec un relief efficace et l'ensemble soutenu par les basses dynamiques. Bref, ambiance surround harmonieuse un vrai constraste avec les pistes doublées.

Fin alternative

Dans les ténèbres de l’esprit : l’exploitation onirique au delà des 5 sens à travers les âges.

Expérience de la vision à distance : Un documentaire sur les agents extra-sensoriel et leurs implications au cours d’une enquête

Bandes annonces : 7 Secondes– Crazy Kung Fu – Layer Cake –Vampire 3 – Sexcrime 3