« Lipstick Jungle » suit la vie de trois meilleures amies trentenaires dans la ville de New-York. Nico est rédactrice en chef de l’un des plus célèbres magazine de mode, Wendy est un ponte d’un studio de cinéma, et Victory, créatrice de mode à l’esprit très libéré, est à la recherche du grand amour.
Avec Brooke Shields en maitresse de cérémonie de cette nouvelle série, la créatrice de « Sex & the city », s’apprête à nous faire plonger de nouveau dans l’univers de femmes libérées et assumant totalement leurs goûts pour le pêché de chair. Mais à la différence des copines de Sarah Jessica Parker, les trois copines de « Lipstick Jungle » ne court pas après « Mr Big », elles sont « Mr Big ». Et Candace Bushnell sait comme personne s’y prendre pour nous raconter la vie de ces New-Yorkaise un brin délurées. Les répliques sont toujours aussi cinglantes, les situations réjouissantes à souhaits, et les personnages secondaires offrent des moments presque d’anthologies.
Pourtant, si la série se regarde avec délectation, on n’en ressent pas moins un sérieux goût de déjà vu. Car si effectivement Candace Bushnell sait aller contre l’Amérique puritaine tout en lui apportant sur un plateau d’argent ses écarts de conduite avec des femmes, devenues symboles de la réussite, elle ne parvient toutefois pas à masquer l’évidence : Après six saisons de « Sex & the city », le sujet commence a sérieusement s’essouffler. Alors une série qui reprend presque les mêmes bases peut amener toutes les qualités qu’elle veut, elle n’arrivera pas forcément à renouveler le genre.
Et c’est le cas, ici présent ! Malgré une distribution particulièrement alléchante, Brooke Sheds (Le lagon bleu) en tête, la série passionne mais ne parvient jamais à totalement susciter l’attachement que l’on pouvait avoir pour sa grande sœur. L’actrice et ses deux copines Kim Raven (Trinity) et Lindsay Price (Beverly Hills) jouent la carte de l’exubérance, tout un gardant un goût pour le prestige afin de mieux faire passer le message. Mais les copines de Sarah Jessica Parker ont déjà largement laminé le terrain (et les films n’ont rien arrangé), et du coup on sourit beaucoup devant « Lipstick Jungle » mais on regrette seulement un manque d’originalité dans les situations. Les personnages n’on finalement pas grand-chose de différents des héroïnes de « Sex & the city ».
En conclusion, une série réjouissante malgré tout, mais qui souffre tout de même de son modèle « Sex & the city ». Si la série tente de se démarquer en annonçant dès le départ sa différence avec sa grande sœur, elle souffre tout de même d’un manque d’originalité et d’une similitude trop prononcée pour être intéressante.