On connaît bien les entrainements cérébraux du Dr. Kawashima via le stylet de la Nintendo DS, un peu moins via la Wiimote de la Wii. Voici maintenant que vos bras et jambes prennent le relais via Kinect pour faire le lien avec votre esprit. Entraînement Cérébral et Physique du Dr. Kawashima sur XBOX360 ce n’est pas que de la gymnastique cérébrale !
Sincèrement, en recevant le dossier de presse, je me suis rapidement demandé comment Kinect pouvait être utilisé pour des exercices d’esprit. C’est en effet le concept physique qui est plutôt de mise avec Kinect ? Il me fallait donc expérimenté ce jeu afin de découvrir ce que l’éditeur Namco Bandai nous avait réservé.
Je vous le confirme tout de suite, il faut bien bouger bras et jambes pour définir votre âge cérébral. La mise en forme des exercices est assez maline avec des exercices habituels de mathématiques, de logique, de mémoire. Des exercices de motricité remplacent les exercices de lecture. Dans tous les cas, l’œil Kinect (qui vous reconnaît en un clin d’œil si vous avez fait la reconnaissance préalable) analyse vos mouvements pour vérifier que ce que vous yeux voient, ce que votre esprit analyse est correctement retransmis à vos membres. Et c’est bien de cela qu’il s’agit et qui permet de fait à ce jeu d’être non pas un doublon mais un vrai complément à la version NDS.
Exercices cérébro-physiques
Les exercices sont variés et souvent originaux, laissant bien traduire la réflexion pertinente des développeurs du jeu, très certainement en liaison avec des spécialistes de la motricité. De fait, le plus souvent vous êtes challengés pour dédoubler votre attention et vos mouvements. Le mode facile permet le plus souvent de s’en amuser, mais les modes moyen, difficiles vous font rapidement comprendre qu’aboutir à la note A va souvent au-delà du simple exercice quotidien, on est à la frontière de l’exercice et de la compétence naturelle, voir du don ! J’exagère certainement un peu devant quelques défaites consécutives devant des exercices qui, à la base, semblent très simples et qui s’avèrent au final de vrais enjeux pour désynchroniser les mouvements et faire que vos deux bras et vos deux jambes prennent leur indépendance.
Des exemples ?
Les exemples sont nombreux, sachant que bien évidemment les exercices sont peu nombreux au départ et qu’il faut progresser pour débloquer les suivants. Deux jeux sont très représentatifs de la coordination mentale et de la désynchronisation des mouvements. Dans le premier exemple le but est de guider un véhicule (voiture / camion) d'une couleur donnée vers la route qui lui correspond, chaque bras constituant un segment du double pont qu’il faut traverser.

Au début c’est simple, mais très vite les nouvelles voitures arrivent avant que les précédentes ne soient arrivées. Si vous savez garder votre calme c’est déjà un très bon point qui peut vous permettre de ne pas vous mélanger dans les mouvements des bras et l’anticipation du trajet en fonction de la couleur. Autre exemple lia au célubre jeu Pacman (voir capture au niveau de la section son). L’écran est divisé en deux et vous devez prendre en main deux Pacman qui vont évoluer séparément dans leur section et se faire poursuivre. Il faut par conséquent visualiser l’espace libre disponible pour ne pas se faire manger et bouger les bras en fonction de deux trajets à droite et à gauche qui sont différents. Là encore, le challenge est vite complexe.
Efficacité Kinect
Il est rapidement évident dès les premiers jeux que le concept ne peut suivre que si l’œil Kinect identifie avec précision les mouvements. C’est le cas sur l’aspect latéral ou Kinect peut difficilement être pris en défaut. Cela est plus compliqué sur les quelques jeux qui engagent un aspect de profondeur. Les erreurs de perceptions sont plus nombreuses et forcément le résultat des exercices s’en ressent. Un petit mot sur la nécessité d’avoir un grand recul considérant que Kinect doit analyser tout le corps, ce qui pourra être un problème si vous devez poussez les meubles à chaque fois (c’est le cas chez moi).
Jeu en groupe
Sachez également que l’un des intérêts de cette version Kinect est la possibilité de jouer en groupe, sachant que, Kinect oblige, seuls deux joueurs peuvent jouer ensemble simultanément. Là encore, les jeux proposés sont originaux et permettent d’associer un vrai moment de plaisir de jouer avec la performance cérébro-physique. C’est donc un mode de jeu que je recommande vivement, même si chaque partie se découpe uniquement en deux parties de jeu, c’est clairement trop rapide pour une notion de combat d’exercices entre deux ou plusieurs joueurs.
En conclusion
Cette version Kinect des exercices cérébraux s’avère convaincante, même si, apparemment, le nombre de jeux différent n’est que d’une quinzaine. C’est peu si l’on considère que l’on doit normalement faire un entraînement quotidien. Il est alors fort possible que le loisir se transforme en sentiment de travail et en découragera vite plus d’un.