La femme de ma vie/Je suis le seigneur du château

Pays
France (1986)
Date de sortie
mercredi 9 avril 2003
Durée
190 Min
Réalisateur
Producteurs
Odessa Films/TF1 Films/AAA productions
Scénaristes
Régis Wargnier, Alain Le Henry
Compositeur
Serge Prokofiev, Romano Musumarra
Format
Dvd 9
Informations
Complémentaires
La jeune chanteuse "Elsa" tient un petit rôle dans "La femme de ma vie" et interprète la chanson au titre homonyme, qui fut son premier succès.
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Non
Non
Non
Le Film
Critique de Frédéric Deschryver
Editeur
Edition
Collector
Label
Zone
2
Durée Film
190 min
Nb Dvd
1


Régis Wargnier

Régis Wargnier débute dans le cinéma en 1972 sur « la femme en bleu » de Michel Deville. C’est en 1986 qu’il peut réaliser son premier long métrage « la femme de ma vie », suivi en 1989 de « Je suis le seigneur du château ». Mais c’est en 1992, avec « Indochine » qu’il obtient la consécration. « Indochine » reçoit en effet l’Oscar du meilleur film étranger en 1993, et Catherine Deneuve est récompensée par le César de la meilleure actrice. Régis Wargnier est également le réalisateur de « Une femme française » avec Emmanuelle Béart et Daniel Auteuil, en 1995.

 

 

 

La femme de ma vie

 

L’histoire

Simon (Christophe Malavoy) est musicien. Il joue du violon dans un orchestre symphonique. Il vit une passion amoureuse avec Laura (Jane Birkin), l'ex-femme de Bernard, le chef-d'orchestre. Mais Simon est un homme angoissé, bousculé par sa liaison et par les exigences de son métier d'artiste. Il trouve un réconfort dans la boisson. Il s'enfonce de plus en plus dans l'alcoolisme et devient une menace pour les enfants de Laura. Il rencontre alors Pierre (Jean-Louis Trintignant) qui a vécu la même déchéance et qui lui vient en aide.

 

 

Critique subjective

Après avoir été assistant de Claude Chabrol, ou encore Francis Girod, Régis Warnier se lance dans la réalisation avec "La femme de ma vie". Pour son premier film, celui-ci ne choisit pas la facilité en se lançant dans une production ambitieuse. "La femme de ma vie" raconte le combat d'un homme (Simon) contre l'alcoolisme, doublé d'une histoire d'amour torturée. Simon doit se battre sur deux tableaux. En premier lieu, il doit faire face à l'alcoolisme qui le ronge. Parallèlement, il lui faut ménager sa vie de couple, alors qu'il est aux prises avec une épouse qui sent son emprise lui échapper à mesure qu'il se relève de sa déchéance. La faiblesse de son mari fait la force de Laura. "Tu es devenu un étranger" lui lance-t-elle, alors que Simon en pleine renaissance vient en aide à son tour à Sylvia. Régis Warnier maîtrise son film de bout en bout, sait faire monter la tension, le suspens, sur une mise en scène exemplaire, servie par des acteurs exceptionnels, à commencer par Christophe Malavoy, totalement investi dans son personnage, Jean-Louis Trintignant, parfait dans son rôle de mentor, et Jane Birkin en femme jalouse et désespérée. Une admirable première réalisation dans laquelle le cinéaste exprimait déjà toute la mesure de son talent.

 

Je suis le seigneur du château

 

L'histoire

1954. Thomas, un jeune garçon de 10 ans, assiste à la mort de sa mère. Il se retrouve seul avec son père, Jean Bréaud (Jean Rochefort), dans une immense demeure. M. Bréaud décide d’engager pour les vacances une gouvernante, madame Vernet (Dominique Blanc), qui a un fils du même âge, Charles, dont le père a disparu en Indochine. La rencontre de M. Bréaud et de Mme Vernet est courtoise, chacun attentif à la solitude de l’autre. Cependant, Thomas, caché, observe les intrus et se prépare à défendre son territoire. La guerre est déclarée. Le destin est en marche, inéluctable.

 

 

Critique subjective

Seconde réalisation du cinéaste Régis Warnier, "Je suis le seigneur du château" est l'adaptation à l'écran d'un roman de Susan Hill, "I am the King of the Castle". Fort du succès de "La femme de ma vie", Régis Wargnier se lance dans une réalisation toute différente, et signe un Film dur et poignant, dans lequel il montre l'affrontement impitoyable de deux enfants, l'acharnement sadique de l'un envers son rival. L'histoire prend place dans une immense demeure bretonne, vers la fin des années 50. Il y a Thomas, qui y vit seul avec son père depuis la mort de sa mère, et Charles, le fils de la nouvelle gouvernante. Thomas est bien décidé à défendre son territoire, de demeurer coûte que coûte "le seigneur du château". Sur une mise en scène lyrique, au son de la musique dramatique de Prokofiev, Régis Warnier signe un film fort, aux images somptueuses, dans un cadre grandiose, Sa caméra plonge dans le monde de l'enfance et son imaginaire. Dans une interview réalisée pour le magazine Studio, Régis Wargnier déclarait: "Un en­fant saisit tout de la réalité, mais ce qu'il ressent ou ce qu'il ima­gine est aussi puissant que cette réalité. Et donc, à tous les stades du film - écriture, choix des dé­cors et des lumières, musique et montage - nous avons beau­coup travaillé sur l'imaginaire des enfants. […] Je voulais que ce qu'on voit sur l'écran, ce qu'on ressente devant le film, soit la vision des enfants, leur vision fantasmatique de la réalité, leur perception ultra-sensible de ce qui se passe autour d'eux et en eux. L'imaginaire des enfants est beaucoup moins contraint que celui des adultes qui ne cesse de se rétrécir. Notre maître mot a donc été: onirisme. Essayer de retrouver dans le film la puis­sance et la liberté des rêves. Parce qu'on sait que les rêves touchent à l'essentiel, qu'ils ré­vèlent l'essentiel." Régis Warnier réussit son pari, et obtient pour résultat un film formidablement interprété, cruel et bouleversant.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1


Les deux films sont dans leur format d'origine, en 1.85, et disposent d'une image qui ne souffre d'aucun défaut de compression, au grain à peine perceptible. On peut reprocher un contraste peu poussé, aux noirs qui manquent de profondeur, et des couleurs un peu pâles. Le master utilisé montre parfois des signes de vieillesse, déchirures, griffures.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
1.0


Les deux DVD sont présentés dans leur version mono d'origine. D'une dynamique correcte, la bande son est claire, laissant apparaître des dialogues parfaitement détachés de l'ensemble. Même si les basses sont anecdotiques, l'ensemble est de bonne qualité et la musique de Prokofiev est parfaitement rendue dans "le seigneur du château".

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
180 min
Boitier
Amaray avec fourreau cartonné


Cette édition collector dipose d’une quantité phénoménale de suppléments, constituée pour chaque film du commentaire audio du réalisateur Régis Wargnier, et d’une longue série d’interviews menées par Jean-Pierre Lavoignat, journaliste à Studio Magazine. Plus de 3 heures d’entretiens au total, sans compter les commentaires.

 

 

Je suis le seigneur du château

 

Le commentaire audio du réalisateur

On assiste à la projection du Seigneur du château en compagnie de Régis Wargnier qui commente les scènes, apporte ses analyses personnelles de l’histoire, contribue à un approfondissement de la connaissance du film. Commentaire d’un cinéaste qui au travers des divers plans, dissèque son travail. Les explications techniques sont variées, et partagées avec les souvenirs du tournage, l’organisation, les acteurs, la musique. Dans le seigneur du château, tout ce qui a été tourné a été monté, seul un plan de 45 secondes n’a pas été retenu. «quand j’étais assistant, lorsque j’allais voir mes maîtres et patrons metteurs en scènes, lorsque j’allais les voir au montage, je voyais des kilomètres de pellicules dans les corbeilles, c’était 2 ou 3 semaines de tournages qui étaient déjà dans les chutiers et qui ne serviraient jamais, je me suis dit qu’il fallait apprendre à faire les coupes avant de tourner, et que le temps et l’argent qu’on a, il faut le consacrer à tourner ce qui sera monté » explique Régis Wargnier

 

Interviews

Long entretien avec les principaux protagonistes du film, Régis Wargnier, le réalisateur, Dominique Blanc, Claudine Taulère, le scripte, et les enfants Régis Arpin et David Behar, découpé en 4 sections, dirigé par le journaliste de Studio magazine. Dans une ambiance conviviale, on y évoque les souvenirs d’un tournage réalisé 14 ans auparavant. On regrette l’absence du comédien Jean Rochefort lors de ces entretiens.

 

Les retrouvailles 14 ans après – 9mn

Arrivée de l’équipe du film sur les lieux de l’interview, premières retrouvailles après 14 ans et premiers souvenirs échangés.

 

Les enfants interviewés par Jean-Pierre Lavoignat – 27mn

Les « enfants », Régis Arpin et David Behar, aujourd’hui adultes évoquent leurs souvenirs communs du tournage, leur vie quotidienne avec l’équipe durant la longue période qu’a duré l’aventure du film, les rapports qu’ils entretenaient avec les comédiens, Jean Rochefort et Dominique Blanc, leur vision du film. Ces deux jeunes gens ne furent comédiens que le temps d’un tournage. Aujourd’hui, l’un est étudiant en musicologie, l’autre travaille dans l’ingénierie informatique

 

Dominique Blanc et régis Wargnier par Jean-Pierre Lavoignat – 33mn

La comédienne et le réalisateur discutent de l’histoire du film dans cet entretien mené par le journaliste. Le choix des acteurs, la naissance des personnages. Longue confession de Dominique Blanc qui à l’époque était encore une comédienne débutante.

 

La scripte, les enfants et Régis par Jean-Pierre Lavoignat – 11mn

Claudine Taulère, la scripte du film et « coach » des enfants, explique son rôle sur le tournage, et les difficultés de faire jouer la comédie à deux enfants de 10 ans. Régis Wargnier intervient pour raconter une anecdote. L’équipe a eu toutes les peines du monde pour faire verser des larmes à l’un des deux jeunes enfants pour la dernière scène.

 

Interview de Régis Wargnier par Jérémie Rousseau de Classica – 5mn

Régis Wargnier parle de ses rapports avec la musique et explique son choix de la musique de Prokofiev pour la bande originale du Seigneur du château.

 

Revue de presse

Articles concernant « Je suis le seigneur du château ». Critiques élogieuses dont voici quelques lignes :

 

- L'Evénement Du Jeudi - 23 février au 1er mars 1989

« Régis Wargnier possède l’étoffe des grands de la mise en scène… Film magnifique qui ose des choses folles »

 

- Télérama - 22 février 1989 Par Gilbert Salachas

«Le cinéma français ne nous avait pas habitué à des spectacles animés d’un tel souffle… C’est poignant comme la vie et beau comme l’antique»

 

- Le Figaro magazine - 18 février 1989 Par Daniel Toscan Du Plantier

« Le public qui avait fait un accueil chaleureux à son premier film, la Femme de ma vie, va retrouver avec bonheur le talent de Régis Wargnier dans Je suis le seigneur du château»

 

- Pariscope – 22 février 1989 Par Michel Piccoli

« Le seigneur du château le (Régis Wargnier) hisse au rang des futurs seigneurs du cinéma. »

 

 

Filmographies

Filmographies sélectives de :

- Régis Wargnier

- Jean Rochefort

- Dominique Blanc

 

 

Galerie photo

Une dizaine de clichés

 

Détail des musiques de Prokofiev utilisées

Sur deux tableaux, toutes les références des séquences musicales.

 

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La femme de ma vie

 

On retrouve dans ce DVD, les mêmes bonus que dans celui de "Je suis le seigneur du château", encore une fois, une section suppléments très riche.

 

Commentaire audio intégral de Régis Wargnier

Le réalisateur Régis Warnier propose dans ce commentaire, sa vision du film, avec l'oeil du cinéaste qui redécouvre son premier film longtemps après. Un récit intéressant agrémenté de réflexions et d'anecdotes.

 

 

Interviews

Nous avons également droit sur ce DVD, à 5 longues interviews. Ces entretiens sont de longues discussions très intéressantes sur le tournage de "La femme de ma vie" dans lesquelles sont abordés les souvenirs de tournage, le travail d'acteur, et l'alcoolisme

 

Interview Jane Birkin/Régis Wargnier  - 26mn

par Jean Pierre-Lavoignat de Studio magazine

Discussion qui tourne autour des alcooliques anonymes dans un premier temps, puis le réalisateur et l'actrice évoquent leur première rencontre, pour ensuite parler de leurs souvenirs de tournage.

 

Interview de Christophe Malavoy – 20mn

par 2good Productions

 

Interview Régis Wargnier/Andrzej Seweryn – 19mn

Par Jean Pierre-Lavoignat

 

Interview Régis Wargnier/Alain Le Henry (scénariste) – 22mn

Par Jean Pierre-Lavoignat

Certainement l'interview la plus intéressante, qui se veut une discussion sur les origines du film, toutes les étapes de l'écriture du scénario. Le titre original de "La femme de ma vie" était "un homme sous influence", mais le premier jet du scénario fut rejeté à l'avance sur recettes, le passage obligatoire pour un jeune auteur.

 

Interview de Régis Wargnier – 15mn

Par Jérémie Rousseau de Classica

Discussion autour de la musique qui tient une place centrale dans "La femme de ma vie". Wargnier parle de ses goûts en matière musicale et de ses rapports avec la musique.

 

Film annonce (2mn20)

 

Revue de presse

 

Le Figaro - 10 octobre 1986 Par Claude Baigneres

Le Monde - 9 octobre 1986 Par Jacques Siclier

Le Journal Du Dimanche - 5octobre 1986 Par Daniel Toscan Du Plantier

L'événement Du Jeudi - 9 au15octobre 1986 Par Michel Boujut

 

 

Filmographies sélectives de :

 

- Régis Wargnier

- Christophe Malavoy

- Jane Birkin

- Jean-Louis Trintignant

- Andrzej Seweryn

- Elsa Lunghini

- Florent Pagny

 

Galerie photos

 

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Bonus
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