La cage aux folles

Genre
Pays
France (2011)
Date de sortie
vendredi 18 février 2011
Durée
120 Min
Réalisateur
Producteurs
Christian Clavier
Scénaristes
Jean Poiret
Compositeur
Divers
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Non
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
120 min
Nb Dvd
1
Georges et Albin tiennent le cabaret « La cage aux folles » où les hommes se travestissent. Albin devenant la star de l’etablissement Zaza Napoli. Aussi capricieux qu’une diva, Albin devient vite ingérable lorsque Georges apprend que son fils Laurent va se marier avec la fille d'un député farouchement opposé à l’existence du cabaret.

Bon, arrêtons de tergiverser et disons le tout de suite : Didier Bourdon et Christian Clavier ne sont pas Jean Poiret et Michel Serrault, et reprendre l’une des pièces cultes du duo dont la scène de la biscotte est rediffusée sans cesse, est une aventure que personne n‘aurait osé tenter. Alors puisque les deux comédiens se sont lançés dans cette opération risquée autant se poser la question, avec tout le respect que cela implique. Car cette pièce de théâtre fut ecrite sur mesure et même si Christian Clavier se l’ait approprié, l’image dans le cœur des français est particulièrement indélébile.

Et pour commencer, comme toujours il faut parler du moins bon pour arriver au meilleur, et le moins bon comme bien souvent se situe dans l’image même des acteurs, plus particulièrement Christian Clavier, qui exèle dans le rôle de Georges mais qui malheureusement ne parvient jamais à faire oublier ses rôles précédents, comme en l’occurrence celui de Jacques-Henri Jacquard dans les visiteurs. Impossible de ne pas penser à ce personnage, tant il fut marquant dans la carrière de l’acteur et ce dernier n’arrive pas à s’en défaire. Inlassablement les mimiques sont les mêmes, les gestes répétitifs et l’on ne peut s’empêcher de penser qu’il n’y a rien de pire pour un comédien que de ne plus pouvoir se défaire d’un personnage : Georges et Jacques Henri Jacquard une différence infime.

Un constat plus en demi-teinte pour Didier Bourdon qui, lui, doit composer avec l’ombre de Michel Serrault omniprésente dans le rôle de Zaza Napoli. L’ex inconnu tente de s’imposer, mais même la scène de la biscotte parait bien fade à côté de celle de Serrault. Car il ne faut pas oublier que cette scène, à l’origine, fut majoritairement improvisé et que le duo Poiret-Serrault s’en amusait avec les réactions du public.

Voilà pour le désagréable, car au final, les acteurs s’en sortent plutôt bien, car même si l’ombre des créateurs pèse au-dessus d’eux, la pièce ne manque pas d’énergie et le duo sait utiliser les mécaniques du rire pour embarquer son public pendant deux heurs de folies, où les non-dits se font plus comiques, la caricature plus nostalgique. Clavier et Bourdon sonnent comme une évidence dans cette pièce et les deux comédiens se respectent autant qu’ils s’apprécient, suffisamment en tous les cas pour rendre leur duo crédible. On rit beaucoup, surtout après avoir accepté le postula que les deux comédiens relèvent le défi et que le public doit en accepter les règles.

En conclusion, pari gagné pour Christan Clavier et Didier Bourdon, qui parviennent au final à faire oublier l’ombre du duo instigateur de cette pièce devenue culte. Même si les comédiens n’arrivent pas totalement à faire oublier leurs rôles précédents, notamment Christian Clavier, le résultat est suffisamment bon pour nous faire rire aux éclats et justement c’est tout le but de l’opération.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
Une image soignée avec des couleurs particulièrement bien tenues. Les contrastes donnent une véritable profondeur à l’ensemble Le support est d’une grande efficacité pour donner un véritable volume aux ambiances, et tout son sens à la pièce.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1
Une piste 5.1 qui se veut dès le départ efficace avec des basses présentes en force mais qui ont tendance à assombrir les voix et à en masquer parfois les dialogues. La dynamique est interressante et respecte le rythme de la pièce. La spatialisation est minutieuse et l‘ensemble reste tout de même cohérent.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
30 min
Boitier
Amaray
Les images de la captation de la dernière représentation en direct sur TF1. Un peu léger tout de même, on en attendait un peu plus !
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage