Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Coffret
Label
Zone
2
Durée Film
195 min
Nb Dvd
2
La dernière fois que nous avions vu Jonathan Ames, romantique écrivain New-Yorkais et détective privé improvisé, il se prenait une raclée sur un ring tout en essayant de se remettre d’une rupture sentimentale (bien plus douloureuse que la boxe). Son deuxième roman à présent terminé (et refusé), Jonathan arrondit ses fins de mois en travaillant au noir comme professeur de création littéraire. En parallèle, il continue à accepter de nouveaux clients plus désespérés les uns que les autres, du policier aux moeurs spéciales à l’éditeur rival de son ami sexagénaire, George Christopher.
Avec un titre pareil (A mourir d’ennui), on sait d’avance que l’on va nager dans du second degré appuyé, un comme le firent en leur temps les Monthy Pythons ou encore les concepteurs des sagas « Y’a-t-il un pilote dans l’avion ». Pour le ton de la série autant que par sa structure narrative, nous sommes plus proches du trio Zucker, Zucker et Abrahams que de la bande d’anglais déjantés. Ainsi on suit les aventures burlesques d’un écrivain raté qui tente de survivre financièrement en acceptant occasionnellement des missions de détective privé. Le personnage traverse de manière totalement étrangère, à la manière d’un inspecteur gadget ces énigmes accompagné involontairement par ses deux comparses un brin névrosés : un play-boy accusant son âge et un amoureux tendre (toujours aussi incroyable Zach Galifianakis).
Si la saison 1 surprenait par ce ton résolument nouveau et en même temps nostalgique, la deuxième semble patiner un peu, notamment parce que ce type d’humour à beaucoup de mal a exister sur la longueur et que ses auteurs font souvent volontairement ou non dans la redite. On navigue très rapidement en terrain connu, surtout en ce qui concerne les différents travers des personnages et cette propension à se répandre devant n’importe quel personnage secondaire.
Et c’est d’ailleurs tout l’intérêt de cette deuxième saison, de nouvelles « Guest stars » qui viennent, le temps d’un épisode, participer à ce bazar organisé autour des névroses du héros de la série. Les scénaristes parviennent à chaque fois à surprendre par des dialogues aussi décousus et surprenant qu’une pièce de Ionesco, sans que cela ne sorte d’une logique imparable. Un peu comme dans un Woody Allen, les personnages parlent beaucoup, on se sent un peu dans une sorte de thérapie de groupe, sauf que, ce qui surprenait dans la première saison, devient au fil de cette seconde, un peu répétitif.
Il n'en demeure pas moins une interprétation impeccable, particulièrement Jason Schwartzman (A bord du Darjeeling Limited) qui prête sa dégaine de loser invétéré au personnage de Jonathan Ames. L’acteur colle à la virgule prêt à l’image de cet écrivain lunaire et échoué dans une vie qui n’est finalement pas la sienne. Une mention spéciale tout de même à Zach Galifianakis (Very Bad Trip) dont la seule apparition suscite l’intérêt.
En conclusion, cette nouvelle saison de « Bored to Death » est une déception autant qu’un petit vent frais d’originalité. Difficile de se positionner tant la série reste sur une voie qu’elle avait commencé à se tracer dans la première saison. Les acteurs continuent de susciter l’intérêt, mais le scénario ne peut éviter la redite.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.77:1
Une image soignée avec des couleurs particulièrement bien tenues. Les contrastes donnent une véritable profondeur à l’ensemble et la mise en scène ressort avec beaucoup d‘éclat redonnant tout son style à la série. Le support est d’une grande efficacité pour donner un véritable volume aux ambiances.
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Français
5.1
Une piste 5.1 qui se veut efficace sans être impressionnante. Les effets sonores sont habilement utilisés avec des basses particulièrement présentes et une spatialisation minutieuse. L'ensemble reste cohérent sans être envahissant, ce qui est dans l'état une bonne nouvelle.
Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
20 min
Boitier
Coffret
Les commentaires audio de l’équipe sont à l’image de la série : décalés et suffisamment amusants pour être intéressant. Un making of, qui prouve mine de rien la minutie du travail des concepteurs. Et pour finir des scènes coupées.
Bonus

Livret

Bande annonce

Biographies

Making of

Documentaire

Interviews
Com. audio

Scènes sup

Fin alternative

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Bonus Cachés

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