Episodes Saison 1

Un couple de scénaristes anglais qui remporte un beau succès en Grande-Bretagne depuis quatre ans, se laisse convaincre de traverser l’Atlantique pour adapter leur série aux Etats-Unis. Leurs premiers pas dans l’industrie de la télévision américaine, dirigée par des financiers et des investisseurs, se révèlent bien plus compliqués qu’ils ne l’avaient prévus. Et comme si cela ne suffisait pas : ils sont forcés de remplacer leur acteur principal par un certain …Matt Leblanc.
 
La télévision américaine n’est jamais aussi réjouissante que lorsqu’elle se moque d’elle. C’est d’ailleurs l’une de ses principales qualités, qu’en Europe, nous ferions bien de tenter de développer. L’industrie télévisuelle américaine tente toujours de trouver de nouvelles idées, et parfois même de chercher en ses propres collaborateurs pour trouver L’idée qui va attirer l’œil du spectateur. Ce fut le cas précédemment avec « Entourage », qui nous plongeait dans les coulisses d’Hollywood. Dans le cas de « Episodes » c’est l’ex star de la série « Friends » qui prend tout le monde à contre-pied. Car alors que le reste de l’équipe tente vainement de briller dans des productions plus ou moins remarquables, le comédien ose le paris de l’autodérision en interprétant son propre rôle dans une série qui explore les dessous de la télévision américaine.

Et dés le départ la surprise est bonne, car avant même que l’acteur apparaissent les personnages se mettent en place et la peinture des dessous télévisuels américains, se révèle brillante notamment avec les différences de langages, de postures et de négociations entre les scénaristes anglais et leur manières très « Aristocratiques » et les américains avec le miel qui couler de leurs sourires et de leurs mots. « Episodes » c’est avant tout une série, qui sait se regarder dans le blanc des yeux, qui sait confronter deux manières de vivre, de communiquer, de travailler, avec une apparente légèreté et une évidente avidité jouissive, pour le plus grand plaisir des spectateurs.

Et la distribution dans tout ça ? Brillante tout simplement à commencer par le couple Tamsin Creig (Dr Who) et Stephen Mangan (Dirk Gently) particulièrement réjouissant en scénaristes anglais, dépassés par le rouleau compresseur américain, magnifiquement interprété par Kathleen Rose Perkins (Le grand saut). Toute cette distribution, est un véritable bonheur que la composition de Matt LeBlanc en parfait adéquation avec ce qu’il faut pour rendre crédible son personnage forme un ensemble absolument jouissif.

En conclusion, « Episodes », est une série de programmes courts, intelligemment écrits, magnifiquement joués, que l’on ne se lasse pas de visionner. A découvrir et à consommer sans aucune modération !

La réalisation ayant soigné le détail, il aurait été dommageable que l’édition ne soit pas à la hauteur. La lumière est parfaitement mise en valeur, et la texture des tissus bénéficie d’un rendu remarquable, avec des couleurs précises et des contraste bien tenus qui offre une qualité de nuances à la hauteur de l’attente.

La piste sonore bénéficie en VO comme en VF d’une piste 2.0 assez bien structurée, avec une répartition soignée qui laisse la place belle aux dialogues et ne se laisse pas déborder par la musique qui apparait parfois en arrière. La dynamique est remarquable et la dynamique plus en retenu se mêle bien avec l’ensemble.

La piste sonore bénéficie en VO comme en VF d’une piste 2.0 assez bien structurée, avec une répartition soignée qui laisse la place belle aux dialogues et ne se laisse pas déborder par la musique qui apparait parfois en arrière. La dynamique est remarquable et la dynamique plus en retenu se mêle bien avec l’ensemble.