Le Film
Critique de Julien Sabatier
Editeur
Edition
Collector
Label
Zone
2
Durée Film
129 min
Nb Dvd
2
L’histoire :
Samouraï sans autre ambition que de devenir paysan, Iguchi va être contraint de participer à un duel sur ordre de son suzerain.
Critique subjective :
Sorti discrètement sur les écrans français, Le samouraï du crépuscule est signé par Yoji Yamada, un réalisateur peu connu du grand public et ce en dépit du fait qu’il soit loin d’être un débutant (né en 1931, il oeuvre pour le septième art depuis de longues années et sa filmographie est conséquente). Mal distribué dans les salles de notre contrée, le métrage jouit tout de même d’une certaine notoriété à l’international, ne serait-ce qu’en raison de sa nomination dans la catégorie « meilleur film étranger » aux oscars 2004.
Avec Tasogare seibei, Yamada a souhaité apporter du sang neuf au jidai geki (film en costumes nippon) en montrant l’envers du décor : la vie quotidienne dans le Japon médiéval. De ce parti pris risqué, le film retire une personnalité propre qui le distingue agréablement de la plupart des titres du genre. Ici, le spectaculaire cède sa place à une volonté de réalisme et l’habituelle flamboyance chevaleresque se voit bannie au profit d’un côté intimiste bien exploité. Oeuvre calme au rythme lent (parfois un peu trop), Le samouraï du crépuscule est un film qui prend son temps. Formellement parlant, le réalisateur opte pour un filmage très classique qui s’attache surtout à nous montrer les interactions entre les personnages. La volonté de réalisme se ressent aussi au niveau de la photographie avec des éclairages qui se veulent les plus naturels possibles, quitte à générer des scènes parfois très sombres en intérieur.
Le samouraï du crépuscule est avant tout le portrait d’un homme : Iguchi (un Hiroyuki Sanada tout en justesse). Si la vie ne lui a pas souri (veuf, il doit entretenir deux filles et une mère sénile avec ses maigres revenus), l’homme, très simple par nature, s’accommode bien de son existence. Samouraï négligé appartenant à une basse caste (il travaille aux réserves du château), Iguchi ne veut surtout pas faire de remous et son rêve est de devenir un jour paysan. Son existence sera pourtant chamboulée quand sa réputation de fine lame lui causera des ennuis (deux duels originaux) et qu’il rencontrera l’amour en la personne de Tomoe (une bien jolie romance).
Verdict :
Tentative plutôt réussie (même si l’ensemble est un peu long) de montrer la figure du samouraï sous un jour différent, Tasogare seibei est un film qui partage ce trait de caractère avec son personnage principal : une respectable simplicité.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
Une image qui aurait pu être d’excellente facture si seulement la définition n’avait pas été faiblarde. C’est en effet le gros défaut qui tire la qualité vidéo vers le bas. Heureusement, le master est propre et la gestion des couleurs optimale. Malgré les nombreuses séquences très obscures, la compression ne s’invite jamais à l’écran.
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Japonais
5.1
Japonais
5.1
Deux pistes de très bonne facture. Le Dolby Digital 5.1 et le DTS (qui se valent) sont puissants, pointus et enveloppants. Si le film est calme, cette qualité sonore n’en demeure pas moins des plus appréciables. Seul « défaut » à l’horizon : pas de version française, dommage pour les réticents aux sous-titres.
Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
139 min
Boitier
Digipack
- Making of : Une grande fresque réaliste (69 minutes) : Un supplément melting-pot dans lequel se côtoient images du tournage, interviews et scènes partiellement coupées. Le tout est agrémenté d’une voix of explicative. Si l’ensemble n’évoque que modérément la forme du métrage et s’avère un petit peu longuet, il n’en demeure pas moins un supplément assez complet sur le film.
- Entretien avec Yoji Yamada (26 minutes) : Interview intéressante à travers laquelle le cinéaste mentionne notamment le réalisme de son film, ses influences et la chorégraphie des duels.
- Comparaison story-board / film (6 minutes) : Bonus consacré aux deux séquences de combat et plus précisément à leur passage du papier à l’écran.
- Remises de prix (33 minutes) : Un supplément clairement trop long et répétitif. Un montage de cinq minutes aurait amplement suffi.
- Bandes annonces (5 minutes) : Le samouraï du crépuscule, La servante et le samouraï, Ashura.
Bonus

Livret

Bande annonce

Biographies

Making of

Documentaire

Interviews
Com. audio

Scènes sup

Fin alternative

Galerie de photos

Story board

Multi-angle

Liens internet

Interface Rom

Jeux intéractifs

Filmographies

Clips vidéo

Bêtisier

Bonus Cachés

Court Metrage

Remises de prix