District

Titre Original
District
Genre
Pays
Hongrie (2005)
Date de sortie
jeudi 5 octobre 2006
Durée
87 Min
Réalisateur
Producteurs
Erki Novak
Scénaristes
Laszlo Jakab
Compositeur
Zsolt Hammer
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Hongois
Non
Non
Non
Français
Oui
Non
Non
Le Film
Critique de Julien Sabatier
Editeur
Ctv
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
87 min
Nb Dvd
1


L’histoire

Afin de s’extirper de leur vie misérable dans un ghetto de Budapest, des enfants vont trouver un moyen singulier de devenir riches.

Critique subjective

Nous arrivant de Hongrie, District est un film d’animation qui n’a eu droit qu’à une sortie discrète dans quelques salles françaises, ceci en dépit du fait que le réalisateur, Aron Gauder, ait tout de même remporté le grand prix du festival d’Annecy 2005.

Le métrage nous entraîne à Budapest, et plus précisément dans le huitième district (qui existe réellement), un ghetto interlope où cohabitent plusieurs ethnies. Dans ce quartier, tout est pourri, des lieux aux habitants. L’argent règne en maître. Bordélique à souhait mais bourré de bonnes idées, le scénario de District s’attache à une bande de gamins du secteur. Ils veulent de l’argent. Le moyen ? Du pétrole. Il n’y en a pas dans le coin, il va donc falloir en fabriquer. Pour cela, il suffit de remonter le temps, d’occire des mammouths et de les enterrer profondément. On laisse décanter la chose pendant plusieurs milliers d’années et l’affaire est dans le sac. Logique imparable, résultat probant. Et les enfants d’exploiter leur or noir. Pétrole rime avec argent et donc avec pouvoir. L’affaire prend ainsi des proportions énormes et les puissants de ce monde (George W. Bush, Vladimir Poutine, Jean-Paul II, etc.) sont sur le coup. Depuis sa cachette, Ben Laden aura même son petit mot à dire. Les références à la pop culture vont bon train dans cette aventure gentiment trash (libre à certains de la trouver vulgaire) à ne surtout pas mettre sous les yeux des enfants.

Original sur le plan visuel, District se situe quelque part entre Les triplettes de Belleville, Chair à canon (le segment de Katsuhiro Otomo dans le film Memories) et les délires de l’anglais Bill Plympton. Le dessin et une partie de l’animation affichent un sympathique côté rétro. Les personnages, dont les visages plutôt réalistes contrastent avec les corps « grossiers » (on voit les coups de crayon) sont révélateurs de l’ensemble. Contraste toujours avec leurs mouvements saccadés (la synchronisation labiale laisse franchement à désirer) et des plans où la 3D informatique permet des « mouvements de caméra » amples et fluides.

Ce qui frappe surtout à la vision de District, c’est de voir à quel point le titre a de l’énergie à revendre, une pêche du tonnerre. Mené tambour battant, le film d’Aron Gauder culmine avec des scènes musicales qui injectent encore un peu plus de tonus à l’ensemble. Le générique de début, sur fond de chanson rap présentant le quartier, donne d’ailleurs le la.

Verdict

S’il est perfectible à plusieurs niveaux, District n’apporte pas moins une certaine fraîcheur et une originalité bienvenues dans le monde de l’animation.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
Une image parfaite à tous les points de vue. Les visuels sont idéalement contrastés, la colorimétrie de haute volée, le master propre et la compression furtive. Les meilleures conditions sont donc réunies pour découvrir le film. Du tout bon.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Hongois
5.1
A l’instar de l’image, le son atteint la perfection. Si les réfractaires aux versions originales pourront toujours bougonner (pas de VF à l’horizon), les autres ouïront avec bonheur une piste hongroise bénéficiant d’un Dolby Digital 5.1 puissant, limpide et précis. Une seule piste, mais une piste de haute volée.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
25 min
Boitier
Amaray


 

- La tchatche du réal (22 minutes) : Aron Gauder revient sur son parcours professionnel, évoque le véritable district 8 et explique le processus d’élaboration du métrage en déplorant un manque de temps qui l’a empêché de fignoler l’histoire.

- Mate ça en + (3 minutes) : Bandes annonces de District, Mercano le martien et Ashura.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage